XXVIII

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PDV ANGELIS

C'est bientôt la fin de notre lune de miel, j'ai passé un excellent séjour aux côtés de mon très cher mari. Je ne pouvais pas rêver mieux comme époux que Fred, il est si attentionné avec moi, il n'hésite pas à me faire sentir unique et désirable à ses yeux, il me témoigne son amour de n'importe quelle manière possible et moi je ne sais pas si je le mérite mais j'en profite à fond, il est mon idéal.

-Tu peux juste faire semblant de vouloir m'accompagner non ? Ça ne prendra pas une minute. Me supplie Fred.

-Je pourrai mais je suis trop franche pour te faire espérer. Répondis-je en pliant nos vêtements.

-S'il te plait chérie, juste une trentaine de minutes, pour ton amour infini que je suis ?. Il me fait son regard le plus charmeur pour me convaincre. Il sourit lorsqu'il me voit soupirer signe que je capitule.

-Tu verras, ce cadre est magnifique. Je roule des yeux.

-Mais oui bien-sûr. Je ne fais aucun effort pour améliorer mon apparence si ce n'est qu'ajouter une veste longue pour couvrir mon short et mon débardeur. Je le suis trainant de pied pour lui montrer mon envie irrépressible de rester à la chambre mais bon comme j'ai un mari un peu chiant sur les bords, Fred m'enveloppe par derrière pour que je ne l'échappe pas.

-Je sais à quoi tu penses mon ange, hors de question que tu tu t'en ailles avant d'avoir vu mon futur si tout se passe bien hôtel. Car oui en plus de vouloir implanter une ses boîtes de nuit ici monsieur veut en plus racheter un hôtel délabré pour en faire un de luxe. Ce n'est pas que je suis contre lui c'est juste que je suis fatiguée et l'envie de sortir de notre hôtel ne m'enchante pas le moins du monde.

-Je te hais. Il m'embrasse sur la joue.

-De fois tu mens comme tu respires mon ange. Il se détache de moi pour m'ouvrir la porte de la voiture qu'on a loué. Il fait le tour du véhicule avant de s'installer à son tour.

-Tu verras mon ange, tu vas adorer. Je souffle.

-J'en doute pas. Et c'est parti pour un trajet vers l'inconnu pour ma part, j'ai sommeil putain.

Ellipse du trajet

Mon réveil se fait brutalement à de Fred qui  freine brusquement la voiture.

-MAIS ÇA NE VA PAS BIEN DANS TA TÊTE DE TROU DU CUL OU QUOI ? TU AS FAILLI NOUS CAUSER UN ACCIDENT CON DE TA RACE. Fred sort de la voiture continuant à insulter je ne sais qui, je sors à mon tour pour voir de qui il s'agit. Un homme plus tôt beau avec appriori un permis de conduire truqué, sa voiture a carrément failli nous rentrer dedans.

-...JE CONDUIS COMME JE VAIS CONNARD, TU CROIS QUE T'ES QUI POUR M'INSULTER SALE CON ? AVEC TA PUTE DE LUXE VOUS PENSEZ QUE VOUS AVEZ TOUS LES DROITS PARCE QUE VOUS ROULEZ DANS FERRARI ? MON CUL OUAIS. Retenez moi je vais commettre un meurtre putain retenez moi. Sans prendre la peine d'attendre que Fred réagisse je saute sur le jeune homme en face de nous visant bien ses parties intimes pour commencer. Un gros coup qui le plie en deux, je glisse ma main dans celui de mon mari qui je pense n'en croit absolument pas ses yeux.

-SALOPE. Hurle le conducteur plié en deux. Je lui fais un doigt d'honneur avant de remonter à la voiture. Fred fait de même dans un silence de plus religieux, je sais qu'il essaie d'assimiler la scène qui vient de se dérouler sous ses yeux, il faut dire que je ne fais pas preuve de beaucoup de violence en sa présence. Fred se gare après un assez long trajet devant un espèce de bâtiment délabré, je présume que c'est l'hôtel dont Fred s'extasie. Nous sommes accueillis en entrant par un vieux monsieur.

-Je présume que vous êtes Frédéric Smith ? Je suis Philippe Nesterston, mon fils m'a beaucoup parlé de vous, je suis ravi de faire enfin votre connaissance. Ils se serrent la main avant que Fred ne me présente. Je reste en retrait lorsque la visite guidée commence, je donne à peine mon avis déjà parce que je n'y connais rien en décoration d'intérieur encore moins celui d'un hôtel et puis parce que je suis fatiguée.

PARDONNER Où les histoires vivent. Découvrez maintenant