Et si ? [ EN COURS/pause][bxb]

sortilege numero 7

Draco était lasse et fatigué, il se sentait de plus en plus faible, il perdait pied. La peur montait en lui.
Voilà plusieurs jours qu' il cherchait son âme soeur dans tous les recoins de Poudlard, ce fût sans surprise qu' il ne la trouva pas.
Il demanda même l'aide de son père, mais celui ci d'un rire suffisant se moqua de lui en lui rappelant plusieurs règles primordiales des Malefoy : un Malefoy ne demande jamais d'aide, d'ailleurs un Malefoy ne demande rien, il prend. Un Malefoy n'a pas peur, de rien ni de personne, pas même de la mort. Un Malefoy se doit d'être toujours parfait meme quand cela ne va pas, que ce soit physiquement ou mentalement, face aux gens. Un Malefoy ne se vante pas, c'est inutile il est parfait. Un Malefoy est irrésistible, ne jamais en douter. Le Malefoy est beau, le Malefoy est fort, le Malefoy est intelligent, le Malefoy est toujours désiré. Et tant d'autres.

Draco souffla, exaspéré, Malefoy par ci et Malefoy par là, il voulait simplement ne pas mourir, pourquoi diable était il le fils de Lucius Malefoy ? De tous les sorciers de la terre il a fallut que ce soit lui, un veela orgueilleux et prétentieux qui n'avait de cesse qu'à le réprimander, lui dicter ses dires, ses gestes, et sa vie; inventant toujours d'avantage de règles aussi hautaines que lui, incarnant la crainte dans toute sa splendeur la plus flamboyante.

2 semaines étaient passées, la 3ème s' achevait dans 3 jours et demi, celle de cours dans seulement 1 jour et demi. Il devenait de plus en plus pâle, il toussait, sa peau ne cessait de le gratter, il avait des cernes si grandes et au teint si bleuté que même le fond de teint de Pansy n' arrivait à les cacher. Il ne pouvait plus jouer au Quidditch sans prendre le risque de tomber de son ballet par la fatigue, les veines de ses yeux bleus ressortaient, et les lentilles magiques les cachaient à peine.

Son père lui avait dit qu' il y avait plusieurs phases pour le veela.
La première était de trouver son compagnon, puis de se rapprocher de lui, tisser un lien, tel qu' il soit pour commencer, afin d' espérer pouvoir s' unir. Draco était dans cette phase, il avait trouvé son compagnon mais n'avait pas pu se rapprocher de lui car il ignorait son identité, donc il allait de plus en plus mal, il fallait qu' il le trouve absolument.
Lucius lui avait également précisé que, si Draco connaissait son compagnon avant de recevoir son héritage veela et qu' ils étaient déjà amis il ne serait pas dans cet état, en conclusion, soit Draco ne connait pas son compagnon, soit son compagnon le hait, d'ailleurs lucius a été formelle, d'un ton totalement nonchalant et désintéressé avec un sadisme fou et un rictus meprisant au visage il lui dit " plus ton compagnon te haïras, plus tu te sentiras mourir" avant d'ajouter " je ne peux pas t'aider là dessus, ta mère ne m'a jamais détestée " et sur cette dernière phrase il intensifia son sourire.

La deuxième était que, une fois rapprochés, les amants devaient s' unir rapidement, ou alors le veela se sentirait là aussi dépérir.
Et la troisième et non des moindres, une fois unis les amants ne pouvaient faire que deux choses : s' aimer à en mourir, ou se détruire.

Draco était tétanisé, il avait si peur de mourir. Mais où était ce garçon par Mordred !

Pire encore, son père lui précisa que ce qu' il a ressenti la première fois qu' il l' a vu ne se reproduira pas tant que leur lien sentimental n' augmenterait pas, par conséquent pour trouver son compagnon il ne lui restait qu' à retrouver des yeux. Des yeux verts. Autant dire qu' il était mort d'avance.

Pansy et Blaise ne cessaient de chercher ce Zorro, mais personne hormis Ron et Hermione ne savaient que Harry était en Zorro, et ils avaient promis de rien dire, et même s' ils pouvaient le faire, les deux serpentards ne s' abaisseraient jamais à demander aux griffondors, et encore moins ces deux en particulier, ils etaient persuader que la probabilité que l'âme sœur de Draco soit à griffondor était nulle.

Mais ils n'avaient jamais pensés que Harry, même si il était griffondor, était destiné à être serpentard. D'ailleurs, ils ne pensaient même pas à Harry.
Mais au fond, qui mieux que le sauveur du monde sorcier, le golden boy comme il est appelé, pourrait être compatible au seul et unique Draco malefoy et silver boy ? Personne.

Dans la classe de sortilege, le professeur Flirtwik semblait très agité, cela faisait plusieurs jours que Draco ne venait pas en cours, il était inquiet, mais malheureusement personne hormis Lucius, Narcissa, Pansy, Blaise, et naturellement Mcgonagall n' était au courant de la situation de Draco, et ils ne pouvaient rien dire.

La 3ème semaine se finit, et Draco ne pouvait bouger de son lit, pourtant il le fallait, ce n'était pas en se laissant mourir qu' il allait trouver son compagnon, alors à contre cœur mais décidé il se leva et rejoint ses 2 meilleurs amis dans la grande salle pour manger.

On était le vendredi soir et il ne restait que peu d'élèves, les autres rentraient chez eux le week-end, Draco aussi habituellement, mais en ce moment il ne pouvait pas se le permettre, ce serait un suicide.

Ils n'était que 7 serpentards, 6 griffondors, 3 serdaigles et 5 poufsouffles ce soir là.

Draco avait l' estomac noué, il n' arrivait pas à manger quoi que ce soit, pourtant il le fallait, mais il n' y parvenait pas : la nourriture le rendait nauséeux, le jus de citrouille ne passait pas dans son estomac, la simple odeur de nourriture lui faisait tourner de l' œil, et la fatigue l' empêchait de mâcher quoi que ce soit sans s' étouffer.

Il appuya sa tête sur l'une de ses mains dont le coude reposait sur la table en bois, avant de mettre complètement son visage dans ses 2 bras pour se reposer, il avait envie d'hurler et de pleurer, mais un Malefoy ne fait pas ce genre de choses, pas que cela soit pour les faibles, simplement un Malefoy ne le faisait pas, il se retenait, il devait toujours faire bonne figure même quand ça n'allait pas, sourire même avec l'envie de mourir, et d'ailleurs le suicide n'était pas permis. Un Malefoy ne doit pas s' abaisser à la perte de ses moyens. Il doit rester fière, quoi qu' il puisse lui en coûter.

Alors Draco se retenait, son père lui avait dit plusieurs fois que les seuls moments où un Malefoy pouvait se permettre de ne pas agir comme un Malefoy, c'était avec son compagnon. Alors il le voulait son compagnon, à tout prix, pour souffler et se détendre, pour ne plus avoir peur, pour être lui-même, pour être aimer. Par ces simples besoins il commençait déjà à aimer une personne qu' il ne connaissait même pas.

Pansy et Blaise ne sachant quoi faire pour lui, le regardaient sans rien dire car ils ne pouvaient dire quoi que ce soit en présence des 4 autres serpentards à la table, pour tout le monde au château, Draco était malade. Rien de contagieux, rien qui ne vaille la peine que l' on s' inquiète trop, il etait simplement faible et fatigué.

Le golden trio l' observait, même si c'était Draco Malefoy ils avaient de la peine, surtout Harry, pour une raison qui s' expliquait à peine à ses yeux, il etait inquiet et triste, ça lui pompait son morale de manière considérable, même si il tentait de faire bonne figure devant ses amis.

_Il n' a pas l'air bien du tout. Souffla doucement Hermione. Il arrive à me faire de la peine.

_Cette sale fouine ne mérite pas ça. Grogna Ron.

Ce qui surpris Hermione et Harry. Ron venait d' admettre sans mal que Malefoy lui faisait de la peine et qu' il ne méritait pas de souffrir, lui qui pourtant le haïssait.

Pansy et son ami regardaient les gens dans la salle, par ennui et tristesse. Leur ami était malade et ils avaient peur eux aussi. Ils ne pouvaient rien dire, rien faire, juste espérer.

Harry fit tomber son verre par terre à cause de la maladresse de Ron, après le bruit de celui ci au sol, toute la salle se retourna vers lui, et il regarda tout le monde dans les yeux, en signe d'excuses.

Pansy releva son regard de son assiette vers lui, comme tout le monde elle croisa ses yeux, et c'est à cet instant qu' elle s' étouffa.