Et si ? [ EN COURS/pause][bxb]

sortilege numero 19

Lucius alla répondre mais se ravisa, se rendant compte qu' il avait besoin d'une précision, mais il se demandait si il ne ferait pas mieux de se taire et de ne pas demander cette "précision" qui n'allait pas arranger son cas pour autant, néanmoins il osa, car un Malefoy ne doit avoir peur de rien, du moins il doit le faire croire.

_Cela dépend ..commença t- il, avant ou après le règne de..Voldemort ?

Prononcer ce nom qui avait autrefois terrorisé le monde sorcier et qui lui avait causé tant de mal à lui et à sa famille était très dur, car autant cela ne se constatait pas facilement, autant Lucius n'était pas réellement du côté de cet homme, il était simplement du côté qui n' allait nuire à sa famille, et malheureusement en tant que serpentard il ne pouvait pas prendre le risque de mettre sa famille dans le petrain si jamais Voldemort aurait voulu se venger, comme avec tous les autres qui s'étaient opposés à lui.

Voldemort n' aimait pas qu' on lui résiste, et malgré toutes les règles des Malefoy qui consistaient à ne pas céder à l' ennemi, à ne pas être faible, à ne pas se laisser abattre et surtout à ne pas se laisser battre, ainsi que bien d'autres, celle qui était constituée de " la famille avant tout " était bien plus puissante, primordiale, si ce n'est pas carrément la première, elle outrepassait toutes les autres, il se devait donc de protéger sa famille, et d'être faible.

Bien sûr les autres sorciers et les mangemorts du côté de Voldemort ne le voyaient pas faible, bien au contraire, mais lui, en tant que serpentard et surtout en tant que Malefoy, se connaissant et sachant ce qu' il pensait réellement de tout ça et des choix qu' il avait dû faire, se sentait faible. Il se sentait sale également, il s'en voulait au fond.

Il n' avait voulu tuer Potter que pour sauver sa famille, et pour ça il aurait éliminé n'importe qui. En soit il n' avait rien contre eux et ne souhaitait pas leur mort, mais quand il s' agissait de sa famille, alors si il fallait tuer, il aurait souhaité celle de nimporte qui, quit à s'en charger lui-même, même à contre cœur. Car oui, les serpentards, et même les Malefoy, ont un coeur. On ne le répétera jamais assez.

Mcgonagall hésita avant de répondre, mais les méfaits de Malefoy avant la mort de Voldemort n'étaient pas importants dans le cas présent, alors elle précisa, bien à regrets de ne pas profiter du veritaserum pour en connaître plus sur l'homme.
Mais au contraire de beaucoup de griffondors, elle respectait la vie des gens et ne profitait pas de certains moments pour obtenir ce quelle voulait, surtout en connaissance de ce que cela pouvait engendrer dans la vie de la personne pour qui cette curiosité était destinée. Elle respectait la vie privée des autres sorciers.

_ Après. Dit elle simplement.

_Je n'ai jamais eu l' intention de tuer Harry Potter après le règne de Voldemort et je n'ai jamais tenté quoi que ce soit contre lui.

Mcgonagall s' appretait à dire autre chose quand Lucius ajouta :
_Et je n'ai pas tenté de le blesser non plus.

Alors un silence pesant et oppressant s' installa dans la pièce, et Draco s' approcha de son père, profitant sans scrupules du veritaserum dans son sang, il lui demanda : _ M' aimes tu ?

Son père fixa la pièce, les gens présents, pour qui allait il passer ? Néanmoins il s' agissait de son fils, alors à contre cœur il lui dit sincèremen : _Plus que tout au monde.

Au fond il était dégoûté, il venait encore de déballer ses sentiments devant tout le monde, mais il n'allait pas risquer de perdre son fils encore plus qu' il l' avait déjà perdu, alors il osa, pour la seconde fois de sa vie, dire qu' il aimait quelqu'un. La première personne étant naturellement sa femme.

Draco pensa justement à ce détail, et sans tenir compte de la présence de sa mère demanda encore : _Plus ou moins que maman ?

Le veritaserum était l'un des plus puissants et celui dont la durée était la plus longue, il pouvait savoir, mieux que nous même, ce que l' on pensait et ressentait.