sortilege numero 17

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Alors que le griffondor reçu en plein coeur un mal-être conséquent et une douleur hors normes qui réussirent presque à lui broyer les os, du moins, c'est l' impression qu' il avait, il se mit à hurler plus fort qu' il n' arrivait à se contrôler.

Il savait que la douleur venait du touché, il savait qu' il devait lâcher Draco, pourtant il ne le fit pas et se contenta de serrer encore plus fort sa main, recevant toute la douleur du serpentard, en pensant l' atténuer.

Mcgonagall et madame pomfresh entendirent les bruits et se précipitèrent à l' intérieur de l' infirmerie, et c'est sous une stupeur effroyable qu' elles virent un spectacle terrifiant : Harry, la peau et les yeux rouges, tenant fermement Draco, hurlant à la mort, recevant toute la douleur de son petit ami mourant, transpirant, haletant, se pliant sur lui-même..

_Mr Potter ! Lachez le ! Hurla la directrice, mais il n' en fit rien, il ne l' entendait pas, il avait trop mal, il criait trop fort. Ses cris l' empêchaient d' entendre, et, se tordant de douleur, ses oreilles elles aussi étaient martyrisées.

Mcgonagall tenta de le faire lâcher Draco, en vain : Harry était comme collé à lui, comme aimanté.

Quelques minutes plus tard, qui semblèrent durer des heures, après une souffrance inqualifiable, les cris des deux femmes mélangés à ceux d' Harry, et une attente interminable, la douleur cessa, sans même s' estomper avant, elle cessa tout simplement et radicalement.

Harry, à bout se souffle, s' évanoui. Sans même regarder Draco. Sans même prononcer un mot. Sans même faire un geste. Il s' évanoui. Et tomba.

Les deux femmes se regardèrent dans les yeux, et tandis que la directrice disposa Harry sur un des lit, l' infirmière fit un examen magique aux deux garçons, l' état de Draco était stable, n' allant plus vers le pire mais sans aller vers le mieux. Harry lui, allait parfaitement bien, bizarrement.

Après plusieurs examens complexe et variés, parfois inutiles mais toujours nécessaires, Draco se réveilla difficilement et ouvrit une paupière tout aussi difficilement, puis la seconde, affrontant la lumière qui l' aveugla un instant. Il tourna sa tête vers la directrice et tenta en vain de parler, ne réussissant pas à ouvrir la bouche, étant trop faible.

La femme se rapprocha de lui et se risqua à lui toucher le front : elle ne reçu aucune douleur, mais ça, elle s'en doutait déjà.

Le garçon interrogea du regard les personnes présentes en bougeant avec difficulté ses yeux tout en ne parvenant pas à bouger le reste de son corp.

_Harry dors.. dit mcgonagall en le pointant du doigt.

En voyant l' état d' Harry, Draco aurait aimé courir à ses côtés et bien sur demander ce qu' il s' était passé : avec l' intention même de faire payer à celle ou celui qui a osé lui faire du mal. Mais, malheureusement ou heureusement, Harry s'était fait cela tout seul, sans même le vouloir.

Les deux femmes lui expliquerent, donnant à tour de rôle des détails supplémentaires, sur ce qui s'est passé depuis qu' il était malade et endormie.

Petit à petit le serpentard se sentait mieux et réussi à se mettre assis et à parler, sans trop comprendre ce qu' il venait de se passer.

_Je ne comprend pas. Vous dites que le seul moyen qu' Harry avait de me sauver était de..s' unir..à moi. Pourtant, comment aurait il pu le faire dans mon état ? Et, en supposant que cela aurait été possible, comment cela se fait il que je vais de mieux en mieux?

Aucune des deux femmes ne purent donner de réponses.

C'est alors que le professeur Flirtwik, qui s' était hâter après la venue de Lucius Malefoy, entra dans la pièce pour demander des nouvelles du garçon.

_Comment ça mr Malefoy est guéri ? Je ne comprend pas...vous étiez mourant ! Dit il à l' encontre de Draco, et celui ci haussa les épaules et montra son compagnon du doigt.

_Mais...c'est impossible..comment se fait il que mr Potter soit dans cet état ?

_Nous n' en avons pas la moindre idée. Dit mcgonagall. J'espère simplement qu' il pourra se réveiller.

_Il n'est pas malade, il n' a pas de fièvre et aucun symptôme inquiétant, il est simplement...endormie. Expliqua la médecin.

_Endormie vous dites ? Donc il va se réveiller n'est ce pas ? Demanda Draco.

La femme haussa les épaules.

_Il est plutôt dans un coma. Je ne sais pas si il va se réveiller et encore moins quand. Je ne comprend pas comment vous pouvez être encore en vie et encore moins comment mr Potter a pu survivre à l' afflux de mal qu' il s' est reçu. D'ailleurs, il est étrange que vous ayez autant souffert mr Malefoy, même un veela ne tombe pas si brutalement et aussi rapidement malade.

Mcgonagall et Flirtik se regardèrent alors, avant de, tour à tour, fixer Harry puis Draco.

Lucius.

Il était donc prêt à tout.

Mais qu' avait il fait ?

Alors Harry n' avait pas rejeté Draco ? Lucius avait simplement fait en sorte de le lui faire croire ? Il savait que Harry allait le toucher ?

Non, il n'était pas aussi mauvais que ça...si ?

Lui qui ferait tout pour protéger sa famille aurait préféré voir son fils mort plutôt que son compagnon ?

Ou bien, au contraire, s' est il servie de son fils pour atteindre Potter ?

Quel horrible personne, prête à tout pour avoir ce qu' elle veut, un Malefoy dans toute sa splendeur la plus malsaine.

Draco sembla réaliser et eut envie de courir vers celui qu' il aime et lui dire ô combien il s' en voulait d'être la cause de tout ce qui lui arrive. Oui, il avait envie de lui dire qu' il l'aimait.

Plus le temps passait et plus il avait l' impression d'être mélangé aux gens mauvais, de faire parti de cette bande de sorciers qu' il n'a jamais voulu être, le genre de sorciers qui suivaient Voldemort comme des chiens par simple méchanceté, le genre de sorcier que Harry ne pourrait jamais aimer..

Il s' en voulait lui pour les faits des autres, car sans le vouloir il était comme eux, ou plutôt, son père. Et lui, en tant que Malefoy, que pouvait il être ? Avait il le choix ?

Bien sûr qu' il l' avait, puisqu' il avait choisi Harry.

Et si ? [ EN COURS/pause][bxb]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant