sortilege numero 8.

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Draco dévisagea sans scrupules ses amis lorsque ces deux là, Blaise et Pansy, lui affirmaient, non sans mal vu la profonde réticence et profond dégoût de celui-ci, que Potter, Harry Potter, avait les mêmes yeux que l' inconnu du bal.
Néanmoins, à bout de forces sans même pouvoir répliquer quoi que ce soit hormis un regard dédaigneux et froid et un soupir des plus revelateur de son angoisse mélangée à son dégoût flagrant, le jeune serpentard décida de les croire, ou tout du moins, de s' intéresser à leur piste. Pourquoi ? Simplement parceque Draco craint la mort, bien plus que son père ou Voldemort lui même, bien que ce dernier soit mort par la main d' Harry il y a un an.

D' ailleurs en y repensant, Draco lui était extrêmement reconnaissant de plusieurs choses : la première était d'avoir dit la vérité sur Severus Snape, de lui avoir rendu justice, après toutes les merdes qu' il avait eu dans sa vie. Il lui était également reconnaissant de ne jamais avoir dit qu' il lui avait sauvé la vie dans la salle sur demande durant l' incendie, sa fierté de Malefoy en aurait pris un sacré coup, et du point de vue sauvetage, il le remerciait intérieurement de ne jamais avoir divulgué le fait que lorsque l' on lui a demandé si un Harry défiguré était Harry Potter, il n' avait su repondre, sauvant ainsi la vie au golden Boy, pour une raison qui lui échappait encore.

Au fond Draco n'était pas si mauvais, il était un Malefoy et un serpentard, c'est tout. Mais il avait de l' honneur, un ego aussi surdimensionné que sa fierté, contrairement aux apparences il n'était pas lache, et malgré qu' il semblait se servir de tout le monde pour son image d' aristocrate magique aux pouvoirs respectés, tout comme son père au passage, il n' en était pas moins un homme d' honneur, qui ferait toujours tout pour ses amis et sa famille. Il n' avait qu' une seule parole et s' y tenai. Enfin sauf lorsqu' il promis à Voldemort de tuer Dumbeldore...comment aurait il pu tuer son directeur? Bien sûr Draco semblait froid et désintéressé de tout et de tout le monde, mais au fond même les serpentards ont des sentiments. Chaque serpentard a une partie de lui poufsouffle qui lui fait du mal et l' empêche d'avancer. Mais un serpentard tel que le décrivent certaines personnes ne serait qu' un automate sans cœur. Un robot moldu.

Draco savait pourquoi Harry n'avait pas voulu être son ami, il le savait pertinemment. Il était horrible, froid, méchant pourrait il dire, sarcastique, il dévalorisait les gens autour de lui tel un pervers narcissique invétéré, et semblait toujours se rassasier de la douleur des autres de par son sadisme.
Il savait que la première impression qu' il avait donné à Harry en critiquant Weasley n'était pas la bonne. Mais il était comme ça, il avait été éduqué comme ça, et devant tous ces témoins autour il n'aurait pas risqué de paraître faible.

Pourtant lorsque Harry refusa son amitié, alors qu' on ne lui refusait jamais rien, la colère pris possession de lui et il ne cessa de lui en vouloir et se venger en le ridiculisant et en lui faisant du mal, comme ça au moins Harry aurait un sentiment envers lui, et si ce ne pouvait être l' amitié, alors ce serait la haine et le dégoût, comme ce qu' il ressent à présent avec la simple hypothèse qu' il serait probablement son compagnon.

C'était sur, c'était la fin, il allait mourir. Si Potter était bel et bien son compagnon, après ces 8 ans passées à lui faire du mal, il ne serait bientôt plus de ce monde.

Mais un Malefoy ne laisse jamais tomber.

Il avait des craintes tout de même, comment pourrait il l'aimer ? Il le haïssait. Et le réciproque était de mise.

Pire encore, si cela fonctionnait, comment le prendrait son père ? Comment le prendrait sa famille toute entière ?

Bien sûr tous les sorciers et sorcières de ce monde rêvent, peu importe leur âge, d'avoir le grand, jeune, fort et beau Harry Potter rien que pour eux, et pour d'autres cela aurait été un honneur et une fierté.
Mais pour un serpentard, cela semble inimaginable.

_Si vous dites vrai...commença Draco dans un soupir face à ses amis qui le fixaient. Que Merlin m' en préserve, je pense que ma fin est proche..

Blaise et Pansy se regardèrent, avant d'ajouter comme pour le rassurer ou plutôt se rassurer eux mêmes :
_Nous ne sommes même pas sur que ce soit lui, après tout ce ne sont que des yeux. Souffla Pansy.
_Oui, et puis il est à griffondor. Dit à son tour Blaise.

Alors que Draco semblait s'être tout d' abord détendu, il écarquilla les yeux à la remarque de Blaise et le dévisagea, le défiant de son regard noir.

_En quoi cela est il si important de savoir dans quel maison mon compagnon se trouve ? Hurla t- il. Vous pensez que c'est nous qui choisissons ? Que sous prétexte que je suis un serpentard comme par enchantement mon âme soeur va se trouver par tout ailleurs que griffondor ? Es tu simplement tombé sur la tête ?!

Blaise blemit.

_Nous étions persuadé qu' il se pourrait être par tout ailleurs qu' à griffondor.. tenta de dire le serpentard apeuré.

Le sivler boy réalisa tout à coup quelque chose, ses yeux devinrent presque rouges tant il était énervé, il s' approcha de Blaise et de Pansy le regard noir en tremblant comme si Voldemort s' etait réincarné en lui.
Les deux amis devinrent blancs comme des linges et se mirent presque au sol devant lui, dominés par la crainte de se faire pulvériser.

_Es tu en train de me dire que durant tout ce mois où je me mourrais presque au fond de mon lit, vous n'aviez cherchés que dans 3 des 4 maisons sous prétexte que la quatrième ne vous convenait pas ? Es tu en train de me dire, que pendant que j' agonisais en vous suppliant de m'aider, vous ne tentiez qu' à éviter la possibilité que mon compagnon ne soit un Griffondor?

Blaise et Pansy étaient mort de peur, et Draco remplis de haine, c'était la première fois depuis qu' ils le connaissaient qu' ils le virent comme cela, ainsi la magie veela etait aussi puissante qu' effrayante.

_Donc, je prend votre silence étouffant et navrant pour un oui. Draco se rassit dans son siège, plus calme mais avec toujours cette violence dans le regard.

_Ainsi donc, poursuivi t- il d'un ton glacial. En voyant que vous ne trouviez pas ce que vous cherchiez ailleurs, il ne vous ait pas venu à l' idée, même par simple hypothèse, que mon compagnon et par conséquent sauveur, serait dans un endroit où vous n'avez toujours pas cherchés, à savoir la maison griffondor ?

Son ton sonnait bien plus comme une affirmation qu' une question.
Il se baissa, posant ses coudes sur ses genoux et croisant ses deux mains devant son menton sur lesquelles il y déposa son visage avec un sourire méprisant sur les lèvres.

_vous êtes pathétiques. Ridicules et stupides. Vous savez que je risque de mourir, et pour une querelle débile vous préférez contourner une idee, qui aurait pu d'ailleurs s' avérer fausse, au lieu de prendre le risque et de peut-être me sauver la vie. Et tout ça pour un ego, une façade de serpentard imbus d' eux-mêmes. Dit il froidement et calmement toujours son sourire aux lèvres, avant d'ajouter avec cette fois ci sa froideur revenue : sortez, je ne veux plus vous voir. En plus de me faire pitié, vous me faites honte. Je n'ai pas besoin de vous, allez vous en. Vous me donnez envie de vomir.

Tandis que les deux serpentards se relevaient pour s' expliquer, Draco les défia du regard de dire quoi que ce soit qui pourrait l' enerver d'avantage. Il mima avec sa bouche un " allez vous en", et les deux serpentards apeurés s' en allèrent le plus loin possible de lui.

Il savaient que quand Draco était déçu, triste, en colère, ou dans un sentiment équivalent, il était extrêmement dangereux et instable aussi physiquement que mentalement. Si le sadisme prenait le dessus sur la raison, il n' hésiterait pas une seule seconde à leur faire payer ce qu' il qualifierai d'un affront ou d'une trahison.

Et depuis qu' il etait un veela épanoui en soit, c'était encore pire.
Et il en profitait pour effrayer les gens avec une énorme fierté.
Il pouvait s' avérer être Malfaisant.

Malefoy un jour, Malefoy toujours.

Et si ? [ EN COURS/pause][bxb]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant