sortilege numéro 18

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Lucius s' était fait réveillé un soir, tandis qu' il dormait paisiblement, savourant sa nuit, se délectant de sa journée passée durant la quelle il avait bien profité de son rang et de son nom pour faire des misères aux autres sorciers, par sa femme, Narcissa, qui lui hurla remplie d' enthousiasme que leur fils était sauvé.

Au début, Lucius eut envie de sauter de joie, puis il se rappela que son fils avait pour compagnon Potter, Harry Potter, et que le seul moyen qu' il avait de sauver son fils d'une mort certaine qu' il avait si bien planifié lui-même, était de s'unir à son compagnon.

Autant dire qu' à cette simple idée Malefoy fût écoeuré et eut envie de vomir à peine la phrase de Narcissa terminée.

Néanmoins il ressenti le soulagement d'apprendre que son fils allait bien et il ne pouvait pas se mentir à lui-même en prétendant le fait que, si, par ailleurs, on lui avait apprit la mort de Draco, cela l' aurait détruit et il aurait bien vite regretter son geste d'avoir manipulé Potter.

Cela ne voulait pas dire qu' il allait l' accepté pour autant! Disons simplement que l'acte sauveur de Potter a fait se rendre compte à Lucius de ce qu' il a faillit faire.
Par Merlin si sa femme le savait elle le tuerait de ses mains, de manière moldu et dégradante pour lui.

Lucius s' habilla d' un coup de baguette et fit rapidement sa toilette avant de prendre sa femme en l' attrapant par le bras pour transplaner le plus près possible de Poudlard et voir son fils.
Durant le reste du trajet il expliqua à Narcissa pourquoi leur fils était dans cet état en donnant des explications, en sa faveur bien entendue.
Il peaufina son rôle d'acteur mettant en-avant le fait que, ce n'était pas de sa faute, mais la faute de Potter qui s'était mal exprimé.

Il ne mentait pas, il arrangeait la vérité.

Il " bluffait ".

N'est-ce pas different après tout?

Narcissa n'était pas dupe du moins, elle savait comment était son mari, elle comptait bien demander à Harry sa version des faits. Lucius était bien trop roublard pour qu' elle puisse lui faire une totale confiance et, qui plus est, aveugle.

Arrivée au château la femme ne pu s' empêcher d'être poli et aimable avec les gens qu' elle croisait, leur disant bonjour, tout en gardant son masque neutre et froid, sous le regard agacé de Lucius.

D'ailleurs, ledit Lucius était quant à lui extrêmement mal regardé, bien plus que d' habitude. Que se passait il par Mordred ?

Personne n' aurait osé habituellement le regarder ainsi, car, qu' on se le dise, on le craignait. Pas autant que Voldemort, mais tout de même.

Bien sûr qu' il avait manipulé Potter, et bien sur qu' il avait faillit tuer son fils, mais les seuls au courant étaient les deux enfants et la directrice avec l' infirmière, et lui-même ça va de soit.
Ce n'était quand même pas pour ça qu' ils tiraient une telle tête ?
Draco allait mieux !

Mais ça ne semblait pas être en rapport avec Draco, sinon il aurait été insulté de part et d'autre, par tout le monde, après tout il s' agissait de son propre fils.

Alors quoi ?

Il avançait dans les couloirs son bras autour de sa femme, faisant mine de ne porter aucune attention aux personnes alentours qui le fixaient avec dédain, tandis que, pour la première fois de sa vie, il se sentait mal et déstabilisé. Enfin, mal, autant qu' un Malefoy puisse se sentir mal. C'est à dire, pas tant que ça.

Le couple entra dans la pièce de l' infirmerie, et à peine eut il été entré dans la pièce que toute les baguettes des professeurs se fixèrent devant lui.

Et si ? [ EN COURS/pause][bxb]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant