Un milliardaire solitaire (Terminé)

Chapitre 2

Dès le lendemain, Sharon se mit à la recherche du boulot. Elle avait parcouru des journaux espérant en trouver mais rien. Dans l'après-midi, elle s'arrêta devant une bâtisse qui lui avait été indiquée par une dame rencontrée en cours de route. C'était une très belle maison digne des millionnaires. Elle fut reçue par la maîtresse de maison.

- Ainsi vous êtes là pour répondre à l'appel d'offre que j'ai fait?

- Oui madame.

- Mais vous être trop jeune. Quel âge avez-vous?

- 16 ans dans 4 mois madame.

- Je ne peux malheureusement pas vous confier un tel travail. Je ne veux pas avoir la commission de respects des droits des enfants sur le dos. Je suis désolée ma petite.

- Je vous comprends madame. Ce n'est pas grave. Merci de m'avoir accordé de votre temps. Aurevoir.

Deux jours plus tard, ne s'étant pas découragée, elle s'arrêta devant une parfumerie, une grande, la plus grande de tout Boston.

- Il y aurait sûrement quelque chose à faire ici. Qui ne risque rien n'a rien. Se dit-elle

Elle entra et se dirigea vers une hôtesse.

- Bonjour

- Oui petite bonjour. Bienvenue dans cet espace. Que puis-je faire pour vous?

- Excusez-moi de vous déranger mais je suis ici pour un renseignement.

- Un renseignement? Demanda l'hôtesse sans câcher son ennui.

- Oui. S'il vous plaît je suis à la recherche d'un stage pour les vacances. Y aurait-il quelque chose à faire ici?

- Je crains que non. Je suis désolée! Répondit celle-ci ex-abrupto.

- Merci. Bonne journée.

- Attendez Mademoiselle, intervint une autre sous le regard noir de sa collègue. Il peut avoir à faire pour vous mais il faudrait que vous rencontriez d'abord le patron.

- Et comment faire? demanda-t-elle le visage éclairé par une lueur d'espoir.

- Actuellement, il est à une conférence qui prendra fin d'ici-peu. Sûrement il passera par ici. Vous ne perdez rien à attendre sauf si vous désirez vous en aller.

- Non je vais attendre. Merci madame.

Sharon attendit au moins une heure avant qu'un monsieur ne se présente. Etait-ce lui?

- Margaret, il n'y a rien de désagréable ici je l'espère?

- Non Marc. Mais il y a ici une jeune demoiselle désireuse de rencontrer le patron.

- Laisse-moi vérifier s'il est disponible.

Il sortit et revint quelques minutes plus tard.

- Où est-elle?

- Mademoiselle, suivez ce monsieur.

Elle sortit et vit une multitude de garde auprès d'un convoi de voitures de grande marque, aussi belles les unes que les autres. Elle prit peur en les voyant la fixer avec attention. Dès qu'elle fut à leur hauteur, l'un d'eux se détacha de la file et la fouilla.

- Qu'est-ce que vous faîtes? demanda-t-elle en tremblant.

- Elle n'est pas suspecte. S'adressa-t-il à un autre en ignorant l'inquiétude de la jeune fille.

On lui ouvrit la portière et elle prit place non sans crainte. Elle n'y trouva personne. Elle renvoya la tête à l'extérieur et mettant sa peur de côté, elle demanda.