Rétrospective
C'était un samedi soir lorsque cheikh et diagne seck une cousine d'Alima débarquèrent dans sa chambre pour lui annoncer une terrible nouvelle.
_ qu'est-ce qui se passe vous deux, vous m'inquiétez là.
_ tu sais que je t'aime ?
_ c'est un faux débat cheikh, dites-moi ce qui se passe ? Vous avez une drôle de tête.
_ réponds stp.
_ oui je le sais.
_ n'en doute jamais alors.
_ diagne seck qu'est-ce qui se passe? Demanda-t-elle apeurée à sa cousine.
_.......
_ diagne et moi avons couché ensemble.
_ quoi? Non vous n'osez pas me faire ça. Pas vous? Cria-t-elle un peu fort en se levant.
_ elle..... Elle est enceinte. Je te demande pardon.
Alima se laissa basculer en bondant sur le lit comme un morceau de papier.
_ couz c'était une fatale erreur, c'est honteux, pardonne nous. Je sais que tu es en colère mais ne le dit pas à ma mère sinon elle va me tuer, donc je te prie de ne répéter ça à personne je t'en supplie.
_ foutez le camp avant que je ne vous tue tous les deux, allez dehors imbéciles, salauds, clochards. Allez vous en. Hurla-t-elle hystériquement.
Alima est restée durant une semaine seule dans sa chambre disant qu'elle était malade. Elle avait pleuré toutes les larmes de son corps, avait maigri d'une vitesse extra, elle ne ressemblait à rien, elle se sentait trahie, elle ne voulait qu'une seule chose: mourir.
Son moi intérieur lui interdisait de se morfondre, il lui disait de se lever car tant qu'il y a vie ,y a espoir. Il lui soufflait qu'aucun homme ne vaut la peine de se métamorphoser de la sorte, de se laisser abattre de cette façon, aucun car ils sont tous égoïstes d'un égoïsme parfait, clair et sans soupçon.
Malheureusement elle ne pouvait pas, car elle était amoureuse de cheikh et la blessure qu'il lui a infligé ne partira pas d'un seul coup magique parce que son amour pour cheikh transcende même le désir charnel. Elle ne pouvait pas, elle en était juste incapable.
Un jour, les mêmes deux personnes qui lui avaient annoncé cette terrible nouvelle qu'elle considérait comme une haute trahison lui annoncèrent que c'était une blague. Une pire et mauvaise blague. Quels cochons ces deux là. Faire une coalition juste pour lacérer le petit coeur de cette jeune femme était vraiment moribond et féroce.
Alima les écouta silencieusement sans aucun bruit pour essayer de digérer leur histoire farfelue et hilarante à la limite.
_ désolé mon bébé, c'était une mauvaise blague, une conspiration fallacieuse.
Pour réponse, cheikh obtint une parfaite gifle bien positionnée sur sa joue gauche.
_ je me vengerai un jour, ne l'oublie jamais, je me vengerai un jour car on ne badine pas avec l'amour.
Fin de la rétrospective
_ bon on est quitte maintenant.
_ tu es méchante, tu es méchante je répète tu es méchante.
_ je tiens toujours mes promesses.
_ pourquoi attendre jusqu'aujourd'hui pour te venger ?
_ pour que tu saches qu'on ne badine pas avec l'amour et que je t'aime comme jamais je n'ai aimé. Riait-elle aux éclats