chapitre 23

4.5K 700 44
                                    

Makhtar

Je déteste ma femme, je la déteste à un point où mon seul objectif est de lui pourrir la vie. Je ferai de mon mieux pour qu'elle ressente ce que je ressens en ce moment: du dégoût.

Je l'ai tellement aimé, tellement chéri, j'avais une confiance aveugle en elle. J'ai tout entendu à cause d'elle parce que ma famille voulait que j'épouse ma cousine Viviane. J'ai dit niet car mon coeur débordait d'amour pour cette femme, celle que j'ai choisi, ma favorite.

Comment est ce qu'elle a pu me trahir de la sorte, comment est ce qu'elle a pu. J'avais beaucoup de projet pour elle, j'étais prêt à ce qu'elle soit la gérante de mon restaurant. Elle n'était rien quand je l'ai rencontré, je l'ai tout appris. Je l'ai montré comment s'habiller classe, je l'ai poussé à avoir confiance en elle, confiance à son corps qu'elle enveloppait avec des boubous de grands mères malgré sa belle forme. Elle était un garçon manqué et grâce à moi aujourd'hui elle se sent femme. Ouley ne se maquillait point, elle le détestait même, elle ne portait jamais de talons, nus pieds, ballerines et autres, on la voyait toujours avec ses baskets même quand elle enfilait une tenue traditionnelle. Elle était pauvre et je l'ai enrichi elle et sa famille. Je lui versais chaque mois un salaire, et je lui achetais moi même ses effets de toilettes car pauvre qu'elle était, elle ne pouvait même pas s'offrir un parfum de 500f. Sans gêne elle me disait qu'elle se frottait les aisselles avec un citron. Elle n'avait pas le confort de se protéger avec des serviettes hygiéniques à cause des morceaux de tissus qu'elle utilisait.

Malgré tout ça, elle était une femme digne qui se contentait de ce qu'elle avait de peu ou de moindre, et ça fait partie des caractères qui m'ont marqué et m'ont poussé à continuer notre relation qui a finalement aboutit à un mariage décevant.

Lorsque je l'ai rencontré dans mon restaurant pour la première fois, elle était juste venue prendre une tasse de café de 200f et repartir. J'avais pas l'habitude de voir un client prendre du café à 13h et dès que je l'ai vu seule , son cahier sur la table un crayon à la main sûrement en train de s'exercer, je me suis arrêté la regardant, et dès que nos yeux se sont croisés, j'ai décelé ses traits juvéniles et candides. Elle était belle naturellement. À cet instant j'ai paniqué et je l'ai clin d'oeillisé( je ne crois pas que ce mot existe, ça me plaît tout simplement).

C'était un coup de foudre qui m'avait foudroyé et m'a poussé à ne pas la laisser partir, d'où mon engagement de lui demander son numéro,défi que j'ai relevé avec succès.

J'aurai jamais cru qu'elle me ferait ça, elle m'a était infidèle d'une infidélité incestueuse. Elle aurait pu le faire avec quelqu'un d'autre juste après 5 mois de mariage, mais non, cette cromagnon, cette  salope a préféré coucher avec lui.

Ce que je ressentais cette nuit avait une telle force que si je ne l'avais pas canalisé allait finir par me pousser dans les portes d'une suicide. J'étais prêt à me suicider car ce que je venais d'assister était pire que n'importe quelle trahison, pire que la morsure d'un vampire en plein coeur.

Si ce n'était pas khassim, mon meilleur ami, aujourd'hui je serai au cimetière de yoff.

_ à quoi tu penses? Me demandait khassim en me sortant de mes rêvasseries.

J'étais venu lui rendre visite aux parcelles assainies unité 15,pour éviter de humer l'odeur de ma salope de femme.

_ rien bro, je pense que je vais la libérer. Dis-je sans effort.

Khassim roula ses yeux en guise d'incompréhension.

_ je ne comprends pas, soit plus clair. Me demanda-t-il

_ je vais libérer ouley. Je vais divorcer.

_ Makhtar arrête de dire des bêtises, réconcilie toi avec ta femme car elle n'a rien fait du tout.

Un Amour Vicieux [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant