chapitre 28

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Dégoûtée à ce qui nous arrive, je quitte la plateforme, me lève direction dans la chambre de belle maman.

Arrivée au seuil de la porte entrebâillée, je toque doucement attendant la permission de dame belle-mère. Celle ci me répondit par une douce voix que je ne lui reconnaissais pas.

_ maman, comment tu vas? Lui demandai-je en arrivant  à l'intérieur.

Elle me lança un regard neutre avant de me répondre.

_ ça va bien. Assis toi.

Elle me regardait comme si j'avais pas le droit de venir dans sa chambre ou peut être aussi elle n'en revenait pas à ma petite visite de courtoisie.

_ je voulais te demander pardon maman pour tout ce que je t'ai causé, j'ai agi d'une manière abrupte et idiote. Je ne devais pas dire la vérité car comme dit l'adage toute vérité n'est pas bonne à dire. Pour ça je te demande sincèrement de me pardonner et d'oublier tout ce qui s'est passé entre temps. Avouais-je d'une voix basse.

Allongée sur son lit, belle-maman ne cessait de me lancer des regards de pitié. Elle avait mal ça se voyait et je sentais qu'elle regrettait son acte amèrement.

Comme elle ne disait rien, je décide de prendre congé.

_ je vais dans ma chambre.

_ hey, n'est-ce pas que tu as fini de pérorer? Assis toi. Me disait-elle en se redressant du lit pour s'asseoir.

J'étais déjà debout prête à partir, je m'affaisse sur le canapé-lit et on fit face. J'avais ni peur  et je n'étais pas non plus surprise de sa réplique, c'était l'oeuvre de ma belle mère tout craché.

_ à cause de ton audace toute ma famille est contre moi, à cause de toi sale griotte que tu es mon mari m'a multipliée par zéro comme si je n'existais pas et encore comme toujours à cause de toi j'ai perdu l'estime, la confiance que cheikh avait de moi. Tu viens, dandinant tes fesses à volupté jusqu'à  les laisser  choir sur mon canapé, tu baragouines à volonté et tu souhaites que je te laisse comme ça, non ça sera trop facile. Écoute moi bien, tout ça sera derrière nous un jour et je récupérerai tout ce que j'avais perdu de ma famille mais quand ce jour là arrivera tu n'en feras pas partie car je te chasserai dehors.

_ maman, je suis venue sincèrement te demander pardon....

_ merde j'ai dit, je m'en fous de tes requêtes d'excuses, je n'en ai rien en cirer, tout ce qui m'intéresse est que tu dégages. Qu'est-ce que tu croyais, que tu avais déjà gagné ? La guerre ne fait que commencer, enregistre nos conversations autant que ça te chante je ne céderai jamais. Si mon plan A ne fonctionne pas je suis sûre que le B va fonctionner. Continue de jouer car moi je te connais parfaitement pour savoir que tu es et tu resteras une double idiote.

_ je suis désolée maman, je ne voulais pas t'offenser. Dis moi ce que tu veux pour qu'on soit en paix et je le ferai. Lui demandai-je d'une voix douce.

_ tu le sais très bien. Je veux que tu dégages, quitte cheikh, demande le divorce car l'impuissance sexuelle est bien un motif de divorce.

_ j'aime cheikh d'un amour inconditionnel. Sans sa virilité je serai toujours à ses côtés et ce n'est pas à cause de tes menaces que moi aussi je céderai. Tu dis que la guerre ne vient que commencer ? Alors que la meilleure gagne. Répliquai-je en quittant sa chambre sans attendre mon reste.

Elle ne changera jamais cette bonne femme mais qui vivra verra.

En entrant dans ma chambre j'y trouve pas cheikh et c'était mieux ainsi car j'avais besoin d'un petit repos.

J'avais pianoté sur le clavier de mon téléphone un message d'angoisse de surprise et de désolation réuni à Ouley.

_ je suis très choquée ma chérie d'apprendre ce qui s'est passé, j'ai lu la fameuse partie et j'en reviens toujours pas, tu es vraiment courageuse, mon problème c'est pourquoi tu n'as rien dit à Makhtar ?

Un Amour Vicieux [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant