_ cheikh ! Depuis quand tu es arrivé ?_ pourquoi tu évoques le nom de Babacar. Dit-il d'une voix neutre.
_ rien,rien je suis fatiguée. Répondit elle sans le regarder.
_......
_ tu es arrivé quand est-ce?
_ ça fait presque une heure. Comment va ta mère et les autres?
_ tout le monde va bien. Mon père dit que tu lui dois quelque chose.
_ ah c'est vrai, je ne l'ai pas oublié. Riait il sans effort.
_ de quoi il s'agit?
_ curieuse ! C'est entre homme. Tu n'as pas pris ton déjeuner, maman t'a réservé un plat, elle dit que tu avais l'air exténuée.
_ elle a raison. Je vais me doucher j'ai mal partout.
_ non reste là, je vais te faire couler un bain et je te laverai moi même et après tu auras droit à un massage.
_ hummmm, merci.
Se levant pour accomplir sa promesse, juste devant la porte de la salle bain, cheikh retourna ses talons pour serrer sa femme adossée à la tête du lit tellement fort qu'il a failli l'étouffer.
_ hey, qu'est ce que tu as?
_ je t'aime et je ne veux pas te perdre.
_ pourquoi tu me perdras?
Il se démit de leur étreinte, se posa sur le lit, le regard impassible, la face désolée.
_ je ne sais pas, la vie est pleine de surprises. Je t'aime ne l'oublie jamais.
Alima lui lança un regard plein d'interrogation, un regard appuyant mais doux. Elle sentait que son mari n'avait pas tout dit, qu'il lui cachait un truc sûrement sérieux mais préféra ne rien lui demander.
C'était un jeu entre mari et femme, un double jeu où chacun, peut être courrait droit à un piège.
Il lui donna un baiser chaste, ressemblant à ces baisers d'adieux. Se stoppa d'une seconde, captura encore les lèvres de sa femme déjà gonflées de plaisir, d'ivresse d'amour.
_ cheikh, ne crains rien, je t'aime, tu seras et resteras le premier et le dernier homme de ma vie.
_ merci pour tout ma chérie, je n'oublierai jamais ton assistance,ta pudeur, si je ne t'avais pas à mes côtés, jamais je ne saurai quoi faire en ces moments. Merci encore.
Des jeux de regards amoureux, pleins de confessions et de sous entendus diffusèrent dans la chambre du couple.
Alima sans perdre une seconde de plus, saisi avidement le bras de son mari le tirant vers elle pour que l'homme de sa vie s'allonge entièrement sur son corps pour que le leurs ne forment qu'un. Elle prit l'initiative, encerclant de ses jambes la taille de son mari, toujours avide de regard, leurs prunelles ne se lâchèrent guère, ils se lançaient des yeux d'Argus sans relâche. Afin de mettre fin à cette attirance dangereuse, Alima appliqua ses douces lèvres contre celles de son homme. Ils s'échangèrent ainsi un baiser appuyant, langoureux et chaste.
Chose promise ,chose due, cheikh fit couler un bain à sa tendre, l'assista jusqu'à ce qu'elle sorte de la baignoire, sécha le corps svelte mais sphérique de sa tendre avec sa serviette de bain,la souleva comme une reine avant de la poser doucement sur le lit pour enfin procéder à son fameux massage.
Un massage très bénéfique à sa tendre femme qui une fois la séance levée, a enfilé une jolie djellaba de couleur bleu foncé qui faisait sortir son joli teint parfaitement dépigmenté.