Chapitre XXIII: Un autre livre de fermé

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Il y a quelques mois je suis sortie de cette clinique du bonheur. J'ai arrêté le lourd traitement que je subissais. J'avais un nouvel antidépresseur, l'amour. Ce jeune homme si attentionné, doux, romantique faisait chavirer mon cœur. Et comme pour Mbappé, l'âge ne nous a jamais arrêtés.

J'avais repris goût à la vie, j'avais enfin réussi à me lever avec le sourire, impatiente de lire son message matinal. Le visage lumineux je lui parlais, sans arrêt sans tenir compte du danger que cela représentait, en cours. Cela me faisait du bien. Avec lui, c'était différent, irréel. Il était parfait, réellement. Il comprenait ce que je vivais parce qu'il l'avait vécu, et j'entendais sa douleur car je la ressentais aussi. Nous étions deux êtres, différents, mais identiques. La même histoire, les mêmes dates, les mêmes personnes, tout était si similaire dans nos récits que cela en devenait étrange.

Ce n'était pas juste une question de ressemblance, non, c'était bien plus que ça. J'ai grandit, j'ai grandit alors que je pensais connaître tout du monde actuel. Il m'a appris à m'affirmer, donner mon avis, le défendre, oser, parler, jouir de mes droits. Grâce à lui je suis devenue plus une femme qu'une fille, une femme qui sait ce qu'elle veut accomplir, et qui est prête à tout donner désormais.

Grâce à lui je pourrais affronter les études, la famine, la fatigue, les soucis d'argent, les problèmes d'amants, les retards, les cauchemars, la mort, la vie.

Mais tout ça c'est terminé. L'amour idyllique, éternel, ça n'existe pas. Pas de maison face à la mer en Grèce, pas de famille, plus de rêves ni de promesses. Quelques jours avant le baccalauréat tout s'est fini, 

L'air Humide Qui Caressait Mon Dos Cette Nuit LàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant