Ma gloire à tout prix...

Partie 17

𝑴𝒂 𝒈𝒍𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒂̀ 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒑𝒓𝒊𝒙...

𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 17

Je me suis réveillée en sursaut, j'avais de la sueur sur tout le corps et ne comprenait pas si c'était un rêve ou la réalité. Dieu merci c'était qu'un cauchemar.

- Ramata ? Réveille-toi s'il te plaît.
- Oui ? Qu'est-ce qu'il y'a ?
- Viens voir ! Viens s'il te plaît je crois que Housseina est morte me dit Mimi en tremblant...

J'avais laissé mon ombre au salon pour arriver en trombe dans la chambre.

- Qu'est-ce qui lui est arrivé ?
- Je ne sais je l'ai trouvée entrain de pleurer et d'un cou.p ses yeux sont devenu comme ça.

Je n'arrivai pas à la toucher ni à bouger par peur, j'avais très peur parce que je sais reconnaître un corps sans vie. Je voulais me forcer à ne pas le croire. Je ne voulais même pas que l'idée m'effleure l'esprit. Il n'y avait aucune trace du noir des yeux de l'enfant on aurait même dit que ses yeux ont toujours était comme ça. L'enfant fixait le plafond, dormait paisiblement et ne bougeait pas du tout. je voulais aussi vérifier son pouls mais j'étais incapable bref je ne voulais pas accepter cette idée !

- Qu'est-ce que nous allons faire ? Demanda-t-elle en pleurant comme si elle attendait une réaction de ma part.
- Prend Hassan et suis moi.
- Il est presque 3h du matin tu penses que ça ne sera pas mieux que nous appelons quelqu'un ?

J'ai regardé ma montre et effectivement, il était tard. J'ai dormi que quelques minutes pensais-je, qu'est-ce qui s'est passé ?

- Qui peut-on appeler à cette heure ? Je ne veux pas alarmer les gens ! Viens juste avec moi.
- Tu parles de quoi ? Tu veux dire que...
- On y va s'il te plaît.

J'ai pris ma Housseina mon cœur battant fort, je l'ai ser.rée contre moi et son corps était si frais. Elle était vraiment partie, quelle épreuve encore ?

                                       ***
                                         *

Plutôt dans la journée, Ghana.

Je suis arrivée devant la maison des sacrifices qui se trouve en dehors de la ville. J'avais rendez-vous avec Reine-mère et j'étais très en retard, c'est important c'est vrai mais moi je suis restée pour prendre soin de « mon invité ».
Le gardien me connaissant me laissa entrer sans broncher.

- Rania ? Te voilà enfin, tu m'as fait attendre pendant plus d'une heure.
- Depuis que je suis ici, je n'ai eu aucun moment pour moi, j'avais des tas de choses à régler.
- C'est normal, tu es restée longtemps à Niamey là bas !
- Oui !
- Alors, tu as eu ce que tu es partie chercher ?
- Plus ou moins !
- Hum et je suppose que c'est pour cela tu as demandé à me voir n'est-ce pas ?
- Oui en quelque sorte, je me disais que tu pouvais m'aider.
- Raconte moi tout.
- Reine-mère ? Il n'y a que toi qui puisse m'aider, j'ai retrouvé l'homme dont je te parlais et j'ai tout fait pour lui plaire à nouveau.
- C'est quoi donc le problème ?
- Je veux qu'il m'épouse, je veux être la seconde épouse de Babakar.
- N'est-il pas le mari de ton amie ?
- Si possible mettons fin à la vie de sa femme et oui, elle est mon amie. Je n'ai pas eu de problème à finir avec mes parents, elle n'est que mon amie.
- Supposons que tu sois capable de faire cela, tu ne penses pas que tu dois faire profil bas ? Tu es folle ? Je pensais que ta liberté était ce qui t'intéressait le plus ?
- Oui c'est vrai que j'ai envie d'être libre mais cet homme je le veux. Depuis mon jeune âge et récemment quand j'étais à Niamey j'ai compris qu'il n'y a plus de doute, Babakar m'attire encore plus, il ne me voit pas du tout comme sa femme mais juste un passe-temps. Babakar ne m'utilise que pour le sexe. Alors qu'il donne tout l'amour à sa femme.
- Vraiment ton histoire dépasse mes compétences, tu sais l'amour, le sincère ne peut être gagner avec de la magie ou la richesse.
- Mais c'est ce que je ne veux pas entendre, je veux qu'on me dise que j'en suis capable, que je peux l'avoir. Quelque soit le prix, je suis prête à le payer.
- Je ne te dis pas que tu ne peux pas l'avoir pour toi toute seule mais dis-toi que ça va être difficile car il en aime déjà une autre.
- Et si nous éliminons l'autre ? Et si je tu.ais sa femme ? Reine-mère, je veux cet homme, je ne sais pas comment mais il me faut cet homme.
- Cela dépasse sincèrement mes compétences comme je te l'ai dit !
- Il n'y a rien que tu puisse faire pour moi ?