𝑴𝒂 𝒈𝒍𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒂̀ 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒑𝒓𝒊𝒙...
𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 12
1mois plus tard !
La vie avait repris son cours normal et je n'avais plus aucune nouvelle de Moussa. J'ai décidé de me concentrer sur la santé de mon mari qui récupère peu à peu. Quelques jours après que nous eûmes découvert que Babakar était vivant, il avait été opéré au niveau des yeux. L'opération était jusqu'ici un succès mais aujourd'hui le médecin qui s'occupe de lui nous confirme qu'il faut un avis d'un expert à l'extérieur du pays.
- Mon amour ? Tu es déçu ?
- Tu ne vois pas tout ce qui nous arrive ? Je ne sais pas mais j'ai comme l'impression que...
- Ne finis pas ta phrase s'il te plaît.
- Que suis-je sensé faire dit moi ? Je suis revenu c'est bien, tu m'as demandé d'oublier celui qui m'a arnaqué je l'ai fait !
- Patientes encore un peu, si Dieu te mets à l'épreuve ce qu'il a d'autres meilleurs plans pour toi.
- Regarde nous actuellement. On va marcher de l'hôpital à votre clinique. C'est avec ton salaire que nous vivons.
- C'est mon salaire et non celui d'une étrangère, tu peux en disposer autant que tu veux.
- Oui je sais mais jusqu'à quand ?
- Les médecins t'ont conseillé de te reposer assez donc s'il te plaît fait ce qu'ils te disent.
- Dis-moi ? Tu as des nouvelles de tes amis ?
- Mes amis ?
- Oui Moussa et Hamza !
- Depuis quand j'ai des amis hommes moi ?J'avais le corps qui frémissait en entendant juste le nom "Moussa" Babakar fait-il exprès ?
- Ce sont...
- S'il te plaît Babakar ? Arrêtes ! La seule amie que j'ai c'est Rania et depuis maintenant plusieurs mois je n'ai plus aucune nouvelle d'elle, j'espère seulement qu'elle va bien !
- Ouais !Je ne sais pas pourquoi ou quel est le problème réel mais Babakar n'aime pas mon amitié avec Rania, il ne le cache même pas pour autant, il sait très bien que c'est ma meilleure amie.
Dès que je parle d'elle, il s'énerve et devient tendu. L'atmosphère n'est plus si morose en route. Nous avons marché pendant plus d'une heure de temps avant d'arriver. Ma gynécologue m'a dit que ça me fera du bien et j'essaie de suivre à la lettre ses conseils. Mon rendez-vous n'était qu'à 11h nous avons donc le temps.
Comme un malheur ne vient jamais seul, à la clinique, le médecin qui suit ma grossesse m'a informé que si dans la semaine à venir je n'accouche pas de moi même, ils vont devoir me faire une césarienne. Tout ce que je voulais éviter.- Qu'allons nous faire ?
- Babakar ? Je ne sais pas quand ni où mais je sais que nous allons avoir les moyens de régler nos problèmes.
- Nous savons déjà quel est le problème pour moi, c'est l'argent et nous ne l'avons pas. Maintenant le tien aussi se cumule au mien !
- En parler à chaque fois ne nous fera que stresser d'avantage.
- Je ne peux pas me taire sur cela aussi Ramata.
- Je suis convaincue que Dieu fera un miracle dans notre vie.
- Je ne vais pas me prononcer pour éviter une grosse gi.fle mais j'attends voir ce qui va advenir. Nous n'avons non plus rien payer pour accueillir nos enfants. Avec quoi va-t-on même payer ta césarienne.
- J'accoucherai de moi-même si Dieu le veut dis-je en lui titillant le doigt.
-...
- Ces enfants n'auront besoin que d'un toit, d'une stabilité familiale...
- Et aussi une stabilité financière, c'est bien beau tout cela mais il nous faut au plus vite trouver de l'argent.
- Que comptes-tu faire ?
- Chercher un prêt !En entendant le mot prêt, je m'arrête nette. Je ne veux pas qu'à cause de moi Babakar se mette dans d'autres problèmes.
- Je ne veux pas que tu t'endettes.
- Nous n'avons pas le choix. Ce n'est pas comme si tu avais fait les enfants seule, tu en fais déjà trop avec moi.
- J'ai accepté de rester avec toi dans le bonheur et le malheur.
- Depuis qu'on s'est marié, nous ne sommes que dans le malheur.
- Je t'ai à mes côtés que demander de plus ?
- ...
- Arrêtes de faire cette tête de chien bat.tu, ma mère pourra payer quelque complets aux bébés et le reste on va s'en occuper.
- Je ne veux pas déranger les gens tu sais bien !
- On a pas aussi le choix !
- J'espère que Dieu fera un miracle comme tu...nous avons tant confiance en lui.
- Je préfère cela !
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Ma gloire à tout prix...
KorkuPrologue : Après les études, nous rêvons d'avoir un travail stable, créer sa petite famille et vivre une vie heureuse. Moi, j'ai eu tout cela et bien plus... j'ai eu bien plus que ce que vous ne pouvez imaginer. J'ai eu du sang et du sang qui coul...