𝑴𝒂 𝒈𝒍𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒂̀ 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒑𝒓𝒊𝒙...
𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 20
- Babakar ? Babakar ?
- Qu'est-ce qu'il y'a encore ?
- Es-tu prêt à assumer tout ce que tu viens de dire ?
- Je l'assume déjà bien ne t'inquiète pas !
- Bien alors !Il est parti et j'ai pris mon téléphone au même moment, j'ai composé un numéro et au bout de la 3ème, la personne décroche enfin.
- Je veux la tu.er, je veux que tu tu.es Ramata et même si cela me coûtera ma vie à moi ! Elle n'a pas droit au bonheur tant que je serai sur cette terre et vivante !
***
*J'étais arrivé à la maison exténué, j'ai dormi des heures mais j'étais toujours aussi fatigué. La maison n'était pas fermée comme d'habitude sûrement que ma femme savait que je ne pouvais pas passer la nuit loin d'elle. Elle me manque. Ramata, je l'ai au fond de mon cœur malgré mon comportement de ces derniers mois. Avant même que je ne fasse l'acte ignoble, ça n'allait plus fort entre nous et quand j'ai pris du recul, j'ai très bien compris que Rania n'avait aucun intérêt à dire à ma femme que j'ai sacrifié notre fille mais elle l'a dit juste pour me signaler que je les ai abandonné. Après son accouchement, elle n'avait yeux que pour nos enfants et moi je me sentais un peu délaissé c'était pourquoi j'ai foncé la tête baissée dans le business. Je ne voulais certes pas que ma famille manque de quelque chose mais je ne voulais pas non plus revenir et que ma femme ne veuille pas de moi à ses côtés. La toute dernière fois où nous avons eu des rapports intimes date de plusieurs mois alors que moi j'aime sincèrement me sentir homme et comblé.
- Babakar ? C'est toi ? Me sortit une petite voix au fond dans le noir, j'ai sursauté de peur que ça ne soit les gens de la secte encore.
- Tu ne dormais pas ? Dis-je en voyant son visage.
- Je ne pouvais pas dormir sachant que tu es quelque part et peut-être en danger comme la dernière fois.
- Je n'avais pas le choix que de partir et je ne comptais pas rentrer dans la chambre parce que je te comprends parfaitement, je sais que je vous ai délaissé et si notre fille est morte c'est entièrement de ma faute.
- Viens ! Viens s'il te plaît, me dit-elle en me tirant vers la cuisine.Je ne sais pas ce que Ramata veut me montrer ou prouver mais elle est devenue calme par rapport à lorsque j'étais rentré du voyage.
- Je tiens à m'excuser pour ce que je t'ai dit tout à l'heure, je te promets que moi même je ne sais pas ce qui m'a pris. Après le décès de Housseina, je faisais des rêves bizarres. On peut t'apercevoir tu.er ma fille avec une dame qui était toujours de dos. Tu me connais, Babakar, je n'ai pas pu me contenir. Je suis sincèrement désolée dit-elle en mettant pieds à terre.
-...
- Dis quelque chose ?! Tu es passé voir ta mère c'est ça ? Elle t'a demandé de divorcer ? Tu vas vraiment divorcer ? Je ne veux pas qu'on mette fin à ce ménage, je veux qu'on arrange les choses. Tu m'as honoré et couverte mais moi, je t'ai juste en vindicte. Babakar, je te prie de me pardonner pour l'amour du tout puissant.
- Hey ! Calmes-toi mon amour, ce n'étaient que des rêves. Les enfants étaient avec toi pendant que j'étais en voyage tu sais bien que je ne serai jamais capable de faire du mal moins à nos enfants. Arrête de pleurer, je t'aime Ramata, je t'aime tellement que te voir ainsi me met hors de moi. Je ferai tout pour te rendre heureuse, je comprends ta peine. Je m'en veux de t'avoir laissé seule. Je suis tout aussi désolé que tu aies vécu tout cela seule et je ne suis pas parti voir ma mère. J'ai compris qu'en réalité, tout est de ma faute, si nous avons quelque chose à régler ça sera toi et moi. Les autres n'ont pas leur mot à dire dans nos problèmes de couple. Arrête de pleurer, je t'aime ! Ramata ? Je te demande pardon, je ne ferai jamais du mal à nos enfants.
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Ma gloire à tout prix...
TerrorPrologue : Après les études, nous rêvons d'avoir un travail stable, créer sa petite famille et vivre une vie heureuse. Moi, j'ai eu tout cela et bien plus... j'ai eu bien plus que ce que vous ne pouvez imaginer. J'ai eu du sang et du sang qui coul...