Partie 23

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𝑴𝒂 𝒈𝒍𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒂̀ 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒑𝒓𝒊𝒙...

𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 23

Rania

Après ce manque de respect que j'ai subit de Babakar, il fallait que je lui montre que moi aussi j'ai plus d'un tour dans mon sac. Il m'a traité de put*in et bien plus. Je vais lui montrer que je suis pire que cela. Modibo m'a déjà donné un indice sur comment réussir à m'imposer dans sa vie, c'est ce que j'ai déduit parce que je suis très intelligente, alors je vais mettre cela en application avant même que l'ultimatum posé n'arrive à échéance.

- On sort !

J'ai ordonné cela à mon chauffeur alors qu'il s'apprêtait à mettre la voiture à l'intérieur. Nous sommes arrivés devant la maison de la mère de Babakar puis je suis descendue pour le début des hostilités. J'ai sorti ma cola, cette potion magique que j'utilise devant qui que ce soit afin d'atteindre mes objectifs. J'ai mâché un petit bout et je suis rentrée. Vous vous imaginez que je n'ai pas un seul tour de magie. Je grignote partout.

- Rania ? Comment tu vas ?
- Bien maman et toi ?
- Je vais bien, ça fait bien longtemps, que me vaut l'honneur de ta présence ?

Elle tremble presque devant moi alors qu'avant le mariage de son fils, elle me détestait limite.

- Oui exactement, comme depuis mon retour au Niger, je ne suis pas venu vous voir, j'ai décidé de le faire aujourd'hui, comment va Mimi ?
- Elle va bien ! Je n'ai jamais pensé qu'après tout ce que mes enfants et moi t'avions fait subir, tu allais venir de ton plein gré me rentre visite.
- C'est du passé tout ça. Aujourd'hui, Babakar est marié à mon amie et ils ont même un enfant ensemble, ce n'est que du bonheur.
- J'ai toujours voulu avoir l'occasion de te présenter des excuses pour Mimi et même Babakar. Leurs comportements de l'époque d'adolescence surtout pour Babakar et Mimi n'était qu'une enfant.
- Non ce n'est pas grave, comme je t'ai dit maman, nous sommes maintenant une famille et Mimi avait aussi raison. Quand on habitait l'ancien quartier, j'étais toujours avec les garçons, elle n'appréciait pas cette compagnie.
- Bof ! Elle était si jeune. Aujourd'hui ça n'est pas le cas.
- C'est du passé maman !
- J'ai aussi appris le décès de tes parents, je suis navrée.
- Oui ainsi va la vie écourtai-je le sujet du décès, si je suis ici c'est pour autre chose qui me tient à cœur.
- D'accord je t'écoute.
- Maman, je sais que tu doutais de ma relation avec Babakar.
- En effet !
- Je l'ai toujours nié mais aujourd'hui je vais vous dire la vérité.

Elle m'a simplement souri avant de hocher la tête.

- Oui j'étais au courant et te trouve même assez courageuse. Tu as su taire tes sentiments face à son mariage avec ton amie.
- Courageuse ? Hum ! J'ai fait juste avec. Je n'avais pas le choix.

J'ai fait comme si j'effaçais une larme de mon œil. Elle s'est approchée en me tendant un mouchoir :

- Arrête de pleurer mon enfant, à ta place, je n'aurai pas pu supporter toutes ces années. Tu as un bon cœur. Je me demande même pourquoi c'était fini entre vous ?
- Je ne sais pas aussi, j'aimais et aime toujours Babakar mais Ramata nous a séparé, elle s'est interposée entre nous avec la complicité de sa mère. J'ai patienté le temps de Dieu et je suis convaincue que c'est cela qui est actuellement arrivé.
- Comment ?
- Je ne sais pas comment tu vas le prendre, Ramata a essayé avec l'aide de sa mère de nuire à ma santé mentale. Elle ne m'a jamais dit qu'elle connaissait la nature de ma relation avec Babakar. Maman, je ne vais pas vous mentir, j'ai décidé de prier afin que tout ce qu'elle m'a fait se retourne contre elle.
- Quelle injustice ! Quel dégoût ! J'ai toujours su que cette fille et sa mère sont d'une noirceur d'âme pas possible.
- Ma tante, Babakar n'est pas heureux dans son foyer. Je ne voulais pas tirailler avec eux deux quand ils m'ont trahi. Ce n'est pas de son vouloir cette femme est une sorcière, elle a des marabouts et charlatans qui l'aident à rendre, excuses-moi du terme mais elle veut le faire devenir mouton. Tu n'as pas remarqué qu'il ne peut rien face aux décisions de sa femme ?
- Quoi ? Et tu as laissé faire tout cela ? Mais je ne peux pas concevoir cette trahison moi. Au début j'appréciais vraiment cette fille mais plus maintenant, hier elle avait accusé Babakar d'avoir tu.é sa fille.
- Nous savons tous que c'est le retour à l'envoyeur comme on le dit. L'enfant n'avait rien demandé de tout ça. Ma tante comme elle fait de mauvaises choses, elle pense que tout le monde est comme elle alors que non ! J'ai même peur qu'elle n'entraîne Babakar. Ces temps-ci rien ne va entre eux, je crois qu'elle ne contrôle plus la sorcellerie qu'elle exerce sur le pauvre ! C'est peut-être elle qui a tu.é l'enfant et a peur d'être découverte.
- sorcellerie ? Et c'est seulement maintenant que tu me le dis ? Tu es sûre de ce que tu avances ?
- Je ne savais pas comment vous en faire part, c'est vraiment mon amie mais je ne supporte plus.

Ma gloire à tout prix...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant