Ma gloire à tout prix...

Partie 21

𝑴𝒂 𝒈𝒍𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒂̀ 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒑𝒓𝒊𝒙...

𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 21

Nb : ceci est le fruit de mon imagination, âme sensible s'abstenir !

Après mon coup de fil à l'endroit d'un très grand charlatan Peulh Modibo, il dit être marabout mais moi je sais qu'il est un charlatan, j'avisa mon chauffeur pour voyager la même nuit. Nous nous mettons en route au plus vite. Je ne peux plus attendre. J'avais déjà commencé avec beaucoup d'autres mais il est le seul à m'avoir dit le nom de celle que je veux dé.truire et même le nom de son mari alors même qu'il ne m'a jamais vu. J'ai très bien vu le résultat mais cette fois je crois perdre le contrôle de la situation. Je suis fatiguée de rester ici et ne l'avoir qu'au téléphone, je vais me rendre auprès de lui pour qu'il accélère le processus.

- Ramata est assez protégée de par sa foi mais aussi par une force que je ne saurai expliquer, vouloir lui causer du tord serait t'exposer et je ne pense pas que ça soit ce que tu veux Rania ?
- Quel est ton prix ?

Il rigole et gratte la barbe :

- Je vais prendre un énorme risque mais je vais le faire m'a t-il dit avec assurance.
- Et moi je suis prête à débourser tout l'argent du monde pour être avec son mari qui est l'homme de ma vie.
- Tu seras avec son mari et tu seras même sa femme mais le reste je ne le verrai pas.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas aussi c'est la première fois que je fais face à une situation si délicate.
- Ne t'inquiète pas pour l'argent, je vais être généreuse.
- Tu es très belle, jeune mais je vois une sombre étoile sur ta tête.
- Sombre étoile ?
- Oui comme une odeur de sang !
- J'ai tu.é et je tu.erai, ce n'est pas cela mon problème, occupes-toi juste de ma vie sentimentale.

Telle était ma première conversation avec Modibo au téléphone.

- Il reste du trajet ? Demandai-je encore au chauffeur.
- Non je ne pense pas nous arrivons dans un moment.

J'étais entrain de lire un message quand la voiture a commencé à faire des zigzagues sur le chemin. Je n'ai rien compris au début et c'est après que je me suis rendue compte que nous avons évité quelque chose mais aussi que le chauffeur a perdu le contrôle de la voiture.

- Qu'est-ce qui se passe ? Hurlai-je
- Je ne les ai pas vu, je n'ai pas vu !
- Oh mon Dieu je ne veux pas mourir, je ne veux pas !

Nous avons laissé le goudron pour continuer dans un buisson puis la voiture heurta un très grand arbre et là trou noir...

Je me suis réveillée des heures après dans un endroit très frais, tellement frais que je me demandais où c'était, tout était blanc ici. Des femmes avec des voiles étaient à côté de moi et s'apprêtait avec un tissus blanc et du musc en main.

- Nous sommes là pour prendre le corps, entendais-je.
- Le chauffeur a perdu connaissance répond une autre personne.
- La pauvre, c'était une femme très généreuse.

J'entendais des voix mais je n'arrivais pas à ouvrir les yeux ni bouger mon corps.

- Vous avez le papier ?
- Oui oui, prenez !

Le monsieur qui a pris le papier je suppose se mit à héler ce qui est écrit dessus : Rania Harouna, mettez son corps par là.

Je n'arrivais pas à croire, il vient de dire mon nom ? Dans une morgue en plus. Je comprenais mais ne voulait pas comprendre. J'ai ouvert les yeux avec difficulté, j'ai encore cligné avant de sentir une décharge d'eau très bouillante sur mon corps, je n'ai pas compris d'où ça venait, en face de moi, je me vois encore, une doublure sur cette terrasse. L'eau très chaude entra en contact  à nouveau avec mon corps qui était entrain de subir une toilette. C'est quelle magie leur demandai-je mais elles n'avaient pas l'air de m'entendre. Je suis de l'autre côté de la pièce mais entre leurs mains aussi à subir. J'ai vu ces deux femme en Hijab blanc lavaient ce qui semblait être mon corps et plus elles versaient de l'eau sur le corps plus je sentais la douleur sur moi jusqu'à la fin de la toilette. Je me suis mise à hurler, je paniquais, non, je ne peux pas être... Morte ?! Elles ont préparé le corps et c'est là que des hommes sont venus me chercher ou chercher ce corps sans vie. Comme dans un film, un film d'horreur, je suis là en face de mon corps, dans une morgue. Suis-je vraiment parti ? Comme ça ? Seigneur Dieu, je veux revenir, je ne peux pas mourir.