Partie 22

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𝑴𝒂 𝒈𝒍𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒂̀ 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒑𝒓𝒊𝒙...

𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 22

Moussa

Je suis arrivé devant la maison de Sofi, j'ai hésité plusieurs fois avant de sonner. Elle est venue m'ouvrir et j'ai remarqué la tristesse dans ses yeux, elle portait un petit short et un chemisier. Je ne dirai pas qu'elle l'a fait exprès parce qu'elle ne savait même pas que je venais.

- Moussa ? Ça va ? Vas-y entre.
- Merci ! Comment tu vas ?
- Pas très bien mais ça va !

Nous avons causé pendant quelques minutes avant que je ne rentre dans le vif du sujet.

- Comment tu vas ?
- Tu me manques Moussa.
- Je suis désolé !
- Je te jure que je t'aime et je t'aimerai toute ma vie.
- Nous ne devons pas parler de ça.
- Bien sûr que si, Moussa ?

Elle s'est levée puis est venue s'asseoir à côté de moi.

- Ta chaleur, ta personne...

Elle s'est mise à me caresser les mains, les bras et même le torse. Elle est montée sur moi en califourchon. Mon membre a commencé à durcir, nous nous sommes mis à nous embrasser et je me suis levé en sursaut pour ne pas aller plus loin.

- Nous ne devons pas faire cela.
- Pourquoi ? Pourquoi mon amour ? Tu m'aimes aussi et tu le sais.
- Je t'aime c'est vrai mais pas en tant que femme.
- Fais-moi l'amour une dernière fois et je te jure que je vais sortir de ta vie.
- Je ne peux pas, ça sera lâche de ma part.
- Je te jure que tu ne me reverras plus jamais.

Elle s'est mise à genoux et me tirait le pieds. J'avais honte, j'étais dans une impasse. Je ne savais plus comment réagir.

                                       ***
                                         *

J'étais assise devant la télé en donnant son biberon à Hassan, j'avais mal à la tête et cela depuis ce matin. Babakar est entré et m'a trouvé assise. J'avais tellement la flemme que je n'ai pas pu prier à temps. Ma tête est lourde et mes pieds comme enfournés. J'avais l'impression d'inconfort dans chaque pièce de ma maison.

- Comment tu vas cet après-midi ?!
- J'ai mal à la tête et j'ai l'impression de manquer d'air.
- C'est normal tout est fermé attends je vais ouvrir les rideaux et regarde comment tes yeux sont tout rouge.
- Tu trouves ? Dis-je en me mirant, quelques secondes aurait suffit pour que j'ai des vertiges et l'impression de voir quelqu'un s'approcher de moi. C'est une dame, à sa main, un couteau :

- Babakar ? Qui est cette dame ?
- Quelle dame ?
- Celle-là, Babakar ? Criai-je, retiens là, elle a un couteau et va me poi.gnarder !
- Quelle dame ? Qu'est-ce qui t'arrive ?

Elle a laissé tomber le couteau pour sortir un mortier de l'autre main, elle m'a frap.pé avec sur la tête. J'ai laissé tomber mon enfant. Ma tête faisait encore plus mal, j'avais des brûlures partout au corps. Babakar n'avait pas l'air de la voir. Ne supportant plus je me suis caché derrière lui qui tentait de prendre l'enfant qui lui aussi pleurait. Je suis sortie en courant de la maison avec que mon pagne et un bout de tissu qui cachait mes seins. Je suis partie, sans destination ni rien, je voulais partir loin de cette maison. En réalité, c'est mon envie depuis ce matin.

                                       ***
                                         *
Des heures avant...

J'étais dans la petite case où Modibo reçoit ses clients. Il y'avait une queue mais moi comme j'ai pris rendez-vous, je n'ai pas attendu longtemps. Il fit des dessins sur le sable et se mit à me regarder bizarrement.

Ma gloire à tout prix...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant