𝑴𝒂 𝒈𝒍𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒂̀ 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒑𝒓𝒊𝒙...
𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 29
Mimi
J'étais dans la chambre assise, sans espoir de m'en sortir. Tout ce qui me fait encore plus mal, c'est ma mère et même les autres de la maison qui accepte ce que j'endure... j'étais à bout de force quand deux hommes sont entrés et m'ont mis quelque chose au nez, je n'ai pas eu le temps de crier ou me débat.tre puis trou noir...
J'ai ouvert les yeux plus tard mais je ne voyais rien, sur mes yeux il y'a un tissu dans l'arrière d'une voiture.
- Tata ? Tata ?
C'était là la voix de Hassan, j'étais plus que paniquée de l'entendre, je ne suis donc pas seul !
J'espérais qu'il ne soit pas dans le même état que moi.- Hassan ?! Bébé ? Hassan ? Ça va ?
- Ah la demoiselle est réveillée...J'avais les mains attachées dans le dos et ne pouvait pas faire grand chose.
Je priai au fond de moi qu'ils ne nous fassent pas de mal. Ils nous ont fait sortir ensemble de la maison le petit Hassan et moi. L'enfant pleurait sans relâche et moi j'essayai de garder mon sang froid. La voiture s'est arrêtée puis ils nous ont fait descendre. Ils m'ont défait les bras. J'ai pris le petit très fort dans mes bras parce qu'il avait peur et cela se sentait.- Qu'est-ce que tu fais ?
J'ai entendu des cou.ps de feu juste derrière moi et Hassan ne pleurait plus. J'avais le cœur qui bat.tait plus fort que la normale.
- Hassan ? Hassan ?
- Tata ?! Tata ?!Il me cherchait encore plus que moi j'avais envie de le protéger. L'autre monsieur m'a enlevé le bandeau des yeux et j'ai vu un cadavre devant moi. Je tremblais de plus belle.
- Shutt calmez-vous !
- Qu'est-ce que vous allez nous faire ? Ne me touchez pas, ne nous faites pas de mal s'il vous plaît !
- Si je voulais vous faire du mal, je n'allais pas descendre l'autre. Rania a demandé à ce que je vous tu.e tous les deux mais je ne peux pas faire cela, depuis que je travaille dans votre maison tu m'as toujours respecté mais c'est votre vie ou la mienne. Je sais que l'autre n'allait jamais être d'accord qu'on vous relâche. Je ne suis pas nigérien alors je vais m'en aller d'ici. Je vais partir très loin, vous n'êtes pas très loin de la ville aussi. Fais tout pour retourner mais trouve le commissariat le plus proche ou quelqu'un qui peut vous protéger, ne commet pas l'erreur de dénoncer ta belle sœur, c'est sa parole contre la tienne. Ton frère et ta mère sont aussi en danger. Elle a perdu la tête et ne fais que tu.er, c'est son jeu favori depuis le début de la semaine.
- Mais elle n'est pas au Niger ? Elle a voyagé non ?
- Non ! Elle est de retour, elle m'a ordonné de vous amener ici et de vous tu.er tous les deux.
- Merci ! Merci pour nous avoir laissé la vie sauve.
- Je ne peux pas vous assurer que vous allez lui échapper longtemps mais je peux vous assurer que ce n'est pas moi qui vais faire ce qu'elle a demandé. Mimi ? Ne l'oublie jamais, le bien ou le mal que tu fais, tu le fais pour toi même. Tu m'as fait du bien et aujourd'hui, je ne regrette pas de te rendre la pareille.Il a pris la voiture en laissant l'autre cadavre là, j'ai pris Hassan dans mon dos et j'ai commencé à courir. Je ne sais pas ce que le petit a mais il ne pleurait plus, il ne parlait plus. Tout ce qu'il fait c'est cligné des yeux. Je me suis mise à courir, à courir comme une folle. J'étais sûre que mon frère et sa femme sont des monstres mais je n'ai jamais pensé qu'ils allaient vouloir mettre fin à ma vie ou même celle de son fils !
Ça ne devait pas m'étonner pour des mafieux. Ce qui m'intrigue c'est quand l'autre monsieur m'a dit que mon frère et aussi en danger. N'est-il pas aussi monstrueux que sa femme ? Tout était mélangé dans ma tête. Je me suis arrêtée à plusieurs reprises prise de fatigue mais ce qui m'angoissait encore plus c'est le petit qui avait l'air très traumatisé. Qu'est-ce que j'ai fait à Rania ? Qu'ai-je fait pour mériter tout cela ?
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Ma gloire à tout prix...
HorrorPrologue : Après les études, nous rêvons d'avoir un travail stable, créer sa petite famille et vivre une vie heureuse. Moi, j'ai eu tout cela et bien plus... j'ai eu bien plus que ce que vous ne pouvez imaginer. J'ai eu du sang et du sang qui coul...