Chapitre 3: Assassinat

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25 mai 2168

Ce matin là, mon réveil me sortit d'un doux et agréable rêve, avec son "Drinnnnng !" habituel.

<< Oh... Tais-toi... Soufflai-je exaspéré dans mon oreiller, par ce vacarme incessant.

À tâtons, je parvins à trouver l'objet bruyant sur ma table de nuit, et l'éteignai d'un coup sec.

- Ouch ! >>

J'entrouvrai les yeux, me relevai, puis examinai mes bras douloureux, couvert de pansements.

Je ne suis pas encore tout a fait rétabli. Enfin je me sens déjà beaucoup mieux qu'hier soir.

J'attendis quelques instants, puis décidai de m'habiller.

J'ai réussi à convaincre l'infirmière de me laisser revenir à ma chambre mais qu'est ce que ça a été compliqué... Soupirai-je intérieurement.

Lorsque je fus prêt, je sortis de ma chambre et descendis au
Rez-de-chaussée. Campés devant l'escalier, Nobuaki et Kaneyoshi attendaient mon arrivée.

<< Salut !
- Enfin ! Tu en a mis du temps. Rouspéta Kaneyoshi.
- Excusez-moi.
- Bon c'est pas tout les gars, mais on va être en retard. Il faut se dépêcher. Nous informa Nobuaki.
- Oui tu as raison. Sinon le prof va encore s'énerver. >>

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La sonnerie annonçant la fin des cours retentis. Je remballai mes affaires dans mon sac, et sortis de la salle de classe derrière mes deux amis.
La journée s'était bien déroulée, à part que je m'étais tapé de nouveau une sale note à l'entraînement, ce qui provoqua la fureur du prof.
Et Kaneyoshi avait aussi mis une raclée à un Première année, qui lui avait fait une farce avec un seau de peinture sur une porte.
Mon petit doigt me disait qu'il ne recommencerait pas de sitôt...

Notre petite bande continua son chemin en bavardant gaiement.
Cependant, à l'entrée de l'internat se trouvait un énorme attroupement, inhabituel.
Nous ne tardâmes pas à  savoir ce qui se passait, car un groupe d'énergumènes équipés de caméras ainsi que de micros, nous fonça dessus.

Journaliste n°1: << Ryû dites-nous vos sentiments lors de votre duel !
Journaliste n°2: Qu'est ce que cela fait d'être le dixième meilleur élève de
l'établissement ?!

Les journalistes commencèrent à nous encercler et à nous écraser.

- Nobuaki, tu peux faire quelque chose s'il te plaît ?! Suppliai-je alors que nous étions littéralement bombardés de questions.
- Attrapez ma main ! S'écria-t-il en guise de réponse.

On obtempéra, et Nobuaki prit son élan et effectua un bond d'une longueur et d'une hauteur prodigieuses. On passa juste au dessus des journalistes et ensuite on se réfugiea dans le bâtiment qui nous servait de toit.

- Pfiou ! C'était moins une.
Je te dois une fière chandelle Nobuaki.

Il resta bizarrement silencieux.

- Qu'y a-t-il ? M'enquis-je.
- Je ne sais pas mais quand j'ai sauté, j'ai senti vaguement, une présence menaçante...
- Ne t'en fais pas ce n'était sûrement qu'une impression. Le rassurai-je.
- Si tu le dis. Répliqua-t-il sceptique.

Je tapai dans les mains, signifiant que le débat était clos, et changeai de sujet.

- Kaneyoshi tu as faim ?
- Et comment. Je me sens capable de dévorer une voiture entière !
- Je te propose de voir qui mangera le plus alors !
- Ok ! >>

Module #RyûOù les histoires vivent. Découvrez maintenant