Chapitre 11 : Entraînement 2e jour

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<< Ne t'en fais pas... Nous avons encore du temps devant nous.
Ce sera sûrement dans très looooongtemps.
- Alors, quand je serai grand, je ferai en sorte que ça n'arrive pas !

Je sautai de ses genoux, et la regardai ravi.

- Hahaha ! Calme-toi un peu mon chéri... En tout cas, j'ai hâte de voir ça. Dit-elle en continuant de rire.

Un homme vêtu de vêtements modeste, mais qui lui donnait une belle allure, entra dans la pièce.
Il s'approcha de moi, s'acroupit et ajouta en souriant :

- Nous verrons lorsque tu ne te feras plus dessus la nuit !

Mon visage s'empourpra, et je lui jetai aussitôt un regard courroucé en protestant alors qu'il riait aux éclats :

- Papa !

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J'ouvrais mes paupières lentement, et reconnus la sensation du matelas dur de la chambre. J'étais complètement trempé de sueur. J'eus un faible sursaut quand j'aperçus le visage de Kumi qui se penchait sur moi.

<< Je vois que tu es réveillé. Tu t'es évanoui en pleine rue. J'ai eu une de ces frayeurs... Par chance nous n'étions plus très loin. On m'a aidé à te transporter, puis j'ai fais ce que j'ai pu pour améliorer ton état. Je ne pouvais pas faire grand chose par contre, à part te surveiller.

Je me redressai silencieusement, une serviette humide tomba de mon front sur mes genoux. Je me pris la tête entre les mains. J'avais une terrible migraine

- Pendant combien de temps suis-je resté inconscient ?
- Je dirais... environ une heure.

Elle m'examina, mais ne constata rien
d'anormal. Elle supposa que c'était la fatigue du moment, vu que je m'étais beaucoup dépensé.
Elle entra dans notre petite salle de bain, ramena mon pyjama, et me le balança au visage :

- Va te doucher, tu pues la sueur.
Je vais préparer le dîner. >>

Je reniflais mon t-shirt et concluais moi aussi qu'il ne sentait pas la rose.
Je lui obéis sagement.
J'allai dans la salle de bain, me désabillai et entrai dans la douche.
L'eau réchauffa mon corps, et mon esprit, me permettant au passage de remettre de l'ordre dans mes idées...

Une mère hein ? De toute façon, tout ce qui s'est passé il y a plus de 5 ans, a été effacé de mon esprit à jamais.
...
Je ne comprends pas le sens de cette comptine.
Ma mère la connaissait..
En tout cas par un quelconque moyen, le papier de la comptine est entré en possession de la famille de Kumi...

J'arrêtai le débit de l'eau, enfilai le pyjama puis retournai m'asseoir dans la cuisine.
Une odeur me prit les narines quand Kumi apporta le plat. C'était une tarte à l'allure peu singulière, où plusieurs morceaux de légumes aux origines douteuses ressortaient.

<< Euh... C'est quoi ça ? Fis-je en pointant du doigt le repas, horrifié.
- Une tarte familiale ! Répliqua- t elle guillerette. Tu as devant toi ce qu'on envie le plus à ma famille !
La tarte végétarienne "Nomura" !

Je touchais du dos de ma cuillère la texture de cette tarte. Encore pire que ce que j'imaginais...
Un frisson de dégoût me parcouru, je plaquai ma main devant ma bouche, m'empêchant de vomir. Je n'étais déjà pas fan des légumes mais alors là...

- Cache ta joie surtout... grogna-t-elle.
- En fait, je crois que je n'ai pas très faim... Je vais me coucher...

Alors que j'allais me lever, elle me retint par le bras. Les sourcils froncés et une lueur furieuse dans son regard, me firent oublier n'importe quelle tentative de fuite.

Module #RyûOù les histoires vivent. Découvrez maintenant