partie3

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***** Arrivés à la maison, je repense à mes parents, toutes les fois où nous sommes venus ici ensemble, les souvenirs me reviennent comme si c'était aujourd'hui, je commence d'un coup à pleurer comme un bébé, mon oncle vient me prendre dans ses bras pour me consoler.

TJ : princesse arrêtes de pleurer toi aussi hein où est la Salimata forte que je connaissais.

Il dit ça juste pour me réconforter mais je n'ai jamais été forte, je n'ai été qu'une fragile qui se cachait toujours derrière son père pour se protéger.

TJ: allez sèches tes larmes. Ta ta tante est allée faire des courses elle va bientôt arriver en plus j'avais oublié tu ne seras pas seule, il y a ton cousin Fadel il est juste parti en voyage pour un stage mais il sera bientôt de retour sûrement dans quelques jours, tu le connais lui il ne dit jamais rien à personne sinon j'aurai su quand exactement.

Quand mon oncle a prononcé le nom de Fadel je suis restée sourde, muette et j'ai le cœur qui bat la chamade. C'est en ce moment que je réalise que je ne peux pas être sous le même toit que cet homme. Je sais que ça ne m'aidera pas du tout alors il vaut mieux que je retourne dans ma maison.

Moi : Tonton je pense c'est mieux que je retourne dans ma maison

TJ : mais qu'est-ce qui t'arrive ? Il est hors de question tu vives seule. Tes parents ne sont plus là mais Dieu ne t'a pas laissé tu nous as nous ta tante et moi, nous sommes à présent tes parents. Ne redis plus jamais ça d'accord !?

Je dis oui de la tête apparemment je ne peux que dire oui je n'ai pas le choix.

TJ :  maintenant viens je vais t'amener dans ta chambre

J'entre dans ma nouvelle chambre qui est vraiment très belle bien décorée. Je vois que mon oncle a amené tout mes bagages, je trouve mes vêtements bien rangés, mes chaussures, mes effets de maquillage sur la coiffeuse, mes photos... Je continue à regarde mes bagages jusqu'à que je tombe sur une photo de moi avec mes parents, je prends la photo, la colle à ma poitrine et mes larmes commencent à couler de nouveau, je pleure jusqu'à m'endormir.

*DANS LA PEAU DE SOULEYMANE JULES GUEYE*

Mon nom c'est Souleymane Jules Gueye j'ai 52ans père d'un seul enfant qui n'est certes pas de mon sang mais que j'aime de tout mon cœur. Je l'ai adopté quand n'avait que deux mois, il ne connait que nous Fatima et moi, il représente tout pour nous, il est notre trésor et maintenant Dieu m'en a donné un autre, ma nièce Salimata. J'ai toujours adoré cette fille je l'aime comme si c'était la mienne,j'ai même voulu l'élever quand elle était plus petite vu que ses parents étaient souvent absents mais son père n'était pas d'accord, je le comprenais aussi elle n'avait que 5ans et je sais que ce n'est pas facile de se séparer de son enfant Fadel en est la preuve je n'ai jamais voulu qu'il me quitte une seule seconde même pas pour aller en vacance du moins qu'il aille avec moi ou sa mère.
J'ai beaucoup de chance d'avoir une épouse comme Fatima...elle est juste extraordinaire je ne comprends pas pourquoi Dieu ne nous a pas donné d'enfant je me suis tant posé la question mais Fatima elle a toujours eu foi en Dieu.
Je n'ai jamais pensé à épouser une seconde femme même si beaucoup de personnes dans mon entourage me l'ont proposé même Fatima aussi voulait que je le fasse disant que je pourrai avoir la chance d'avoir un enfant mais j'ai catégoriquement refusé jamais je lui ferai ça je savais qu'elle était sincère mais je l'aime trop pour être avec une autre femme. C'est là que nous avons décidé ensemble d'adopter Fadel qui est notre source de bonheur et maintenant avec l'arrivé de Saly on en a deux. Mon téléphone sonne et c'est justement Fadel.

Moi : allô fils ton

Fadel : oui papa comment ça va

Moi : je vais bien mon fils et toi

Salimata Sadji : Un amour immortelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant