Chapitre 21.2

102 6 103
                                    


Point de vue Érysela

Matin d'hiver,
Matin de solitude,
Matin d'amertume
Matin d'anniversaire.
Matin maudit
Ou seul les larmes on leurs places.
Ou le chagrin est maître
Et où la joie et l'allégresse n'ont plus lieux d'être.

Pourquoi j'ai des pensées aussi sombre? Je suis sensée être heureuse et sauté partout,c'est mon anniversaire quand même. Mais je n'arrive pas à sourire. Je suis toute seule à la maison. Les garçons m'ont souhaité un joyeux anniversaire,et ils sont sorties promettant de rentrer ce soir. Mia est coincée avec sa mère au magasin de celle-ci,Seven joue les baby-sitter. James est chez le médecin et Papa.... je sais pas. J'ai appelé Trey pour savoir si il pouvait venir rester avec moi mais lui aussi a des trucs à faire. Du coups je vais passée la journée toute seule. Vraiment super.
J'ai troquée mon pyjama polaire pour un pantalon gris et un pull à col roulé noir.
J'ai au fond de moi,ce sentiments d'insécurité,cette appréhension que quelque chose va mal tourné. J'ai la boule au ventre,j'ai peur et je sais même pas pourquoi. Elle est là depuis le début de la semaine et c'est sûrement ce qui m'a poussé à écrire ces lettres. Oui j'ai écrit des lettres pour chaque personne qui font partie de ma vie. Mia,Seven,Trey,Papa,Angelo,Ángel,Dolce, Jamal et même cette garce de Navia. Je les ai confiée à mon cher facteur préféré,Gaston lui faisant promettre de les envoyer dans exactement Deux ans,six mois et cinq jours. Je sais que c'est stupide comme idée mais il fallait que je le fasse,pour me rassurer. Comme ça si ce sentiment ne s'en va pas j'aurais la certitude qu'ils auront mes mots pour leur présenter mes excuses.

Deux heures que je suis dans le salon,allongée avec pour seule compagnie mon souffle,mes pensées sombres et la caméra de Mia. Je comptais lui rendre aujourd'hui mais bon,vue qu'elle est occupé je le ferais demain. Je ferme les yeux un cours instant quand la sonnerie retentit dans toute la maison. Je me lève en traînant des pieds et je vais ouvrir. À ma grande surprise,c'est Navia. Pourquoi elle est là? J'ai pas la force d'écouter ses bêtises aujourd'hui. Je m'apprête a fermé la porte quand Cette espèce de connasse anorexique entre de force. Je souffle referme la porte. Et la suis dans le salon ou elle a fait comme chez elle,et c'est tranquille installé dans mon canapé grand pied sur petit pied.

Mais vas-y fait met toi à l'aise.

Je ne prends même pas la peine de m'asseoir. Je sais pas ce qu'elle me veut mais bon. On va l'écouter quand même.

-tu veux quoi?

-bonjour Érysela,je vais bien merci de demander et toi pas encore morte? Je levais simplement les yeux au ciel avant de lui reposer toujours aussi calmement la même question. Elle souffla et se leva pour se poster droite devant moi. Elle est un peu plus grande que moi mais c'est pas ce qui va me faire peur.

-Ce que je veux.... Jamal.

-Au cas où tu l'aurais oublier,Jamal ne m'appartient pas,et il ne parle plus.

-je sais... c'est justement pour ça que je suis venue.

-Développe.

-Je veux que tu disparaisse,je veux que tu meurt,que tu sorte de sa vie et de la mienne.

-J'aurais été honoré de te rendre ce service Navia mais ce n'est pas dans mes projets de la journée. Alors merci de dégager ton gros cul de mon salon. Je la dépassais pour aller ouvrir la porte,mais ses mots eurent l'effet d'une lame à double tranchant.

-Il te déteste. Il me l'a dit,il ne veut plus entendre parler de toi. Pour lui tu n'existe plus. Ravie de ma réaction elle commença à partir mais cette fois c'est moi qui l'a retenait,elle sembla surprise.

-Dit moi... pourquoi ?

-pourquoi quoi?

-pourquoi tu me déteste ? Qu'est-ce que je t'ai fait pour que tu me vous une telle haine? Pou que tu salisse autant la mémoire de ma mère. Je veux savoir... s'il te plaît. J'ai besoin de savoir.

-tu ne m'as rien fait Érys. Tu es juste arrivé au moment où j'avais besoin de me défouler et c'est sur toi que c'est tomber. Et ta mère je l'admirait plus que tout. Quand elle est morte j'ai même pleurée que veuille le croire ou non. Si je salie sa mémoire c'est juste pour te faire mal. C'est tout.

-Merci.

-pardon!?

-Merci d'avoir été honnête.

-euh... de rien.

Elle est partie et je suis retournée dans le salon. Je me sentais d'un coup vidé et faible. Comment tu peux détester quelqu'un juste comme ça. Je comprends pas là.
Ma main se dirigea d'elle même vers mon téléphone et je l'appelais. Pourquoi ?? Je ne sais pas. J'ai juste besoin d'entendre sa voix.

Une dernière fois.

Sa sonne,et mon cœur ne cesse de battre à un rythme irréguliers. Au bout de la cinquième sonnerie il répondu. Mais il ne me laissa pas le temps de dire un mot.

"-putain pourquoi tu m'appelles ?
-je...
-tu sais quoi? Je veux même pas le savoir. Tu arrête de m'appeler ok. Je veux plus entendre ta voix. Pour moi tu n'existe plus ok. Tu comprends ça pour moi tu es Morte.
-je suis désolée
-Rien à foutre."

Sur ces mots il raccrocha. Les larmes coulaient à présent le long de mes joues. Je posais le téléphone sur la table,je monte dans ma chambre et je mets mes bottes marron et je prends mon manteau rouge. Je laisse quand même un mot au garçon pour signaler que je suis sortie. Je prends mon téléphone le fou dans ma poche,attrape un parapluie de la même couleur que mon manteau et je sors.
Mes larmes coulent toujours. Je marche doucement. Mon cœur se sert à chaque pas que je fais. Au bout d'un moment j'en ai marre. Je lâche le parapluie et je me mets à courir.
Pourquoi tout mon monde s'écroule. Je sais plus quoi faire.
Sans que je m'en rende compte je me retrouve dans le parc. Ce même parc ou il y onze ans j'ai fait sa rencontre. Le destin est vraiment un petit farceur. Je continue d'avancer vers ce lieu où pour la toute première fois j'ai posée les yeux sur lui.

Je suis près de cet arbre,j'ai mal à la poitrine. Je n'aurais pas dû courir et maintenant je me sens faible,j'ai les yeux baigné de larme et ma vue se trouble. Petit à petit mes yeux se ferme. Et je m'écroule dans la neige.

Je suis désolée
J'ai due m'en aller.
Je ne le voulais pas
Mais le moment est venue pour moi
De vous dire au-revoir
Je vous aimes et vous êtes ma famille
Tout ce qui compte le plus pour moi.
Je sais que vous n'êtes pas prêt à le faire
Mais...
Laissez moi partir.
Ce n'est qu'un au-revoir
Ce n'est pas un adieu mais un à bientôt
Je ne veux pas que vous pleuriez
Je veux que vous souriez
Que vous pensiez à moi en vous rappelant des bons moments
Des joies,des sourires.
Aucune larme s'il vous plaît
Justes des sourires je vous en pries.

The Day I Loved YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant