Chapitre 12

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— Est-ce que je peux savoir pourquoi je suis convoqué au moins ?
—Euh... Bah le père de Gabin est ici et il est pas content du tout... Et nous avons appelés ta tutrice...
— Super ça sent le règlement de compte !
— Si tu n'as rien fait tu n'as rien à craindre.
— Mais je n'ai rien fait toute ma classe là vu j'ai juste évité de prendre un coup de poing dans la gueule en mettant ma main ! C'est pas de ma faute si son poignet a claqué et puis merde pourquoi ça retombe sur moi ?
— Je ne sais... Écoute t'es un bon gamin, on n'a jamais rien eu à te dire... ça va aller t'inquiètes !
— Facile a dire !
Il me déposa devant le bureau, j'entendais déjà les échauffements. Je re frappa et j'entrais sans attendre la réponse.
— Vous vouliez me voir ?
— Oui entre, tu connais déjà monsieur...
— Oui...
— Est-ce que tu te rends compte de ce que tu as fait à mon fils ?
— Est-ce que vous vous rendez comptes de ce que je vis a cause votre fils depuis quelques années ?
— Et bien quoi, c'est un peu ta faute non ? C'est toi qui  l'a voulu !
— Et qu'est-ce que j'ai voulu ?
— Ne joue pas à ça ! Tu sais très bien de quoi je parle !
— Et de quoi parlez vous ? Du faites qu'Elijah est homo ? Mais enfin c'est quoi votre problème ! L'homosexualité n'est pas un crime. Se sont des personnes normaux, vous croyez ça normal qu'elles se font luncher, harceler et parfois même tuer à cause de gens comme vous ?
— Madame Raine, si votre fils aurait vraiment voulu être tranquille il avait cas rentré dans les codes de la société ! Il n'y a pas de place pour ça !
— S'il vous plaît !? Je ne tolérerais aucun propos homophobes et déplacer dans mon établissement !
Franck tapa du poing sur la table et tout le monde fit silence. J'enclenchai l'enregistreur, j'allais pas en rester là et il me faut des preuves pour le père de Samia mais aussi pour le rectorat !
— Elle est bien bonne celle là ! Depuis quand vous vous préoccupez des propos homophobes ?
— Nous interdisons et punissons quiconque tiendra de tels propos.
— Ah ! Mais alors dites voir, croyez vous normal qu'une personne qui me harcèle depuis le collège car je ne rentre pas dans les codes de la société se retrouve encore dans la classe ? Croyez vous normal que quand je viens au lycée je me fasse insulté par des propos homophobes ? Et surtout que vous, vous vous permettez de venir me dire « n'hésite pas à en parler » mais rien ne change !
— Je vous avais déjà expliqué que ça ne marchait pas comme ça monsieur Raine.
— Alors ne dites pas que vous interdisez les propos homophobes ça ne marche pas comme ça ! Maintenant j'aimerais savoir la cause de ma convocation.
Le père de Gabin marmonna quelques choses et Charlie le regardait avec dégoût puis elle regarda son frère, elle avait tellement de colère en elle que je ne peux m'empêcher de la sentir. Je posais ma main sur l'avant bras de Charlie pour tenter de la calmer.
— Très bien... Je t'ai convoqué pour parler de ton comportement de tout à l'heure...
— C'est inadmissible comme comportement ça mérite le renvoi !
— Monsieur, ce n'est pas à vous que je parles donc vous êtes prié de vous taire !
Le regarde injurieux, le père de Gabin souffla et finit pas se taire.
— Qu'est-ce qu'il vous faut de plus ? Je dois encore raconter ce qui c'est passer ? Très bien ! Ouvrez grand vos oreille ou aller les nettoyer vous entendrez mieux ! C'est valable aussi pour vous !?
Il me regarda avec tellement de haine que je sus qu'il voulait m'en mettre une.
— Pour la seconde fois je vais répéter. Je suis arrivé dans le couloir tout le monde était là donc j'allais me ranger dans le fond car il y avait trop de monde devant. En y allant je suis passé devant Gabin, je l'ai ignoré comme d'habitude alors il a commencé à me faire des remarques sur mes yeux et mes cheveux. Je l'ai ignoré encore une fois et il m'a poussé violemment, je lui ai dit d'arrêté il a voulu lever la main sur moi alors je lui ai dit que si il me frappait il le regretterais. Alors il l'a quand même fait j'ai mis ma main de façons à ce que le coup tape dedans. J'ai entendu un bruit et il s'est mit a hurlé de douleur. Toute la classe est témoin je n'ai pas cassé le poignet je juste mis ma main entre mon visage et son poing. Vous aurez voulu quoi que je me laisse faire sans éviter de me prendre un coup gratuit ?
— Oh mon dieu... Et donc pour vous il a fait exprès ? Nan mais sérieusement dans quelle monde on vit, il aurait dû se laisser frapper ? Et vous monsieur le principal vous êtes encore plus pitoyable que les autres ! Vous cautionnez en faisant tout une histoire alors que c'est Elijah la victime !
Charlie explosait littéralement de colère et de haine.
— Nan mais enfin regardez le, il a un physique dérangeant c'est normal qu'on lui fasse la remarque, Elijah regarde toi dans un miroir enfin, au lieu de t'affirmer et venir te plaindre ensuite soit normal et fait toi tout petit.
La s'en était trop, j'avais envie de l'étouffer... Son noeud de cravate se serrât et il commença à s'étouffer. Et merde je perdais le contrôle ! Je tentais de me calmer et il réussit à desserrer son noeud.
— Monsieur est-ce que ça va ?
— Bien sûr que ça va il s'étouffe avec toutes les conneries qu'il balance à la minute pas étonnant ! Ah et vous irez dire que c'est Elijah qui vous a étrangler aussi tant qu'à faire hein nous sommes deux témoins cette fois.
— Ça va... Ça va mieux... Je... Je n'en resterais pas là !
Il se leva et parti en furie. Ne restait plus que Charlie Franck et moi.
— Alors la... Franck tu me déçois... tu n'as même pas idée !
— Le gamin a le poignet en miette ! Excuse moi de vouloir savoir le fin mots de l'histoire...
— Ah alors ce que la déléguée a dit ne compte pas ? Ce que la classe a vu ne compte pas ? On est 35 dans la classe et 33 élèves confirme ma version seulement 1 dit le contraire ! Enfin merde, tu sais quoi j'ai tout enregistré et tu vois je vais foutre la merde comme jamais. Tu ne veux pas bouger ton cul et bien regarde tu vas payer aussi !
— Elijah calme toi...
— Non je me calmerais pas, il fait croire n'importe quoi tout retombe sur moi ! On le croit lui et moi alors putain mais déjà au collège je me suis plains c'est même écrit dans mon dossier scolaire ! Alors non trop c'est trop j'irais voir le père de Samia pour lui dévoiler les vices cacher et j'irais au rectorat ! Tu n'es qu'un incapable, foutu de rien faire ! Charlie récupère mon dossier c'est fini je viendrais plus ici...
— Elijah, Charlie... Ne faites pas ça !
— Oh tiens regarde bien !
— L'établissement en soit c'est pas un souci, mais par contre le principal c'est une merde ! Charlie quand il viendra chez nous, je souhaiterais ne pas être là ! Je ne veux plus le voir...
Je me leva en larme et reparti en direction de la classe. Charlie quand à elle resta et engueula son frère comme jamais j'avais pu l'entendre... Pas de tolérance pour des propos homophobes mon cul ! Devant la porte je toquais et entra.
— Excusez-moi, est ce que je peux parler à la classe ?
— Ça ne peu pas attendre ?
— Non ! Samia tu donneras ce que je vais t'envoyer à ton père... je quittes le lycée !
Toute la classe et le prof furent choqués
— Très bien, est ce que je peux faire quelques choses pour t'aider ?
— Et bien... c'est une cause perdu, le principal dit ne pas tolérer des propos homophobes... c'est faux ! Dans le bureau et dans l'enregistrement que j'ai fait tu comprendras... je ne reste pas dans un lycée où les personnes comme moi ayant des problèmes de harcèlement ne sont pas écoutés, ou ont te dit d'en parler sans que rien ne change ou ont te dit clairement que tout est faute !
— C'est honteux, Elijah pourquoi dis-tu ça ?
— C'est... la triste réalité monsieur... C'est pourquoi je pars !
— Très bien, Elijah si je peux faire quoique se soit pour t'aider je le ferais... Je pensais travailler dans un lycée où l'excellence ne laissait place qu'à la réussite mais je me suis trompé... l'excellence de la bêtise humaine çà c'est sur !
— J'envoie de suite à mon père, t'inquiète Elijah on est tous avec toi nous sommes tous témoin.
Je ne me sentais pas bien, la tête me tourna subitement et un mal de crâne arrivât vite... Je sorti de la classe en me massant les tempes rien y faisait, la douleur je partais pas.
— Aller vient Eli, on a du travail ! Est-ce que ça va ?
Charlie était déterminée à faire payer au lycée la discrimination et tout le harcèlement dont j'ai été victime sans que personnes ne lèvent le petit doigt.
— Ouais, ouais... Je... Juste un mal de crâne à cause des débiles c'est tout...
Elle rigolait mais c'était un rire emplie de colère. En rentrant je filais vite dans la salle de bain à la recherche d'un Doliprane que j'avalais d'une traite... J'espèrerais que le mal de tête passerai mais pas de chance il était encore présent ! Ce n'était pas un mal de tète normal... Je le sentais quelque chose provoquait mon mal de tête.
— Tu devrais aller t'allonger mon chou t'es tout pâle.
— Je...Ça fait mal...
Je m'écroula à genoux, mes yeux commençaient à me piquer.
— Elijah ! Tu veux que l'on aille au urgence ?
—... C'est pas un mal de crâne ordinaire... c'est comme si quelque chose essayait de rentré dans ma tête... j'ai l'impression que mon crâne va exploser tellement j'ai mal !!
Charlie s'approcha et vint mettre sa main sur mon front pour voir si j'avais de la fièvre... Puis elle vint me soulever un peu pour me permettre de me mettre sur le sofa. Je respirais profondément, me concentrant sur moi même, mes battements de cœur, ma respiration et même la douleur. Le mal de tête s'atténuait petit à petit...
— C'est bon... Ça va mieux... Est-ce que tu es entrain de faire une lettre pour le rectorat ?
— Dans le mille Eli ! Je vais montrer à mon frère qu'il ne faut pas me chercher avec des propos pareil ! Par contre tu y as été un peu fort avec Richard...
— J'ai pas fait exprès... Je m'en suis rendu compte quand j'ai vu son noeud se serrer... j'aurais pu lui brisé la nuque. Charlie, si tu savais j'en mourrais d'envie mais je me suis pas bien contrôlé... Je suis désolé...
— Il l'a bien mérité ce connard ! Tel père tel fils tu me diras, mais pour Gabin tu...
— J'ai juste bloqué son coup mais j'ai intensifié l'impact du coup et je l'ai renvoyé... donc enfaite j'ai fait quelque chose, mais c'est pas une raison pour me laisser frapper tout le monde m'a vu mettre ma main entre mon visage et son poing. J'ai même pas serré et après il a hurlé....
— Je ne vais pas t'engueuler pour ça, à ta place j'aurais fait pire. Mais bon évite de te servir de tes pouvoirs comme ça... utilise les quand c'est nécessaires... même si j'aurais aimé voir ça !
C'est vrai je pouvais me venger autant que je le voudrais, j'aurais pu les écraser par la simple force de mon esprit je pourrais faire plier tout le monde à ma volonté. Mais je ne suis pas comme ça... un jour le karma les rattraperont et leurs feront payer leurs incompétences. J'avais eu du mal à me contrôler et mes pensées avaient été assombries par la haine... je ne voulais pas ressentir ces émotions là...
— Je sais Charlie, Arnaud et Nara me l'ont déjà dit...
— T'es sûr que ça va mon chou ?
— Ça recommence... Mais....
Cette fois la douleur était revenue j'hurlais tellement c'était devenue insupportable... Malgré l'a douleur, je sentis que quelqu'un tentait d'entrer en contact avec moi...
— Elijah !
— Attend... Je sens quelques choses...
Je respirais avec difficulté, mais je tentais de me concentrer sur cette sensation.
Elijah... Tu m'entends...
— Arnaud !? Mais... qu'est-ce que...
— Oh mon beau, si tu savais comment ça fait du bien de t'entendre... Je suis terriblement désolé d'être parti...
— Oui... Tu peux l'être ! Est-ce que je peux savoir pourquoi ?
— Je... Je... Ecoute, je tiens beaucoup à toi. J'ai eu tellement peur quand je t'ai trouvé dans le jardin... tu ne bougeait plus ! Tu étais devenu tout froid limite sans vie... Je... Je me suis attaché à toi...
— Ah ouais ! Attaché à moi, nan mais elle est bonne celle là tu es parti comme ça sans même prévenir ! Pauvre idiot maintenant tu me dis que tu tiens à moi ?
— J'ai déconné je sais... Je suis qu'un pauvre con... J'ai eu peur de mes propres sentiments...
— Eh beh pour un protecteur tu es sacrément petochard. Je t'interdit de te rabaisser, je ne supporte pas les lache qui n'assume pas leurs actes !
— Je sais... pardonne moi... j'ai fauté et je m'en veux tellement...
— Ça me donne toujours pas la raison de ton départ, la raison du fait que tu ne donne aucun signe de vie !
— Je suis parti parce que je me sentais responsable de ce qui c'était passé... Quand j'étais petit j'ai perdu mes parents dans un accident, je me suis senti responsable de leurs morts... Tout comme je me sens responsable de ce qui t'es arrivé. Si je ne t'avais pas laissé seul....
— Je ne suis pas mort ! Et puis je me suis réveillé. Je ne comprend pas pourquoi tu n'es pas revenu ?
— J'avais besoin de me vider la tête...
— Je ne comprend toujours pas... Je ne te comprend pas enfaite, certes tu as perdu tes parents mais je ne vois pas le rapport !
— Elijah s'il te plaît... pardonne moi...
— Je sais pas si je pourrais te pardonner d'avoir été lâche comme ça ! En me réveillant je voulais qu'une chose c'était te voir, je n'espérais qu'une chose c'est que tu me prennes dans tes bras... Mais tu me manque trop alors disons que je veux bien y réfléchir.
— C'est à dire que tu veux encore de moi ?
— Peut-être mais que ce soit clair, si jamais tu as des peurs ou des craintes parles-en moi au lieu de tout garder pour toi compris !
— Oui promis ! Je vais bientôt rentré, si tu veux je peux venir te chercher pour qu'on aille chez moi...
— Non, je suis pas d'humeur... cette fois c'est à toi d'attendre que j'aille mieux. Puis d'abord pourquoi tu me contact de cette façons ça fait un putain de mal de crâne !
— Je voulais sentir ta présence... par téléphone c'est pas pareil et je suis désolé de te donner une migraine...

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