Chapitre 62 : Mariage Partie I: Oui !

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Chapitre 62:

Il y avait eu dans cette répétition de la cérémonie une vive émotions qui les avaient saisi. Un peu comme-ci, en plus des préparatifs,  cela leurs avaient fait prendre conscience que dans peu de temps ils seraient bientôt mariés. L'agitation qui après cela habitaient leurs deux cœurs unis, les rendirent encore plus fébrile et impatient. Mais trois jours à attendre cela peut-être long, et court à la fois.

En premier lieu le manque de l'autre à la nuit venu, la privation de ne pouvoir ne serait-ce que ce blottir l'un contre l'autre, leurs rendaient la vie un peu compliqué. Sanji arrivait à prendre son mal en patience en se disant constamment, que plus l'attente était longue mieux se serait. Mais parfois il lui arrivait dans un excès d'agacement de s'envoyer bouler mentalement, en se disant à lui même, qu'il n'était qu'un petit crétin pour avoir eu l'idée de valider un tel parie stupide.  Dans ces instant-là, son regard se faisait plus vague comme perdu dans le lointain, alors qu'une moue boudeuse se dessinait lentement sur ses lèvres. Alors pour occuper son esprit il cherchait à accomplir n'importe quel préparatif comme la confection des multiples décorations qui seraient à installer sur les lieux du repas de mariage. Où bien encore il se jetait à corps perdu dans les repas du soir ou du midi, ce qui n'était pas pour déplaire ses commits qui le voyait à lui seul abattre le travail de 10.

- J'ai l'impression d'être en vacances quand il fait ça, avoua l'un d'entre eux à un autre, qui se mit à rire mais était malgré tout d'accord avec son collègue. 

D'autre fois c'était Law, qui quand il ne travaillait pas cherchait à l'occuper d'une quelconque manière, où même Zeff qui venait le voir et de son ton un peu bourru lui demander de se calmer ! Plus les jours avançaient et plus un stress commun à  ceux qui vivent ce genre d'événement s'élevait en lui.

L'agacement de ne pas avoir Sanji dans ses bras à la nuit tombé était beaucoup plus visible chez Zoro , dont le regard  assassin et la mine revêche ne rendait la conversation avec lui que plus difficile. Kidd dans ses cas-là, se montra être un bon allié et de se fait un bon témoin, car lorsqu'il percevait chez son copain de chamaillerie une sorte d'aura désagréable à voir et à subir. Il l'emmenait se défouler avec lui, dans la salle d'entrainement, ou il pouvait se taper dessus joyeusement durant des heures afin d'expulser toute cette nervosité qui était présente chez le sabreur.

Depuis que Marco avait fait la leçon à Kidd, et depuis que ce dernier avait entendu Luffy l'humilier en lui disant " même moi j'ai compris", sous entendant par là qu'il était encore plus stupide que lui. L'homme à la chevelure rouge et au regard inquiétant prenait sur lui pour lutter contre ses envies constante de provoquer et taquiner Zoro, pour se décider à agir enfin comme un " ami". Ce mot pourtant n'avait qu'une vague résonance à ses oreilles. Non pas qu'il pensait n'avoir aucun ami au refuge, et qu'il se fichait des membres de son groupes, mais avoir un ami " proche " ...pour pas dire " Meilleur ami" n'était pas un concepts évidement à comprendre, chez ce grand gaillard qui avait eu une vie bien compliqué, et surtout très solitaire avant d'arriver ici.

"Des amis ça parle, ça ne fait pas que se taper dessus."

Law lui avait dis ça, avec son beau regard gris fixait sur son visage boudeur à cet instant ! Parler autrement qu'avec ses poings et oser ne pas se cacher derrière son humeur grognon et son esprit bourru, lui demandait beaucoup d'effort. Mais en se forçant un peu, il arrivait un peu plus à discuter avec Zoro, le soir à la nuit tombé juste avant de dormir. Au début l'exercice il avait  sans douté été un peu trop loin dans les confidences, et Kidd avait bien senti que le vert était peu réceptif à ses divulgations sur sa vie intime avec Law. A présent ils leurs arrivaient de parler de tout sans êtres mal à l'aise, et cela était sans doute possible parce que la pénombre de la nuit ne les forçaient pas à se regarder et donc à assumer cette amitié qu'ils étaient entrain de créer entre eux. Dans le noir, ils étaient comme seul parlant à un écho qui ferait autre choses que répété bêtement ce qu'ils disaient... mais au moins ils parlaient.

Un monde qui change. Tome I [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant