Un monde qui change. Tome I [Terminée]

Chapitre 47 : Assumer ses choix.

( Ce chapitre contient une scène lemon,🍋🍋 vous êtes prévenu. Merci de garder un langage poli. )

Chapitre 47:

Si Kidd avait paradé comme un paon en sortant de l'infirmerie avec Law et leurs fils, après l'accouchement de son compagnon. L'homme aux trois sabres ne fut pour une fois, pas bien différent du géant aux cheveux rouge. D'un air un peu atterré, son Cook l'avait observé du coin de l'oeil, marcher en bombant le torse. Dans l'une de ses mains il tenait le transate dans lequel la petite Suzie n'avait pas bien mis longtemps avant de s'endormir. Chemin faisant, ils avaient été arrêté plusieurs fois, par les habitants curieux de voir cette nouvelle petite habitante qui détendu au maximum ne semblait en avoir rien à faire de toutes ces personnes venues la voir, avec des " ooh," et des " Aah" d'admiration. Parfois un petit commentaire amusé, se faisait entendre sur la particularité de ses sourciller. En entendant cela Sanji fronçait les siens avec agacement. Pas question, pour lui que sa fille subisse les moqueries, qu'il avait enduré quand il était gamin. Et puis cela le mortifiait déjà bien assez de lui avoir légué, cette particularité physique et dont il était assez complexé.

- Oh..euh, mais ça ne se vois pas tellement, essayait de se rattraper certain, en voyant son visage devenir peu aimable à chaque fois que la remarque tombait.

Un peu agacée, le blondinet ne répondait rien et se forçait un peu à sourire. Dans un mouvement de tête bref, il demandait à son compagnon de reprendre le chemin, les menant à leurs chambre. Ses mains étaient enfoncées dans ses poches, ses yeux braqués sur ses pieds, et la tête basse. Il se surprenait deja à espérer que plus tard sa fille, ne développe pas tout comme lui, une espèce de complexe vis à vis de ses étranges sourcilles, dont la forme étaient pour le moins original. Cela lui rappela vaguement sa sœur, qui en était dotées elle aussi, mais qui à l'inverse de lui, du moins dans ses souvenirs, semblait plus indifférente à leurs formes étrange.

- Ne t'en fais pas pour ça, l'interrompit dans ses pensées, le sabreur au beau milieux du couloir où ils marchaient, en luis offrant un sourire confiant. Laisse les donc parlers.

- Hmm..je sais que je ne devrais pas m'arrêter sur ça, reconnu le cuisinier en glissant ses doigts dans ses cheveux d'or toute en relevant la tête, mais j'espère qu'à l'avenir ça ne la dérangera pas et..

- Si tu lui montres l'exemple en te fichant de ce détail physique, exposa Zoro en regardant son bébé dormir profondément, elle en fera de même !

- Oui, tu as sans doute raison , admit Sanji.

Enfin, ils entrèrent dans leurs chambre, et sur l'instant le blondinet fut plutôt consterné par le bazar ambiant qu'avait laissé Zoro durant son absence. N'étant resté que quelques jours à l'infirmerie, le bretteur avait semble t-il décidé durant son absence, de vivre dans le bordel le plus absolu. Il n'avait pas vraiment pris la peine de faire le lit, de ranger ses affaires qui trainaient partout au sols, ni même de laver celles qui étaient sales. Agacé, Sanji attrapa le transate des mains de son Alpha, puis le regard à demi irrité..car il eut soudainement l'impression d'être la " boniche " de monsieur. Il lui ordonna....

- Range ce foutoir ! Non mais sérieux, on dirait qu'une bombe viens d'exploser dans notre chambre...T'aurais pu faire un effort, tu crois pas ?

- Oh, ça va, ce n'est pas grand choses, quand même ! Répondit vaguement le vert, comme si il ne voyait pas vraiment , où était le problème.

Le regard assassin qu'il reçut en guise de réponse , lui fit clairement comprendre que son " pas grand choses " s'était déjà trop. Aussi, sans plus rien dire de plus, le cuisinier alla coucher sa petite dans son tout nouveau lit, avec qu'il le veuille, ou non son Alpha sur les talons. Il entra dans la petite chambre, toujours aussi impeccable, puis dans le confortable petit lit douillet, il coucha son bébé, qui ne fût même pas perturbé un seul petit instant. Un peu comme si , le monde pouvait s'écrouler et qu'elle en resterait toujours aussi indifférente. Après avoir déposé un baiser sur le front de l'enfant, les deux tout nouveaux parents, retournèrent de leurs côtés nuit sur la pointe des pieds. Debout au milieu de la pièce les bras croisés au dessus de son ventre encore assez rond, le cuistot attendait en vain que son fiancé se bouge les fesses, pour nettoyer ce bazar, auquel Zoro semblait totalement indifférent.