Un monde qui change. Tome I [Terminée]

Chapitre 65: Souvenir d'un frère et d'une sœur.

Chapitre 65:

A n'en pas douter, le château des milles beautés portait bien son nom, car dès qu'elle avait mis les pieds là-bas la désormais Reine était tombé sous son charme centenaire. Les jardins et la végétation luxuriante, les multiples fontaines, ainsi que l'architecture de ce château assez âgé lui avait plu immédiatement et avait su en un quart de seconde séduire son coeur. Très vite Reiju avait su prendre ses marques et avait espéré dans un coin de sa tête que son royal époux s'y plaise autant qu'elle, pour y demeurer à l'année.

Mais très vite ses espoir avait été déçu, car quelques semaines après le couronnement, et surtout à cause d'un incident qu'il y avait eu dans le bureau d'Alban avec Sabo et Lucci, le roi avait tenu absolument à retourner du moins pour l'automne et l'hiver arrivant au château céleste, ou il se sentait plus en sécurité. Avec le coeur gros et la déception de devoir à nouveau regarder le triste paysage des pins blanc de la fenêtre de sa chambre, Reiju avait vu la cour se préparer dans un grand remu ménage à retourner au château ou elle avait espéré ne pas remettre les pieds trop rapidement. Là-bas elle devrait à nouveau avoir à faire à son père, ainsi qu'à ses frères qu'elle croisait plus régulièrement qu'au château des milles beauté qui était assez vaste pour qu'elle puisse avoir le plaisir de se priver de leurs visions. Là-bas les messes-basses allaient recommencer et le jeux de trahison et des soutient reprendrait comme si ils ne s'étaient jamais interrompu.

Mais plutôt que de continuer à s'apitoyer bêtement sur son sort car après tout cela ne changerait rien. Reiju voyait en se paysage peu agréable et à cette vies dans ce " manoir " des plus lugubres un bon moyens pour elle de ne pas trop se divertir, et de commencer à gagner la confiance et le soutient des ministres et nobles de la cours. Afin qu'à long terme ils la soutiennent tous dans son envie d'améliorer les conditions de vies des êtres à part dans tout le pays. Étant loin d'être une idiote Reiju savait aussi que convaincre son mari que les êtres à part n'était pas dangereux serait un véritable tour de force, aussi décida t'elle d'y aller très lentement plutôt que de l'affronter bêtement de face. Elle devait passer par des sous entendu et laisser le chemin se faire seul dans l'esprit du roi, afin que ce dernier ait toujours l'impression que l'idée venait de lui.

Enfin si un jours cette idée lui venait....

Pourtant ce que la jeune femme ignorait ou du moins avait oubliée, malgré le fait que Alban lui en avait déjà parlé lorsqu'elle se préparait pour son couronnement, c'est que son royal époux avait d'autre projet pour elle. Aussi fut-elle un peu surprises lorsque dans la voiture de luxe les ramenant au château céleste Alban lui dise ceci.

- A partir de ce soir ma belle Reiju, nous passerons toutes nos nuit ensemble afin qu'au plus vite nous mettions un héritier en route !

Surprises sur l'instant, la jeune femme avait cru sur le moment se prendre un coup sur la tête. Étonnée plus qu'elle ne l'aurait cru, elle s'était entendu pousser un petit souffle d'étonnement en entendant de telle paroles qu'elle avait pourtant déjà entendu. Néanmoins afin de toujours dissimuler auprès de cet homme qu'elle avait de plus en plus de mal à détester et à ne pas aimer, elle  arriva à garder un sourire discret mais agréable à regarder sur son visage. D'un mouvement gracieux de la tête elle avait répondu à l'affirmation d'Alban en prenant pourtant la peine de faire une demande, qu'elle ne pouvait se contraindre à garder sceller derrière ses lèvres.

- Majesté, puis-je vous demander une faveur ? Lâcha t-elle en essayant de son mieux de garder son calme.

- Tout ce que tu veux ma reine, répondit Alban qui inconsciemment massait son épaules douloureuse. Je t'écoute.

- Si un jours je mets au monde un héritier, je tiens à avoir mon mots à dire quand à son éducations. Je ne veux pas qu'il ou elle soit confié à des personnes que je ne connais pas, je veux m'occuper de lui ou d'elle comme bon me semble sans avoir, l'étiquette qui règne en maitre sur le château sur le dos...Je ne veux pas entendre " une reine ne doit pas.." ou bien encore " une reine ne peu "...Je veux m'occuper entièrement et pleinement de nos enfants.