Un monde qui change. Tome I [Terminée]

Chapitre 73: Voir en direction de demain.

Chapitre 73:

Lorsqu'il avait perdu ses parents il y a de cela un peu plus d'un ans et demi au par avant, Zoro s'était promis de ne plus vivre une choses aussi atroce. Du moins, s'était-il dis plus jamais il ne laisserait quiconque lui prendre ceux qu'il aime. Et pourtant un désespoir quasi abyssal l'avait englouti lorsqu'il avait vu son amant et époux inanimé au sol, son corps martyrisé et son coeur ne battant plus. La peine, la rage, la tristesse, tout ses sentiments avaient tournés en rond dans son esprit à une telle vitesse qu'il crut  basculer dans la folie la plus profonde. L'idée de vivre sans Sanji, lui était tout simplement impossible, son coeur lentement se brisait une mille morceaux impossible à reconstituer. Autour de lui, il avait entendu les pleurs de ses amis, le désespoir de Law qui pleurait dans les genoux de Kidd, en répétant qu'on ne pouvait pas encore lui infliger ça !

Oui c'est vrai, Zoro en avait entendu parler, ou du moins avait-il vaguement entendu dire que Law enfant avait eu une petite sœur qui était décédée de maladie. Ensuite c'était...c'était quoi son prénom ? Zoro l'avait oublié, mais il était sûr et certain que c'était la personne qui avait élevé Law  à la mort de ses parents qui était décédé...son tuteur , sa sœur, ses parents, peut-être que pour lui aussi ça faisait un peu beaucoup comme perte. Le sabreur en avait parfaitement conscience, un pur et franc lien fraternel unissait son époux et le médecin en chef du refuges. Aussi jugeait-il sa peine presque aussi grande que lui.

Mais le désespoir qui était entrain de le faire crever à petit feu, sembla s'interrompre dans une vision divine. Du corps martyrisé de son mari s'était élevé une lumière , chaude et aveuglante. Comment un tel prodige était-il possible ? Lui le septique profond dans tout ce qui concernait " dieu " et autre choses du même calibre avait fini par supplier à genoux le nez presque collé dans la boue, le retour à la vie de Sanji. Son amour pour lui était si fort, si immense, que respirer sans qu'il ne soit près de lui, était pour lui comme une tromperie faite à son égard ! Comment vivre sans son coeur ? Comment marcher sans son âme, et comment avancer sans lui à ses cotés tout simplement. Cette déesse ou du moins ce fragment qui logeait au coeur de l'âme de son bel amour, avait su emmagasiner assez de force , pour lui redonner une petite flamme de vie. Un petite flamme d'espoir pour lui...

" Je suis désolée d'être aussi peu généreuse...."

Oui, c'était peu, mais aussi beaucoup à la fois ! Car en lui redonnant son amant, elle le sauvait lui aussi d'une mort pleine de désespoir, car jamais il n'aurait pu survivre sans Sanji. Elle avait aussi assuré  en faisant cela, un avenir avec ses parents pour la petite Suzie.

Lorsque ses beau yeux bleue s'étaient ouvert à nouveau , un sentiment d'incrédulité avait saisie Zoro durant 10 secondes, qui pourtant lui avait semblé une éternité. Son coeur sous la paume de ses mains battait de nouveau, un sourire quoi qu'un peu faible, ornait son visage malgré la douleur qu'il ressentait un peu partout. De l'amour à nouveau se mit à déborder de chaque pore de la peau du sabreur, et avec précaution il l'avait serré contre lui, juste pour le sentir vivre et respirer , et ainsi se rassurer. Autour d'eux, des " hourra " et des " youpi " avaient tonné comme un coup de tonnerre assourdissant. Les habitants du petit village  qu'ils avaient sauvé, s'était sentit soulagé de ce miracle qu'ils n'arrivaient pourtant pas à expliquer !   Un peu plus tard les membres du refuges comprirent que Laure avant de disparaitre avait joué sur la mémoire des habitants et avait fait disparaitre son souvenir de leurs esprits. La raison d'une telle choses leurs échappaient un peu, mais chacun dût se dire que si la déesse avait agit ainsi c'est qu'elle avait de bonne raison.  En toute et pour tout , pour les villageois, entre la " mort "de Sanji et son retour à la vie, il n'y avait eut que quelques petites secondes d'écoulé rien de plus ! Alors que la réalité était toute autre.