Chapitre 22:
Le constat était simple et rapide à faire , son père l'avait vendu pour sauver la vie de ses frères. Ces trois petits crétins, pour qui elle n'avait jamais vraiment eu d'affection, l'avaient indirectement condamné à devenir la seconde épouse du roi Alban.
Assise dans un somptueuse fauteuil recouvert de velour rose pale, et brodé de file d'or, la jeune femme, regardait d'un oeil vague le paysage à sa fenêtre. Depuis toute petite, elle avait vécu plus ou moins dans l'obscurité des laboratoires de son père. Intelligente, elle avait très vite compris que pour survivre dans cet univer où elle évoluait, elle devait absolument tout dissimuler que ce soit émotions ou sentiments. Devant son père, elle devait donner l'impression qu'elle était vide et sans âme. La seule personne qui avait conscience de qui elle était vraiment été sa mère. Douce, adorable, gentille, et même drôle, il lui était arrivé à l'occasion alors qu'elle n'était encore qu'une enfant, de venir lui rendre visite dans sa chambre afin de pleurer tout son saoul. Enfoui dans le girons maternelle, elle se laissait aller au plaisir enfantin d'être consolée, de sentir la main de sa maman dans ses cheveux. D'entendre sa voix douce la rassurer en lui assurant qu'elle était forte, et qu'un jour, elle pourrait vivre comme elle le souhaite, si elle s'en donnait les moyens.
- Tu es si intelligente, ma chérie.
Mais sa mère était morte, et bien que son père pensait l'avoir berné elle, mais aussi leurs entourages, Reiju savait parfaitement ce qui était arrivé à la douce Sora. Tout d'abord elle avait failli mourir de sa grossesse multiple. Son corps fragile avait eu du mal à supporter cet état pour le moins rarissime. Et puis sous couvert de lui donner des fortifiants, ainsi que des vitamines, son père avait fait avaler à sa mère, des produits purement expérimentaux. La survie des enfants ne l'avaient jamais vraiment intéressée, seul ses études, et ses travaux géraient la vie de ce père infâme. Alors sans honte Judge avait fait de sa femme, et de ses enfants à venir des sujets d'expériences. Le but étant de savoir si il était possible d'influencer la génétique avant la naissance ! La réponse à cela, il en eut connaissance un peu plus tard.
Sora avait réussi à survivre à la naissance de ses quatre enfants. Elle aurait voulu choisir leurs prénoms mais encore une fois , elle n'eut pas voix au chapitre. Mais cela lui importait peu , car mère jusqu'au font de l'âme, elle les avait aimé, dès qu'elles les avaient vu, tout comme sa fille. D'ailleurs elle avait finis par s'en fiche complètement de la fragilité qui l'accablait. Chaque jours depuis leurs mises au monde, car seul la vie de tout ses enfants importait. Pourtant à nouveau la pauvre femme eut bien du chagrin à venir, tout d'abord elle avait remarqué le changement de comportement de trois de ses fils. Dès qu'ils avaient commencé à jouer seuls et à parler, Sora remarqua toute suite, que ses garçons ressemblaient à peu de choses près à de vrai petit diable. Et ce terme elle ne l'utilisait pas dans une manière de plaisanter. Non, ils étaient vraiment démoniaque, méchant, cruels, elle les avaient surpris plus d'une fois à martyriser des oiseaux, et des animaux. Alors qu'ils ne se tenaient qu'a peine debout. Comme si une choses en eux, les avaient poussé à grandir vite, mais avait irrémédiablement anéanti toutes compassions humaine.
Seul son petit blondinet qui lui ressemblait tant, semblait être un petit garçon normal. Tendre affectueux, il était le parfait opposé de ses trois frères. Elle l'aimait, et l'adorait tout comme sa grande sœur. Mais l'entente entre les frères semblait parfaitement impossible, devenu souffre douleur officiel de ses petits monstres, Sora elle même ne parvenait pas à les calmer, ni à les inciter à plus de compassions envers le petit Sanji. Et puis un jour , alors que Reiju était déjà dans l'obligation de travailler avec son père malgré son jeune âge, elle avait demandé à sa petite fille de faire quelques recherches pour elle.
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Un monde qui change. Tome I [Terminée]
FanficTome 1: Dans la ville de BelTown, il fait bon y vivre à partir du moment, ou l'on est dans la bonne catégorie d'être humain. Sanji qui pensait vivre une vie des plus banal, va réaliser à l'approche de ses 18 ans que le chemin qui l'attends risque d'...