Action ou vérité ? TERMINÉ

CHAPTER XXII

Je ne cesse de réfléchir, depuis que je la connaît tout est différent.
je sais qui je suis je sais ce que je veux ! Pourtant avec elle, je me sens confuse.
J'ai le cœur qui bat étrangement vite lorsque son nom effleure mes pensées.
Depuis que je suis ici, je ne cesse de détacher mon regard de cette fille, si elle savait qu'elle était irrésistible, je comprend que Finn lui tournait autour, et je constate que Bellamy est éperdument amoureux d'elle.

Je savais que ma relation était spéciale avec Clarke mais je ne pensais pas ressentir le moindre sentiment envers elle.

....

La main posé sur la poignée, dos à elle, je ne savais pas si je devais accepter ou refuser...
Je l'aime bien mais je n'ai pas envie de gâcher notre amitié, je risquerais de perdre ce lien que j'entretien avec elle.
Je me retourne vers elle et je vois son visage, il est si épuisé.
Non Lexa tu n'as pas le droit de céder !

- Je reste

Et je finis par baisser ma garde....

Je vais dans salle de bain me changer rapidement, j'enfile mon short et un débardeur, j'attache mes cheveux en queue de cheval et je reviens dans la chambre. Clarke c'était déjà endormir, je me dirige vers le lit, et je m'y installe, j'éteins la lumière qu'elle avait laisser allumer et je tente de m'endormir, mais je n'y parviens pas, je ne sais pas pourquoi mais là savoir aussi proche me déstabilise, et mes pensées ne cesse de taper contre les parois de ma tête.
Je ne suis pas habitué à dormir avec quelqu'un, je n'aime pas partager mon espace.
J'ai l'impression d'étouffer
Sa respiration forte m'empêche de me concentre !

....

*PDV CLARKE*

Un mal de tête horrible me sortit de mon sommeil, j'aurais pas du boire autant, j'ai la tête en compote, j'ai l'impression d'entendre un brouhaha !
J'ouvre doucement les yeux, éblouit par la lumière du jour, et je constate que je ne suis pas chez moi, je me retourne de l'autre côté, et je tombe sur le dos de quelqu'un, un coup de stresse s'empare de moi, quand je constate que cette personne a les cheveux long qui lui retombe sur le dos, un souffle de soulagement sortit de ma bouche, ce n'est que Lexa.
Je m'enfonce correctement dans l'oreille car je voulais me rendormir, mais mes yeux sont attirés par son dos à moitié découvert qui s'offre à moi, je constate une centaine de cicatrices, je ne pu m'empêcher de dégager la couette pour pouvoir voir sa peau de plus prêt, je dépose mes doigts sur ces omoplates pour toucher l'une de ces cicatrices, quand d'un seul coup Lexa me surpris en bondissant du lit, elle se tourne vers moi et croise les bras autour d'elle, comme si elle voulait se protéger de quelque chose, elle baisse la tête vers ces pieds :

- Lexa qu'est qui a bien pu t'arriver, pour avoir tout ça dans le dos... ?

Elle ne répondit rien et resta silencieuse quelques minutes, je continue de la dévisager pour obtenir une réponse :

- C'est rien ! Dit elle en attrapant un Sweet qui était posé sur une chaise

- C'est pas rien ces marques

- C'est juste mon passé Clarke

- Et tu ne veux pas m'en parler ? Dit je m'assaillant en tailleur dans le lit en recouvrant mes jambes de la couette

- Qu'Est que ça t'importerais de le savoir ?

- te comprendre

Elle s'assit au bord du lit, dos à moi et regarda vers la fenêtre de sa chambre, un long soupir s'échappa de ces lèvres :

- J'avais 4 ans quand j'ai compris ce que je vivais...
Ma mere venait de rentrer du travaille, il était soûle comme tout les soirs, mais se soir la  il a attrapé ma mère et il a commencé à la battre. J'avais envie de crier mais ma sœur a mis sa main sur ma bouche et ma dit : « ça va aller Lexa je te le promet » Alors que au fond de moi je savais que ça n'allait pas aller mieux. 
Tout les soirs qui on suivit c'était comme ça, il la battait, il l'humiliait, elle était impuissante, faible face à lui....
Nous avons grandis et on c'est défié à lui, a partir de ce jour là ça été à notre tour de se faire battre.
Plus les années passaient plus c'était violent, les couteaux, les objets qui balançaient à travers la maison.
Puis ce dernier jour ou ma mère a failli mourir, elle se vidait de son sang, pendant que moi je retirais les morceau du vase que je venais de me prendre dans mon épaule, je voyais ma mère incapable de respirer, il ne s'arrêtait plus, il l'a tapait encore et encore dans le ventre et ma sœur a appeler la gendarmerie. 
IL a fait un peu de prison mais sa réputation la sauver. Je lui en veux si tu savais à quelle point je lui en veut, il m'a détruite il m'a gâcher mon enfance, il m'a fait grandir trop vite, il m'a tout pris.

Je resta silencieuse face à ces confessions je ne savais pas quoi répondre.

- Tu ne méritais pas ça...

- Personne ne mérite ça, malheureusement on ne choisit pas sa vie, on la subit !

- Je ne sais pas quoi te dire...

- Il n'y a rien à dire t'en fais pas ! Dit elle en se tournant vers moi.
Je ne voulais pas être brusque avec toi mais je n'ai pas l'habitude que on me touche le dos du moins c'est une partie sensible.

- Je comprends, merci

- De ?

- De m'avoir dit tout ça, j'apprends à te connaître un peu plus !

                                   ....

« Le passé ne meurt pas. Il fait le mort. L'oubli est transparent. Derrière lui le passé reparaît, plus mélancolique d'être insaisissable, de n'être qu'une ombre. »
*Henri de Régnier*

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