Action ou vérité ? TERMINÉ

CHAPTER XLIX

2 jours -4 jours -7 jours - 12 jours - 16 jours
20 jours- 25 jours....
60 jours

....

3 mois se sont déjà écoulé depuis que on est rentré.

Nous sommes retourné dans notre ancienne appartement et j'ai réussi à convaincre Lexa de faire un peu de chimio afin de voir si la tumeur pouvait réduire, la dose était au maximal et malheureusement les effets secondaires ont été atroces.
Lexa ne dormait plus, elle se levait chaque nuit vomissant tout ce qu'elle avait ingurgité durant la journée, je suis restée là assise pendant des heures à attendre que ça aille mieux, elle ne voulait pas que je la vois comme ça, elle ne voulait aucun soutient ce qui chaque jour me déchirait le cœur de la voir se tordre de douleur.
Elle finissait toujours par se recouchée et ne bougeait plus du lit jusqu'au soir, elle mangeait peu et n'avait plus la force de faire quoi ce soit.
On a donc tous décidé de lui laisser le peu de temps qu'il lui reste lucide et en forme.

Elle a donc finit par reprendre du poil de la bête, nous sommes sortis nous promener au bord de la mer, elle était contente de retrouvé de la chaleur sur son visage ainsi que la douceur du bruit des vagues. Son visage était pâle, sa peau devenait plus froide, mais elle était encore elle.

J'ai réussi à la convaincre de m'accompagner pour aller acheter un chien, nous avons craquer sur un golden retriver, avec ces oreilles toutes mimi. Au début il était super mignon, mais un chiot reste un chiot, il a commencer à mordre le canapé, et les chaises du salon, à nous déchirer les oreillers, et à pisser dans chaque coins de la pièce, ce qui a rapidement rendu folle Lexa, on l'a donc déposer quelques jours chez mes parents le temps que nous aillons un peu de temps à nous.
Mais à force de faire les 100 pas dans l'appartement on a commencer à vite s'ennuyer et il commençait à nous manquer. On l'a donc récupérer ce qui a redonner un peu de vie à cette appartement.

Je discutait tout les jours avec elle, nous parlions de comment je réagirais si je la retrouvais par terre demain ou dans les heures qui suivaient. Nous évitions le sujet de nos sentiments l'une envers l'autre, on savait que parler de ça nous briserais.
Je la voyais mourrir sous mes yeux, une sensation atroce parce vous avez l'impression que chaque jour tout peu basculer, elle se détériore un peu plus, elle perdait de plus en plus la mémoire, parfois l'équilibre, puis le côté gauche de son cerveau commençait à ne plus fonctionner, sa main gauche tremblait en permanence, marcher devenait une difficulté. Tout les soirs nous sommes dans le canapé à nous regarder une bonne série, elle est allongé sur moi, moitié endormie, je passe mes mains dans ses cheveux et une 10 aine ressortent.
Je ne savais plus quoi faire je ne pouvais pas fermer l'œil la nuit, je préférais entendre sa respiration et m'assurer qu'elle était encore là avec moi. Ce qui me soulagea quelques minutes  de me dire qu'elle était encore avec moi. Parfois elle me prenait la main et s'endormait dans cette position, elle savait que j'étais inquiète et elle voulait me rassurer. Elle avait beau me dire que ça irait, la boule au ventre resta présente....

La dernière vision que j'ai d'elle dans cet appartement c'est elle assise sur cette chaise du salon mangeant tranquillement son petit déjeuner pendant que le chien assis à ses pieds, fait sa tête de chien battu espérant avoir un morceau. Il finit toujours par mettre les deux pattes sur elle, et gémir. J'étais là assise dans le canapé ma tasse de café chaude à la main a rire face à cette scène. Ce fut la dernière bonne image que j'ai d'elle ici...

Puis ce jour est arrivé ce jour où je me suis absenter quelques minutes pour aller chercher le pain, je suis rentré toute fière d'avoir pour la première fois une baguette pas trop cuite et de bon dessert pour le soir. Je me revois passer la porte et la trouver écroulée au sol, j'ai lâché tout ce que j'avais dans les mains pour me jeter sur elle, et tenter de la réveiller, la peur c'est emparé de moi a ce moment je n'étais pas prête, je ne voulais pas, je sentais un pou faible et j'étais terrifiée à l'idée de la perdre maintenant.....
Les ambulanciers sont arrivés, et il me l'on prise des bras,  ils l'ont ensuite emmener et depuis nous sommes toujours à l'hôpital. Je reste assise dans ce fauteuil avec un plaide pour me réchauffer attendant qu'elle se réveille, le médecin vient me voir de temps en temps et me dire comment évolue la tumeur. Il me rappel seulement qu'elle est en phase terminal et que la c'est la fin et qu'il faut se préparer. Cette phrase que tout les médecins dise, mais qui est pret à vivre ça.... absolument personne...