XXXII. Ochaco

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– Tu n'as qu'un léger choc à la tête, c'est les bouts de verre au sol la cause des saignements, un infirmier m'a dit que tu sortiras d'ici ce soir, expliqua Eijiro.

Katsuki venait de se réveiller de son inconscience dans une pièce toute blanche, un bandage autour de la tête et aux côtés d'Eijiro. Le soleil était déjà haut dans le ciel indiquant le début de l'après-midi, le lendemain de la fête chez Ashido. Le blond se souvenait de l'essentiel de cette soirée, la fête, le jeu stupide et l'agression. Le roux lui avait également expliqué l'état du garçon qu'ils avaient secourus, Amajiki Tamaki. Apparemment, il avait plusieurs cotes fêlées dont une cassée et une commotion cérébrale. À côté de lui, Katsuki se portait extrêmement bien. Peut-être que s'il était intervenu plus tôt, Amajiki aurait probablement eut moins que ça.

– Culpabilise pas.
– Quoi ?
– Tu fais cette tête quand tu t'en veux, alors que tu lui as sauvé la vie, essaya de la convaincre Eijiro.
– Dis pas de conneries, je pensais juste que ce pauvre mec n'a pas eu de veines.

Le bruit de la porte de la chambre fit retourner les deux têtes et Katsuki prévint la personne qu'elle pouvait entrer. C'était sans doute Deku ou Ochaco, ou les deux. Mais à sa grande surprise derrière cette porte se tenais un gars plutôt grand et pas mal musclé avec des cheveux blonds relevés en l'air. Malgré sa carrure, il semblait timide voir assez intimidé.

– Heu... bonjour, dit-il.
– Bonjour, je crois que vous vous êtes trompés de chambre, répondu poliment Eijiro.
– Et bah, je cherche quelqu'un qui s'appelle Bakugo Katsuki et on m'a dit que je le trouverai ici, c'est bien vous ?
– Ouais c'est moi, qu'est-ce que tu veux ?
– Katsuki ! réprimanda son copain pour l'impolitesse et le ton froid employés.
– Je m'appelle Togata Mirio et je voulais... vous remercier.

L'homme s'inclina devant Katsuki et se redressa, un regard reconnaissant braquer sur lui.

– La nuit dernière c'est mon mari que vous avez aidé, les gars qui l'ont agressé sont des étudiants dans la même fac que Tamaki et ce n'était pas la première fois qu'on recevait des menaces. Si vous n'étiez pas intervenu, ils l'auraient sûrement laissé pour mort. Alors pour ça, je vous dois tout. Merci beaucoup.

Katsuki détourna la tête mal à l'aise. Pour la seconde fois en très peu de temps, il avait encore aidé une personne qui à présent le remercier et lui vouer une véritable reconnaissance.

– Je ne saurais comment vous remercier pour ça, aujourd'hui ma fille a encore son père et c'est quelque chose que...
– Arrête ça.

L'ordre interrompu immédiatement Togata qui maintenant le regarder avec attention.

– Arrête de perdre ton temps ici à me remercier, profite de ce temps pour rejoindre ton mari et ta fille, trancha le blond, le regard toujours tourné. Tu veux m'être redevable ? Casse toi rejoindre ta famille.

Les deux autres garçons dans la pièce ne savait définitivement plus où se mettre, surtout Eijiro face aux paroles et au ton de son copain.

– Excusez-le, il est de nature très... cash.
– Ce n'est rien, je comprends où il veut en venir, alors laissez moi vous remerciez une dernière fois Bakugo Katsuki.

Le blond se penchant et se redressa à nouveau et marcha en direction de la sortie.

Avant qu'il ne franchise la porte, Eijiro l'arrêté et le rattrapa. Le roux demanda le téléphone portable de Togata qui accepta volontiers. Eijiro tapa à toute vitesse sur le clavier puis rendus le portable à son propriétaire.

– J'aimerais beaucoup prendre des nouvelles d'Amajiki, alors n'hésitez pas à me contacter, dit Eijiro à Togata.
– Je n'y manquerai pas, à bientôt j'espère.

Un garçon envahissant ! | KiriBaku Où les histoires vivent. Découvrez maintenant