Le bruit de la porte d'entrée de la maison te sort de ton sommeil. Tu te lèves et sautes hors du lit de Will, dans lequel tu dormais. Tu entends la porte se refermer pendant que tu cours dans le couloir.
Toi: Will?
Tu arrives essoufflée devant la porte, où une "mauvaise" surprise t'attend.
Ce n'est pas Will qui vient d'entrer. Ce n'est que Bob. Tu lui souris donc en essayant de cacher ta déception.
Toi: Will est toujours là-bas?
Bob: Oui... Enfin, il va mieux.
Tu soupires de soulagement.
Toi: Il va bientôt rentrer?
Bob: En fait, non... Mais il a demandé à te voir. Je suis venu vous chercher, toi et El.
Ton cœur se remplit de joie.
Bob: Tu veux bien que je vous emmène au laboratoire?
Tu perds ton sourire en entendant ce mot. Eleven arrive à ce moment.
El: Bien sûr qu'elle le veut.
---
Tu avances à travers le couloir aux côtés de Bob et de ton amie. Tu fermes les yeux de temps en temps pour te donner du courage, en te disant que tu verras bientôt Will.
Salle 274, 276... 278.
C'est là que se trouve Will. Bob ouvre la porte rapidement, inconscient de la fébrilité qui t'habite.
PDV Will
Je sens sa présence.
La chaleur regagne mon corps d'un coup. Je m'assois d'un bon dans mon lit, faisant sursauter ma mère, qui lisait juste à côté.
Twelve: Will!
Elle court vers moi et m'enlace de ses bras rassurants. Pour la première fois depuis un moment, je me sens bien. Je lui rends son câlin et la serre aussi fort que je le peux.
Will: Tu m'as tellement manqué.
Bob: Du calme, les copinos, ça ne fait que deux jours que vous ne vous êtes pas vus!
Deux jours? Ça m'a paru comme une éternité. Le simple fait de ne pas voir le visage de mon amie pendant quelques heures m'angoisse.
Ma mère: Bon, et bien, on va vous laisser un peu...
---
Will: Vous avez espionné Max?!
Tu es en train de raconter ton expérience à Will. Tu essaies de lui changer les idées, et ça semble très bien marcher puisqu'il retrouve peu à peu ses couleurs.
Toi: Elle ne pouvait pas nous voir!
Vous éclatez de rire pour la millième fois. Voir ton ami sourire te fait tellement du bien.
Une dame entre dans la pièce à ce moment. Elle semble gentille, mais autoritaire.
La dame: Je dois prendre ta pression, Will.
Tu te recules donc pour la laisser faire.
La dame (en procédant): Ça m'a l'air bien... même très très bien... Tu te sens mieux?
Will (en souriant): Vraiment.
La dame: Je vais aller chercher ta mère.
Elle sort un instant et revient avec les autres.
Joyce: Qu'est-ce qui se passe? Est-ce que tout va bien?
La dame: À vrai dire... tout va extrêmement bien. Will n'a pas été aussi en santé depuis qu'il est arrivé ici.
Will tourne sa tête vers toi et te sourit. Il sait que c'est à cause de toi.
La dame: Parfois, la présence d'une personne en particulier est meilleure que tous les médicaments. Ça affecte l'humeur de la personne malade, son comportement et parfois même sa santé.
Puis, elle se tourne vers toi, sans s'arrêter de parler.
La dame: Depuis que tu es arrivée, ce matin, Will se porte beaucoup mieux.
Elle est tellement emballée que ça te fait sourire.
La dame (en regardant Joyce): Je n'ai jamais vu un cas aussi intense de toute ma vie. Et j'ai de l'expérience dans ce métier!
Tu regardes Will, qui t'observait déjà avec des cœurs dans les yeux. Aussitôt qu'il voit que tu l'as remarqué, il rougit et détourne le regard.
La dame: Vous pouvez partir, si vous voulez. Will va très bien, il n'a plus besoin de notre aide pour le moment.
Vous ne vous ferez certainement pas prier.
Sur le chemin du retour, vous êtes un peu serrés dans la voiture. Avec Jonathan, El et Will, il ne reste plus beaucoup de place à l'arrière. Tu es à moitié assise sur les genoux de Will et, à toutes les fois que tu croises le regard d'Eleven, celle-ci fait danser ses sourcils.
Tu ne détestes pas cette position, mais tu as tout de même hâte d'arriver. C'est qu'il fait chaud, dans cette voiture, avec tout ce beau monde (pas seulement à cause de Will)...
Mais le trajet n'est pas long. Le reste de l'après-midi se passe dans le salon des Byers, à écouter des films comiques.