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Tu te trouves dans l'entrée de la vieille maison d'Hopper, un manteau trop grand pour toi sur le dos.

El sait où trouver vos mères. Tu as hésité longuement avant de finalement décider de partir à la recherche de la tienne, car tu ne voulais pas laisser Will tout seul. Finalement, tu lui en as parlé, et c'est lui qui t'a convaincu.

Tu te prépares donc à partir pour le Hawkins Psychiatric Hospital pour enfin rencontrer ta mère.

Ton amie, quant à elle, doit se rendre dans une petite ruelle isolée de la ville. Vous devez donc vous séparer, ce qui veut dire que tu devras te débrouiller seule pendant un moment.

El: Ça va aller?

Tu hoches la tête en forçant un sourire. À vrai dire, tu es si nerveuse que tu n'oses même pas ouvrir la bouche par peur de vomir.

El: Tu vois le monsieur, là-bas, avec le gros camion?

Tu hoches la tête en silence.

El: Voilà ce qu'on va faire. On va lui demander si on peut monter dans son camion. Après, je vais lui demander s'il peut me laisser chez ma mère, et toi à l'hôpital.

Toi: Et s'il ne veut pas?

El: Il voudra. Je suis sûre que c'est un gentil monsieur.

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En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, vous êtes en route. L'homme est effectivement très gentil.

L'homme: Voilà, c'est ici.

El (en sortant): Merci.

Il lui sourit, attend qu'elle soit entrée dans la maison, puis reprend la route.

L'homme: Tu veux aller où, déjà?

Toi: Au Hawkins Psychiatric Hospital.

L'homme (en ouvrant des yeux ronds): Tu vas là pourquoi?

Toi (en regardant la route): Pour voir ma mère.

Le reste du trajet est silencieux, jusqu'au moment où vous arrivez.

L'homme: C'est ici. Ça va aller?

Toi (en commençant à partir): Oui, merci.

L'homme: Sois prudente.

Tu lui souris et marches vers l'entrée, un peu plus confiante.

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Tu sonnes timidement la petite clochette à la réception.

La dame assise derrière le comptoir se retourne sur sa chaise à roulette. Elle fronce les sourcil, l'air de se demander ce que tu fais là.

La dame: Oui?

Toi: Je peux voir Margaret Jones?

La dame: Laisse-moi vérifier si elle est autorisée à recevoir des visites... C'est plutôt rare qu'elle ait des visiteurs...

Pauvre Mama...

La dame: Ton nom?

Toi: Y/N Jones.

La dame: T'es de sa famille?

Toi: Oui. Je suis sa fi... sa nièce.

Tu mens car tu as peur qu'on t'empêche de voir ta mère si tu dis la vérité. Quand tu as communiqué avec elle, hier, et qu'elle a mentionné le fait qu'elle voulait voir sa fille, elle s'est fait emmener, probablement par des médecins. Tu aimerais éviter que ça se reproduise.

La dame: Très bien, alors suis-moi.

Elle te sourit et t'entraîne dans un long couloir trop blanc et trop vide.

Vous passez devant quelques fenêtres, toutes fermées par des barreaux de métal. Tu te demandes à quoi ils servent, étant donné le fait que le couloir soit si calme.

Doris: Alors on a déjà amené ta tante dans la salle de visites. On vous laissera seules à l'intérieur, mais ne t'inquiète pas, il y a des caméras de surveillance.

Ne t'inquiète pas?

Doris: Il y a aussi deux gardes qui vont surveiller la porte, tu pourras les voir par la vitre. S'il y a un problème, tu leur fais signe.

Un problème? Quel genre de problème?

Vous vous arrêtez près d'une salle devant laquelle deux hommes musclés se tiennent. Ils t'ouvrent la porte froidement et la referment derrière toi.

Une femme est attachée sur une chaise, au fond de la salle. Tu t'approches un peu et remarques qu'elle est inconsciente.

Toi (en la secouant): Mama? Mais qu'est-ce qu'il t'ont fait?!

Elle reprend peu à peu ses esprits.

Margaret: Y/N? C'est toi?

Toi: Mama!

Tu regardes par la petite fenêtre de la porte pour vérifier si les armoires à glace te regardent. Évidemment, ils sont de dos à vous.

Tu te dépêches donc de détacher ta mère du mieux que tu le peux. Après quelques secondes, elle arrive enfin à se lever.

Tu la serres dans tes bras aussi fort que tu le peux.

Toi: Je suis tellement contente de te voir!

Margaret (en essuyant ses larmes): Moi aussi, Y/N, tu n'as aucune idée à quel point...

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Vous parlez pendant une demi-heure, de tout et de rien. Comme une mère et une fille normales. Puis, une sonnerie assourdissante vient vous interrompre.

Vous vous bouchez les oreilles en grimaçant. La porte s'ouvre soudainement, laissant entrer les deux gorilles. Ils prennent chacun un bras de ta mère et l'emmènent hors de la salle. Margaret se débat autant qu'elle le peut, puis, après plusieurs efforts, arrive à revenir un peu vers toi.

Margaret: Y/N, écoute-moi, c'est important. Tu dois trouver Kali. Jane t'aidera, vous pouvez le faire.

Tu ne comprends rien à ce qu'elle te dit. Tes yeux s'embrouillent et des larmes commencent à couler à flots sur tes joues. Les deux hommes reviennent chercher ta mère, sans plus d'explications.

Margaret: Je t'aime, Y/N!

Tes yeux sont trop embrouillés pour que tu puisses voir la fin de la scène. Tes genoux te lâchent et tu te laisses tomber au sol.

Tu ne sais même pasqui tu es sensée trouver, ni l'endroit, ni la manière.

TwelveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant