C'est Haiden. Je me demande bien ce qu'il fait ici.
-Alors ça va ma p'tite dame ? Sourit-il.
Son sourire est vraiment très charmant.
-Que... Comment ? Que fais-tu ici ? Arrivai-je à dire.
-Ce que je fais ici ? Je t'ai retrouvée parterre devant la maison de.... Devant la maison. Répondit-il en se grattant la tête tout comme s'il cachait quelque chose.
-Oh d'accord merci. Et mon père ? Il est au courant pour moi ?
-Ton père ? T'as un père toi ? C'est qui ?
-C'est le fondateur de la chaîne d'une télévision. Il s'appelle Austin Mcqueen.
Son visage s'assombrit d'un coup.
-Qu'est-ce qu'il y a ? Demandai-je perplexe. Tu le connais ?
Il hôche la tête le regard dans le vide.
-Haiden, qu'est-ce que tu as ? Pourquoi tu fais cette tête ? Demandai-je.
-Je... Non rien. Je vais appeler le docteur.
Il sort de la pièce. Il revient un instant avec le docteur et ressort à nouveau.
-Comment allez-vous ? Me demanda-t-il.
-Bien.
-Parfait ! Répondit-il. Selon les analyses que nous avions faites sur vous, nous avons constaté que vous aviez une hypertension artérielle.
-Je le sais.
Le docteur réajuste ses verres sur son nez.
-D'accord. C'est ce qui a conduit à votre perte de connaissance. Vous serez maintenue ici pendant deux jours deux plus afin de pouvoir stabiliser votre tension.
-Mais je... Bon d'accord.
-Pour l'instant, je vous conseille de revoir votre alimentation, de faire très peu d'exercice, de moins vous stresser et de consommer au minimum le sel. Il faut surtout éviter de vous énerver sinon cela pourrait vous être fatale.
-Merci.
-Bien. Veuillez vous reposer.
Il sort de ma pièce me laissant à présent seule. Je profite de l'occasion pour me laisser tomber dans les bras de Morphée.
***
Je viens de sortir de l'hôpital et toujours pas de nouvelles de mon père. Il devrait savoir que j'ai été hospitalisée quand-même. Je n'ai pas envie de l'appeler mais je n'ai pas vraiment le choix. Je dois le faire. Il doit m'expliquer ce pourquoi il a rénové l'ancienne maison.
Pendant que j'étais à l'hôpital, il m'est arrivé deux choses. La première c'est que j'y ai réfléchi à comment trouver des indices qui me parviendront au meurtrier de ma mère alors que l'ancienne maison a été nettoyée de fond en comble. Et j'ai trouvé une idée.
La deuxième c'est que Haiden est venu me voir jusqu'à ma sortie. Il a été vraiment gentil avec moi. On ne dirait même pas celui que j'avais croisé il y a quelques semaines.
Je me rends chez moi, je prends une douche histoire de me rafraîchir les idées et vais voir mon père. Je ne peux pas l'appeler. Cest une conversation qui ne peut pas avoir lieu au téléphone mais plutôt en face.
Je prends mes affaires, m'engouffre dans ma voiture et fonce tout droit à son bureau.
Je n'arrive pas à croire que je n'ai aucun appel manqué de sa part ni qu'il soit venu me voir à l'hôpital ni demander d'après moi. Il a juste envoyé l'argent pour payer les frais selon ce que m'a dit le docteur. Je commence à voir flou avec lui.
Me voici, je descends rapidement et vais à sa rencontre. Je me lui parlerai pas de comment je trouverai les indices. Il va m'en empêcher sûrement.
Je traverse rapidement le couloir qui mène à l'ascenseur tout en saluant brièvement la secrétaire générale.
Je ressors de l'ascenseur et vais immédiatement à son bureau. Je suis déjà énervée mais... Le docteur ma dit de ne pas m'énerver. Ça pourrait m'être fatale. Je dois me calmer. Je souffle un bon coup et pénètre dans son bureau.
Je marche vers lui qui est assis dans son bureau, rencontrant mon regard.
-Nora, dit-il doucement. Ça va mieux ? Le docteur m'a parlé de ton état.
-Non ça ne va pas. Pourquoi tu as rénové l'ancienne maison ? Pourquoi ?
Il passe une main sur son visage.
-Nora, c'était pour ton bien. Il fallait...
-Mon bien ? Mon bien tu as dit ? L'interrompus-je. Tu es sérieux ? Je t'ai demandé cela ?
Il se lève en soupirant, contourne son bureau et s'approche de moi.
-Nora, écoute-moi, j'ai trouvé bon de rénover cette maison afin que tu puisses laisser cette vilaine histoire derrière toi et faire ta vie. Regarde-moi, je m'en suis remis. Pourquoi pas toi ?
-Non papa ! Je ne ferai jamais cela. Je ne m'arrêterai que quand j'aurai trouvé le coupable. Comment crois-tu que je trouverai de indices qui me conduiront jusqu'au tueur maintenant ? Comment ?
Il me sourit légèrement.
-C'est justement le but. Que tu ne trouves pas le tueur. Je ne cherche pas à te compliquer la tâche mais plutôt à ce que tu abandonnes cet enquête. Il vaut mieux pour toi. Fais-moi confiance Nora.
J'ai les larmes aux yeux. Je n'arrive pas à croire que mon père me fasse cela. Depuis quand il a tant changé ? Je comprends maintenant ses nombreuses disputes avec maman. J'étais aveugle en ces moments.
-Te faire confiance ? C'est terminé ça papa ! Tu n'es même pas venu me voir à l'hôpital or tu étais au courant pour mon état !
-Nora, soupire-t-il. J'étais très occupé au bureau, ce qui explique mon absence. Comprends cela.
-Tu es sérieux papa ? J'étais en train de mourir et toi tu avais mieux à faire que de rester à mon chevet ?
Mes larmes s'écroulent à présent sur mon visage.
-Tu sais quoi ? Ne songe plus à me....
J'ai la tête qui tourne soudainement. Je sens mon père s'approcher encore de moi et prendre par la main pour m'amener m'asseoir sur le fauteuil face à son bureau.
-Nora... Tu vas bien ? Me demande-t-il.
Il prend un verre dans lequel il verse de l'eau et me l'apporte.
-Bois, ça te fera du bien.
J'obéis. Je me sens mieux au bout de quelques minutée.
-Le docteur a demandé à ce que tu ne sois ni stressé, ni nerveuse. Tu es hypertensionnée Nora. Fais attention !
Je ne fis pas cas de ses paroles et me contente de me lever pour rentrer chez moi. J'ai besoin de repos.
A peine arrivée au seuil de la porte, mon père me dit:
-Ne te fâche plus contre moi si tu tiens à rester en vie et trouver le coupable de la mort de ta mère. Bonne journée.
Hey ! J'espère que tu vas bien !
Qu'en as-tu pensé de cette partie ?
J'espère que je ne suis pas lente dans l'histoire.
Merci pour la lecture.😘
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Je t'avais dit de te taire !
Mystery / ThrillerNora. Nouvelle policière âgée de 24 je suis aujourd'hui. Enfin j'aurai l'occasion de venger ma mère. Une nuit alors que j'avais encore 14 ans, j'étais allée m'enfermer dans ma chambre parce que ma mère m'avait interdit de sortir. Et un instant plus...