Partie 8

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Je ferme instinctivement les yeux tandis qu'il s'approche encore plus de moi et retire lentement la serviette sur moi. Je le sens me contempler vu qu'il ne me touche pas et ne bouge pas non plus.

Il me dit :

-Nora, tu es vraiment... Magnifique.

Quelle compliment pour quelqu'un de grossier ! Il a dû faire parler son coeur là.

Il pose donc ses mains autour de ma taille et me demande de le regarder. J'ouvre donc les yeux, et rencontre immédiatement son regard glaçant. Un regard qui en dit quelque chose, ou plusieurs choses. Je n'en sais rien.

Tout en accrochant son regard au mien, il effleure mes lèvres avec les siennes et me murmure sur ma bouche :

-Je vais te faire du sale ma p'tite dame.

Il m'embrasse sur le coup. De manière légendaire. Je n'exagère pas du tout, je vous le dis.

Il me fait marcher à reculons jusqu'à atteindre mon lit où il me laisse tomber dessus. Il retire ses vêtements à son tour et se jette sur moi.

Tout en me malaxant les seins, il me pénétra lentement et enchaîna des va-et-vient, me procurant du plaisir. Je ne me retenais pas, je lâchais des gémissements, tout en criant son prénom par moment et il avait l'air d'aimer cela. Il accéléra la cadence faisant monter mon niveau d'excitation me faisant atteindre l'orgasme au bout de quelques instants. C'était tellement... Bien !

A un niveau, il s'arrêta, s'agenouilla et me demanda de me mettre à quatre pattes. Je le fis et commençai à le sucer tout doucement. Je sentis le goût de ma mouille sur son gland. C'est assez salé je dirai mais pas mauvais. Il prit subitement ma tête entre ses mains et me baisa la bouche en râlant. Heureusement pour moi, j'eus pu tenir le coup vu que ce n'était pas une première pour moi. Je voulais lui faire des gorges profondes mais je n'y suis pas arrivée vu la taille de son sexe.

Il m'a rendu un orgasme. Il faut que je le fasse jouir aussi. Je lui dois cela alors je m'y mets dans la fellation de tout mon coeur ce qui, à un moment, l'a fait râler tellement fort que je le sentais venir. Il retira son gland de ma bouche brusquement et son sperme gicla sur moi. Mon visage, mes cheveux, mon corps. Il y en avait de trop.

Je me suis sentie un peu sale mais je m'en foutais absolument. Je voulais absorber sa semence, ou qu'elle soit en moi mais pas l'avoir sur moi. C'est comme du gâchis. Je faux m'énerver mais j'essaye de me contrôler.

Toujours dans la même position, à quatre pattes, Haiden me prit par derrière. Alors là, je ne m'y attendais pas. Pas du tout.

Cependant, je ressentais le même plaisir que quand il m'a pris par devant. C'était vraiment bien. On a continué notre petit jeu jusqu'à épuisement.

***

Le lendemain, je me suis réveillée avant Haiden et suis partie prendre ma douche.  Je dois me dépêcher pour aller au boulot. Il ne faut pas que je sois en retard.

La nuit que je viens de passer avec Haiden est vraiment parfait. Et à vrai dire, j'ai envie de passer une même nuit avec lui. Il m'a fait monter dans les nuages et oublier mes problèmes un moment. C'était vraiment gentil de sa part. Et ce genre de moment, ça m'avait beaucoup manqué.

Je sais c'était beaucoup trop facile de m'être donnée à lui comme cela mais j'avais besoin de m'abandonner à quelqu'un. C'était plus fort que moi.

Cependant, je ressens un autre truc quant à Haiden. Quelque chose de nouveau. Comme s'il me fait de l'effet, je ne sais pas trop. J'espère que notre partie de jambes en l'air est le début de nouvelles aventures entre lui et moi. J'espère vraiment.

J'étais en train de prendre mon petit-déjeuner dans la précipitation dans la cuisine quand Haiden entre dans la pièce tout nu, les yeux ensommeillés.

-Nora, dit-il en se frottant les yeux, tu vas où ?

-Même pas un bonjour ? Et que fais-tu nu ainsi ?

-Tu vas où j'ai dit ?

Je lâche un sourire de lassitude.

-Au boulot idiot ! Lui crachai-je.

-Hé parle moi bien ! S'énerve-t-il. Où tu vas ?

-Va t'habiller s'il te plaît Haiden. Tu me brouilles la vue là. Me plaignis-je.

-Mdr ! Avoue plutôt que je texcite à mort et que tu mouilles comme un arrosoir wesh !

C'est vrai qu'il n'a pas tort là. Je ne dis rien, et me contente de baisser le regard.

Je le vois s'approcher de moi et se mettre derrière moi en susurrant :

-Tu sais, j'ai adoré te baiser hier. T'as été vraiment bonne sa mère !

J'imagine que ça doit être un compliment venant de sa part. Je le remercie timidement.

Il se colle à moi et me fait des bisous au cou tout en entourant ma taille de ses bras. C'est tellement mignon ! De plus il se frottait à moi. Ah, j'ai une folle envie de me mettre à nue comme lui et reprendre ce qu'on avait commencé hier. Mais il me fait vite reprendre mes esprits en me disant :

- Allez, va bosser. Faut pas que tu sois en retard à cause de moi. Va revenir, je t'attends chez toi. Je t'avais dit que je devais te parler.

Ah ça, je l'avais complètement oublié. De quoi veut-il me parler au juste ? Je suis curieuse d'être à ce soir.

-D'accord. Je me dépêche.

Je me retourne face à lui, et lui fais un bisou bref sur la bouche, puis prends mes affaires et sors de mon appartement.

...

J'étais en train de travailler dans mon bureau quand des souvenirs me parviennent: ceux de ma mère. Surtout celle où elle me dit de ne faire confiance à personne puis je pense à mon père. Cet homme, il est tellement mystérieux. Je me demande si je fais bien de me méfier de lui. J'espère en tout cas.

Quant à mon idée concernant l'enquête que je mène personnellement, j'ai l'envie de le mettre en oeuvre dès ce soir mais vu que je dois d'abord discuter avec Haiden, je remettrai cela a demain.

Mais je suis curieuse de savoir ce qu'il a à me dire. J'imagine que ça doit être important.

Haiden, j'espère que j'ai bien fait de lui laisser ma maison. J'ai affaire à un voleur, n'oublions pas mais le truc c'est que je... Oui je le fais confiance. Bien que ma mère me l'ait interdit, je ne peux pas m'empêcher de lui faire confiance. J'ai la sensation que je suis protégée dès que je suis avec lui, qu'à ses côtés se trouve mon bonheur et aussi que quoi qu'il arrive, je pourrai toujours compter sur lui. Mon coeur me le dit.

Bah oui, j'aime Haiden.











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Je t'avais dit de te taire !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant