Je t'avais dit de te taire !

Partie 7

Qu'est ce que ? Je ne sais plus quoi dire. Pourquoi me parle-t-il ainsi ?

A chaque fois que j'aborde le sujet de la mort de maman, il devient comme... Une autre personne. Ça le touche tant ? Je ne comprends plus.

Je referme tranquillement la porte et me rends chez moi. Ah ! J'oubliais...

Je reouvre la porte de son bureau et lui demande:

-Au fait, tu connais un certain Haiden ?

Il plisse les yeux en carressant son menton.

-Haiden ? Non je ne crois pas. Pourquoi cette question ? Demande-t-il.

-C'est celui qui m'a retrouvé quand je m'étais évanouie au seuil de la porte de l'ancienne maison. Il a dit qu'il te connaît.

-Non désolé je ne le connais pas.

-D'accord.

Si Haiden connaît mon père, pourquoi pas lui ?... En même temps, mon père est assez connu. C'est normal.

Je referme à nouveau la porte et pars vraiment chez moi.

***

Je venais de rentrer du boulot quand je reçois un appel d'un numéro non enregistré. La curiosité me demande de décrocher. Ce que je fais.

-Allô ! M'exclamai-je.

-Ma p'tite dame.

Ah, Haiden. D'où il a eu mon numéro ?

-Tu ne parles pas ? Demande-t-il.

-Si. Répondis-je. C'est juste que ça m'étonne que tu aies mon numéro.

-Ça t'étonne ? Qu'est-ce tu racontes toi ? J'avais ton portable pendant que tu ronflais à l'hôpital.

-Ah d'accord. Merci encore pour l'aide.

-T'inquiètes ma p'tite dame. Alors je peux passer dans ta piole ?

-Euh, pourquoi ?

-Pourquoi ? Répète-t-il. Putain, comment ça pourquoi ? Je ne peux pas te voir c'est ça ? Tu me trouves pas assez pour te voir ? Tu te prends pour qui bordel de merde ?

-Non je...

Je viens de l'énerver là. Hé mais il parle à une policière là.

-Oh tu fais attention avec moi. Je suis policière je te rappelle et n'oublie pas que je peux te mettre en prison pour manque de respect à un officier de police.

-Je m'en bats les couilles de ton putain de métier. Amène au taule au tant que tu peux, ça n'empêchera pas le fait que je compte pour toi, crasseuse !

-Mais que....

-Pendant que tu ronflais à l'hôpital, tu disais mon nom. Je me demande bien pourquoi. Sourit-il.

Il est bipolaire ou quoi lui ? Un coup, il s'énerve, un coup il est content.

-Écoute, ce n'est pas vrai ce que tu me racontes. Comment je dirai ton prénom ? Je te connais à peine.

-C'est ce qu'on verra ma p'tite dame. C'est ce qu'on verra. Rit-il. Dans quinze minutes, je serai chez toi. J'espère que tu seras là.

-Mais tu ne...

-Si si. M'interrompt-il. Je connais ton appartement. T'inquiètes.

-Mais écoute...

Il me raccroche au nez. Mais quel genre d'homme est-il lui ? Il ne me laisse même pas parler en plus. J'ai du pain sur la planche avce cet homme et... A vrai dire j'ai hâte de le voir. Et je ne sais même pas pourquoi.

Je m'engouffre dans ma voiture et prends le chemin de la maison souriante.

...

Je viens de garer. Je prends l'ascenseur et me rends dans mon appartement. Je viens à peine d'entrer que j'entends une voix à l'intérieur dire soudainement :

-Tu en as mis du temps ma p'tite dame.

Mon coeur fait un bond à l'intérieur de mon corps. Prise de peur, j'appuie instinctivement sur l'interrupteur et crie avant de me rendre compte qu'il s'agit de Haiden.

-Mais putain, pourquoi tu cries ?

-Qu'est-ce que tu fais là ? Comment ? Comment as-tu obtenu les clés de ma chambre ?

-Je me demande bien comment t'as pu garder sur toi t'es doubles clés le jour où je t'ai retrouvé couchée devant l'autre maison.

Ah, il m'a bien fouillé lui.

-Tu m'as volé ? Demandai-je.

-Je ne sais pas. A toi de vérifier si jtous tes effets sont toujours là.

-Mais Haiden, sais-tu que...

-Je répète, je m'en bats les couilles que tu sois policière. Rien à foutre ma p'tite dame.

-Je te jure que si ce'est pas parce que tu m'as tenu compagnie pendant monsieur a l'hôpital, je t'aurai déjà mis à  la porte.

-Oui mais tu ne l'as pas fait. Alors...

Il se lève et s'approche de moi.

-Si je suis ici c'est parce que j'ai à te parler.

-Ah bon ?

-Ah oui ! J'aimerais confirmer deux ou trois petites choses.

-Lesquelles ?

-Calme toi. Viens, on va se poser et parler au calme. T'inquiètes OK ?

Je le suis et m'assois jusqu'au canapé avant de lui dire:

-Une seconde, laisse-moi aller me changer.

-Un ! La seconde s'est écoulée. Allez viens te pose avce moi pour qu'on parle.

-Cette discussion peut attendre n'est ce pas ?

-Si tu veux ma p'tite dame. En attendant que tu passes toute ta vie à te faire belle pour moi, sers moi un verre.

-Me faire belle pour toi ? Mais pour qui tu te prends ? Je ne te servirai rien d'abkrd vu que tu as eu le culot de tincruster dans mon appartement à mon insu.

Je tourne les talons et vais dans ma chambre me changer. J'ai laissé la porte ouverte sachant que Haiden n'osera pas entrer. Il ne fera pas cela. Je ne crois pas.

Je me déshabillais quand l'envie de me laver me prit. Vu que je me douche rapidement, j'ai donc pris l'initiative d'aller le faire. Ça prendra tes leu de temps. Haiden ne s'en rendra meme pas compte du temps que j'ai passé.

J'allume le jet d'eau et laisse l'eau couler sur mon corps bronzé. Je profite de l'occasion pour laver mes cheveux. Je me sens tellement bien et différente sous la douche.

Je sors de la cabine de douche,enroulé un serviette sur mon corps ainsi que sur ma tete et avance dans ma chambre.

Je venais dessécher mes cheveux et enlever ma serviette, me retrouvant nue à présent quand le poignet de la porte tourne ouvrant la porte sur Haiden. Je pousse un cri de surprise.

-Mais putain, calme-toi ! Arrête de crier.

-SORS ! Criai-je en rabaissant pour prendre ma serviette afin de me couvrir du mieux qu je peux tout en tremblotant.

-Je suis fatiguée d'attentre. C'est pour ça que je suis venue à toi. Et je constate que... Je suis venu au bon moment. Remaque-t-il avec un.regard pervers.

-Qu'est-ce que tu...

Il s'approche de moi, enlève son survet, et me dit:

-Tu sais très bien de quoi je parle... Nora.

C'est clair que je sais absolument de quoi il parle. Et je suis consentante.

Hey ! Ça va ?
J'espère de tout mon coeur que tu trouves l'histoire intéressante jusqu'ici.
Aloès, n'oublie pas de voter et de commenter.
Merci.😘