Et je sais tout à fait ce qui me reste à faire. Et de plus, j'ai reçu mon anneau. Il me reste donc moins de vingt-quatre heures pour appliquer mon plan pour cette vie-là. Autant dire que le temps presse, et comme je viens d'avoir l'idée, soit je serai seul, soit j'aurai des renforts, mais elles viendront d'elles même... Enfin, non, si j'ai des renforts, c'est que j'aurai encore bien des vies. Donc, j'espère être seul.
Mais je ne vais pas y aller avec seulement ma bite et mon couteau. Il me fallait du matériel. En dessous de mon lit, il y a mon coffre remplis d'armes, mon armurerie personnelle. Le temps de le sortir et de l'ouvrir, et me voilà avec une débauche de calibres, de munitions et de lames divers et variés. Je prends un katana court que j'aiguise pour m'assurer que la lame reste bien tranchante, et le glisse à ma ceinture. Je m'empare du fusil à pompe : un SPAS, calibre 12, que j'ai modifié pour le rendre semi-automatique. J'enfile une ceinture de munition et la couvrit de cartouche de chevrotine calibre douze. Je prends plusieurs pistolet et revolver de différentes tailles et les rangent dans différents holsters. Deux pour les épaules, deux pour la ceinture, deux à la cuisse et les plus petits dans des mini-holsters planqués à mes chevilles. Et pour planquer tout cela, une seule solution : un excellent manteau bien long, souple, protégeant bien des intempéries.
J'hésite un long moment entre le cache poussière, le pancho et le trench-coat. Chacun possède ses atouts et ses attraits esthétiques. Mais il faut se rendre à l'évidence. Le trench avait tout son charme compte tenu de mon plan...
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Inktober 2019
SpiritualPour l'Inktober 2019, je relève le défi ! Voici donc, l'histoire du Réincarné