CHAPITRE XXXI

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- Mais c'est impossible, dit-elle déçue.

Je baisse la tête de tristesse. C'est vrai que c'est infaisable mais j'aimerais que tous problèmes disparaissent.

Lauren me caresse la joue et m'embrasse chastement.

- Je te promets que tout sera réglé mais là, je veux faire autre chose, dit-elle de manière perverse.

Je rigole nerveusement. Elle se mort la lèvre en me regardant désireuse. Elle me porte, subitement, en me soulevant par les cuisses et me pose dans mon petit lit d'internat. Elle se met au dessus de moi et m'embrasse le cou violemment. Je gémis en tirant sur ses cheveux. Elle m'embrasse et elle commence à me déshabiller. On se regarde amoureusement et avec envie.

Elle se penche vers mon oreille.

- Que veux tu exactement ? Me murmure-t-elle.

Je ne réponds pas. J'inverse les rôles en me mettant au dessus d'elle. Elle affiche une mine choquée. Je me pose de manière provocante en exposant bien mes seins à sa vue.

- Je veux être avec toi pour le restant de mes jours et faire l'amour sans arrêt avec toi, je lui réponds finalement d'une voix sexy.

Elle fait un sourire en coin.

- Ça se fera.

Elle se redresse et pose ses lèvres au dessus de ma poitrine. Je reçois un frisson agréable. Elle relève la tête en me souriant.

- Je t'aime Lauren.

Ces mots sont sortis tout seul de ma bouche. Je ne lui avais jamais dit encore mais j'avais besoin de lui avouer. Peut-être que je ne la reverrai pas dans une semaine alors il faut que je profite le plus d'elle.

Lauren est figée et sourit faiblement. Je fronce les sourcils. Je lui caresse la joue comme pour la réveiller.

- Tu...tu m'aimes ?

Je hoche la tête en souriant bêtement.

- Oui, je t'aime Lauren !

Elle m'embrasse férocement. Elle mort ma lèvre fortement et j'émets un petit cri de surprise. Elle descend vers mon cou et le suçote.

Elle pose ses mains sur mes cuisses et elle les remonte vers le bouton de mon jean. Je lui enlève son pull et son t-shirt. Je déboutonne son pantalon et le baisse jusqu'à ses genoux. Je mets ma main sur son intimité et elle souffle de satisfaction. J'enlève son caleçon et son sexe se redresse. Elle jette ma culotte par terre.

- Tu es tellement belle, me dit-elle émerveillée.

Je rougis.

Je l'embrasse pour cacher ma gêne. Je me redresse et m'empale sur son penis qui rentre très facilement.

Elle ne s'y attendait pas car elle sert brutalement mes hanches.

- Je crois que c'est interdit de le faire dans une chambre d'internat, dit-elle essoufflée.

- Pourquoi suivre les règles ? Je lui dis de la même manière.

Je fais des va et vient en allant de plus en plus vite. Mes fesses claquent sur ses cuisses et nos gémissements résonnent dans la pièce.

Lauren m'aide à aller plus vite en faisant à son tour pareil que moi. Mon orgasme m'envahit et je n'ai plus de force. Lauren continue, elle n'a pas jouit mais quelques secondes après, son liquide me remplit. Je m'écroule sur elle en entourant mes bras autour de sa nuque et en posant ma tête dans son cou. Je lui fais un petit bisou.

- Moi aussi je t'aime, Camila.

J'ai comme une adrénaline ou un sorte de déclic. Il faut véritablement que l'on s'enfuit pour notre survie et pour notre tranquillité. Disparaître pour au moins quelques temps.

Je m'enlève d'elle et me rhabille rapidement.

- Qu'est-ce que tu fais ?

Je la regarde un instant et lui avoue ce que j'ai en tête.

- Il faut qu'on parte. Je te l'ai dit, je veux m'enfuir avec toi.

Elle se lève.

- Tu as songé à ma famille ? Demande-t-elle un peu embêter.

- Lauren, ils sont immortels. Alors que moi, non. Tu ne peux pas profiter de moi aussi longtemps que tu le veux. Je t'aime et je ne veux pas te perdre.

- Et ta sœur ?

Je baisse la tête.

- Je lui enverrai une lettre.

Elle hoche la tête.

- Tu le veux vraiment ? Me demande-t-elle pour être sûre.

- Oui.

- D'accord mais il faut qu'on se prépare et que je prévienne au moins un membre de ma famille.

Je hoche la tête.

Elle m'embrasse chastement et elle remet ses vêtements. Je l'attends pour que l'on retourne en cours. On sort de ma chambre, main dans la main.

PDV Sophia

Je les regarde main dans la main. Elles partent vers les escaliers pour descendre en cours. Je souris diaboliquement. J'ai toutes les preuves pour que Lauren ne soit qu'à moi. J'ai un plan en tête et je n'ai juste qu'à aller voir la reine des fées pour lui proposer quelque chose qui peut l'intéresser. Mais il faudra tuer Camila.

- Sophia ?

Je me retourne vers la personne et vois quelqu'un que je ne connais pas.

- Qui es tu ? Je lui demande sur mes gardes.

Elle me sourit.

- Dinah. Tu faisais quoi ? Me demande-t-elle.

Je ne dis rien.

- Parce que piéger Camila et Lauren est une très mauvaise idée.

Je me rapproche d'elle et sens son odeur de plus près. Je peux remarquer que c'est une fée par sa senteur qu'elle dégage.

- J'ai voulu piéger Lauren mais je vais y renoncer parce qu'elle est comblée avec une personne qui est mon amie. Si je vois que tu as touché, ne serait-ce, qu'à un seul cheveux de Camila, je te détruis en avouant des choses interdites qui te concerne aux fées. Tu choisis.

Elle part sans rien dire de plus. Elle ne me fait pas peur. Je vais faire comme prévu. Espérons que la reine accepte. Mais je sais très bien qu'elle ne voudra pas laisser Lauren en tant que vampire normal mais en une nouvelle fée, tout comme moi. Et Camila, il y a juste à la tuer ou à effacer ses souvenirs mais Lauren voudra la rejoindre même sans qu'elle ne la reconnaisse alors il est préférable de l'exécuter. Mais d'abord, je vais rejoindre la reine. Ce qui n'est pas gagné d'avance. Si elle accepte, tout ce déroulera comme sur des roulettes.

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