Putain De Sensations !

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Mathias

Mon cerveau à fait un arrêt cardiaque.
Vierge... Edmée est toujours vierge.

Elle n'a eu aucun mec depuis moi. Enfin personne avec qui elle est allée plus loin qu'un simple flirt. Je me sens comme un guerrier, prêt à tout affronter pour la sentir autour de ma queue.
Putain ! Je vais être le premier...

Ouais, enfin, t'en ai pas là encore ! Va quand même falloir te faire pardonner de ton comportement de connard.
Pas faux... mais pour le moment rien ne peut me faire dévier de mon envie d'Emée.

En y repensant je flippe comme un puceau qui se déshabillerait devant la capitaine des cheerleader.
Vais-je y arriver ? Et si je ne suis pas assez doux et que je lui fait mal ?
Merde, je sens le mal de tête arriver à grand pas, à force de me poser tout un tas de questions.
Ce n'est pourtant pas la première fille avec qui je vais coucher ?! Si ?
Non, c'est sûr ! Mais tu parles de ta pretty face là ! Pas de n'importe quelle pétasse prête à ouvrir les cuisses pour un Weber...

Une brûlure sur mon épaule me sort de mon capharnaüm de pensées.

— Mat tout va bien ? demande Edmée de sa voix douce.
— Oui, excuse moi, j'étais perdu dans mes réflexions.

Sans m'en rendre compte, je m'étais stoppé, la clef dans la serrure sans la tourner.
Je la laisse passer devant moi une fois la porte d'entrée ouverte, sans pouvoir retenir mes yeux appréciateurs du spectacle qui passe devant eux. Quant à ma queue...

— Tu veux boire quelque-chose avant de monter ? lui proposé-je, en me dirigeant vers la cuisine.

Et voilà ! Mon sexe si il le pouvait ferait un double looping dans mon caleçon en entendant mes paroles et en s'imaginant la suite du programme.
Mais non, redescend mec, on va simplement parler et mettre les choses au clairs entre nous.

Mais ça, c'était sans compter sur Edmée qui remet ma mèche rebelle en place, comme elle avait l'habitude de le faire, même si ma coupe est plus courte, j'ai toujours une mèche plus longue que je fixe avec du gel le plus souvent, et ensuite fait glisser sa main sur ma joue rendu râpeuse à cause de ma barbe de trois jours, et continue en pivotant vers ma nuque à laquelle elle s'accroche. Ses prunelles sont plantées dans les miennes, je ne bouge pas, mes bras ballants le long de mon corps, j'ai trop peur que si je fais le moindre geste, elle s'évapore, parte en fumée, alors je la contemple, la laisse mener la danse, et sans prononcer un mot, ses douces lèvres prennent l'empreinte des miennes. Je sens qu'elle tremble.
De peur ? De froid ? De désir ?

Quand son baiser se fait plus pressant, que sa langue timide au début prend possession de la mienne, qu'une de ses mains se perd dans mes cheveux sur le haut de mon crâne, et que l'autre trace un chemin de feu dans mon dos, et qu'un gémissement de satisfaction ricoche entre nous, je ne me retiens plus. Mes bras l'encerclent pour la soulever, ses jambes s'enroulent autour de mon bassin et je la déplace pour la porter jusqu'à ma chambre. Nous reprenons notre souffle sans éloigner nos corps, juste un court instant.

— Putain c'est trop bon de te sentir à nouveau contre moi pretty face.
— Tu m'as manqué Mat. Trop...

Et s'en attendre, impatients de nous retrouver, je monte les escaliers aussi vite que je peux, en faisant attention de ne pas me casser la figure. Une fois la porte de ma chambre atteinte, je plaque Edmée contre celle-ci qui l'a fait se refermer automatiquement.

Rien à foutre du bruit.

Je pose mes mains de chaque côté de son visage, la bloquant de mon corps, nos bouches ne s'étant pas lâcher. Edmée ondule du bassin sa poitrine aux pointes que je sens dressées se presse contre mon buste, ses mains sont partout sur moi.
Si je n'arrête pas de suite, si je ne mets pas mon envie d'elle en attente, rien ne sera réglé et je veux qu'elle entende ma rancœur, mes doutes, pour que l'on puisse, ou non, recommencer notre histoire.

Échec et MatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant