2 semaines après les événements du prologue (Lundi 7 décembre)
Dans la vie tout le monde à un but. Le mien, m'échapper de cette enfer dans lequel je suis tombé.
Comme chaque jour je me réveille, mange et me prépare pour aller en enfer enfin au lycée.
Malheureusement personne ne peut y échapper. Je dis au revoir à mes parents et à ma petite sœur, Laura, qui est en 3éme, elle me zappe presque. Son aura est terne comme la plupart des gens, comme mes parents et mon frère d'ailleurs. Dans son collège elle fait partie du groupe de pétasse qui harcèlent les petits 6éme.
- Passe une bonne journée Tom, annonce ma mère à mon frère, ah oui c'est vrai j'avais oublié, passe aussi une bonne journée Aaron.
Comme d'habitude ma mère ne me calcule presque pas. En même temps mon frère jumeau est un homme "parfait".
Mon frère et moi partons pour l'arrêt de bus. Comme d'habitude nous marchons chacun d'un côté différent du trottoir. Nous sommes en Seconde, mais pas dans la même classe. L'année dernière on était tous le temps collé ensemble mais depuis l'entrée en Seconde, il y a deux mois, il fait comme si je n'existait pas. Nous sommes de vrai jumeaux mais nous sommes très différents.
Lui est parfait, bon à l'école et parfait en sport c'est un des "BG" du lycée tandis que moi je suis juste inutile. Je n'ai ni amis, ni passion, ni talent mais j'ai au moins en commun avec mon frère ce visage charmeur qui fait craquer n'importe qui. Mais je n'ai pas son charisme ni sa confiance en soi, ce qui à pour but de repousser les gens.
J'essaye d'être comme lui mais mes parents le préfère à moi, je le vois dans leurs yeux. La seule personne qui m'aime vraiment c'est ma grand mère. Elle a Alzheimer mais je suis la seule personne qu'elle n'a pas oublié. Elle est en maison de retraite et je vais la voir souvent après les cours. C'est mon rayon de soleil dans cette nuit sans fin.
Nous arrivons à l'arrêt de bus et mon frère, Tom, rejoint ses amis. Léon et Simon. Eux aussi sont sportif comme mon frère. Léon est un connard finit mais Simon est différent, même si on ne se parle pas, il ne m'a jamais traité enfin devant moi. Ils sont dans ma classe mais pas mon frère. Il voulait qu'on change de classe mais j'ai refusé, c'est pour ça qu'on ne se parle plus je pense. Léon n'hésite pas à me frapper et mon frère ne dit jamais rien. Il rigole même.
Tous le monde rigole quand je me fais traiter ou frapper.
Le bus arrive et tout le monde monte dedans. Moi en dernier comme chaque jour. Le bus est presque plein. Je m'approche d'une place libre mais la personne à côté pose son sac, me regarde méchamment et fait non de la tête. Cinq autres personnes l'imitent. Je me retrouve seul sur un siège qui heureusement était resté libre. Le bus prend deux autres arrêts. Les personnes qui m'avait refusé la place acceptent des gens qu'ils ne connaissent pas. Une fille entre dans le bus, je ne l'avais jamais vu avant, elle vient se mettre à côté de moi.
- Je peux me mettre ici ? Demande gentiment la fille avec une touche d'agressivité.
Je lui répond d'un signe de la tête et elle s'installe. Elle a les cheveux bruns et ondulés. Ses yeux sont d'un marron sombre et d'une beauté extraordinaire. Elle sent la rose, son odeur est agréable. Nous ne nous parlons pas du trajet. Mais je sens qu'elle est différente des autres de ce car, leurs auras sont ternes, sans saveur. Celle de cette fille et d'une clarté éblouissante pourtant cela ne colle pas à l'image qu'elle m'a donné au debut. J'ai déjà vu des personnes avec des auras claires mais peu sont aussi éblouissante. Seule celle de ma grand-mère peux se venter d'être aussi éblouissante.
Le trajet se termine et tous le monde descend, la fille part en m'adressant un sourire. Je reste assis à attendre que tous le monde descende, et je la vois partir vers le lycée. Cette fille m'a intrigué. Je descends finalement du bus avec un sourire rapidement gâché.
- Alors mon petit on vient pas dire bonjour à papa, annonce en ricanant un mec.
Il s'agit d'Hugo, un gars de terminale qui me déteste parce que je lui ai foutu la honte il y a 2 ans. Son aura n'est pas totalement terne, elle est sombre, beaucoup plus que d'habitude. Elle m'étouffe, m'oppresse, me fait peur. Je marche rapidement vers le lycée mais lui et ses potes me suivent.
Ils me rattrapent.
Ils sont presque jusqu'à moi.
J'arrive devant le lycée.
Ils sont derrière moi.
Aller encore un petit effort j'y suis presque !
- NON!!!!! criais-je.
Je sens la main d'Hugo m'attraper et m'attirer vers lui. Deux de ses potes me prennent par les épaules.
- Tu allais où comme ça ? Me demande Hugo.
Je ne réponds pas. Vous pourriez me reprocher de, ni me débattre, ni crier pour demander de l'aide. Mais ça ne ferait qu'empirer mes souffrances. Même si je doute que celà puisse être pire...
Ce qui va suivre est mon quotidien depuis 2 mois.
Ils m'emmènent vers le fond du lycée. Là où personne ne pourra voir ce qu'il vont me faire. Même si je commence à m'y habituer, j'ai peur, j'angoisse. Nous arrivons vers les toilettes du bâtiment A, situé près du Gymnase
A comme Aaron, c'est ironique. Un bâtiment portant mon initial devrait plutôt être un refuge pour moi, alors que c'est ici que je subit ce que je ne souhaiterai même pas à mes ravisseurs.
Ils ouvrent la porte et me balançant au sol.
- Les gars vous êtes prêt ? Demande Hugo à ses sbires.
Hugo arrive vers moi. Me donne un coup de poing dans le ventre, qui me fait me tortiller de douleur. Son poing est d'une force, même avec le temps, je ne m'y habitue pas. Je n'ai même pas le temps de me remettre de ces souffrances, que ses sbires me donnent également des coups de poing dans le ventre. Les leurs sont plus supportable que ceux d'Hugo, principalement dû au fait que lui, contrairement à eux, me déteste réellement, ses potes font juste ça pour s'amuser. Hugo m'agripe par le col et me soulève jusqu'aux toilettes. Une fois arrivé, il me donne un coup de pied pour me mettre au sol. Son pote place ma tête en face de la cuvette. Ils la plongent dans le toilette. Je retiens ma respiration pour résister à cette tentative de noyade. Je sais qu'il ne vont pas me tuer, ils me veulent pour toute l'année. Même en sachant ça, je sens que je n'ai plus d'air. Normalement il ne me reste plus que 3. 2..1..
Ils me sortent la tête de l'eau et j'inspire immédiatement car au bout de 3 secondes, ils la replongent dans l'eau délicieusement parfumé de défécation humaine. Ce supplice dure au moins cinq bonnes minutes. Une fois qu'ils ont finis de s'amuser à mettre ma tête dans l'eau, ils me balancent à nouveau dans les toilettes, près des lavabos. Puis ils me frappent de toutes leurs forces, ils ne m'avaient jamais autant frapper. Chacun de leurs coups me transpercent comme la lame d'une épée. La souffrance est horrible je ne sens plus mon bras, je commence à saigner. Le sang coule le long de ma peau puis sur mes vêtements. La sonnerie vient mettre fin à mes souffrances.
- À demain Aaron, me dit Hugo avec un clin d'œil.
Ils partent sans se retourner pour voir dans quel état ils m'ont laissé. Ils ne m'avaient jamais frappé aussi fort qu'aujourd'hui. Je comprends mieux pourquoi leurs auras étaient sombres, plus sombres qu'elles n'ont jamais été.
Je suis en larme, en sang, en sueur, allongé contre un mur. Tous ces fluides se mélangent sans que je ne puisse agir. Si ça n'avait pas sonné, m'auraient t'ils tués ?
J'en ai marre de cette vie, je n'en peux plus, 2 mois que ça dure et ce n'est pas près de s'arranger.
Je me lève avec le peu de force qu'il me reste. Personne n'est au bâtiment A, car très peu de cours y ont lieux. Je monte un à un les escaliers qui mène vers le toit. La seule chose à laquelle je pense est de m'en aller de cette enfer appelé la VIE. J'arrive sur le toit, l'air frai vient caresser mon visage. Je m'approche du bord. Je regarde le sol, mon cœur se serre.
Dois je vraiment sauter ?
Est ce le seul moyen de mettre un terme à tous ça ?
Bien sûr que c'est le seul moyen .
Je ferme les yeux et prend une dernière inspiration. 3...2...1...
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Les Humanistes
Novela JuvenilIl s'en passe des choses dans ce lycée, plusieurs élèves disparaissent mystérieusement, d'autres ont des facultés hors du commun... Entre amour, questionnement et harcèlement, l'adolescence est la période la plus compliquée de la vie... Extrait : ...