Les Humanistes

Prologue

Lundi 27 novembre 2020

Dans la vie, il existe tout un tas de gens qui sont tous uniques mais qui se ressemblent tous également. Peut on réellement être unique ?

J'ai peut être une réponse. J'ai une différence fondamentale, je suis bi... Non je rigole, enfin si je le suis mais ce n'est pas là où je veux en venir. J'ai la faculté de manipuler la perception de la réalité des gens. Je sais que ça peut paraître abusé comme pouvoir, mais croyez moi, il n'est pas très utile. Premièrement il ne marche que pendant 20 secondes. Deuxièmement, il ne fonctionne que sur quelques personnes à la fois. Troisièmement je ne peux pas réellement faire percevoir ce que je désire, seulement des choses qui peuvent vraiment exister. Petit exemple si ma professeure me met un 10 sur 20 je peux lui montrer ma copie et lui faire croire qu'elle m'a mit un vingt. Elle verra sur ma copie un 20 sur 20 de sa propre écriture. Mais si je lui dit « madame derrière vous un éléphant rose » , je pourrais pas lui faire croire qu'il y en a un.

Bref pas très utile. D'autant plus que je l'utilise très peu donc je sais pas si je peux l'améliorer. Bref revenons en à moi, je m'appelle Adrien et je suis en terminale. Rien de spécial sur moi. Je suis un élève ordinaire, bien que je sois très doué en maths et en anglais. Le reste, je suis moyen. Mais il faut dire que j'ai une passion innée pour ces deux matières. Ma mère m'apprenait l'anglais pendant qu'elle était à l'hôpital. C'est le dernier moment de bonheur que l'on a pu partager avant... Et les maths, disons que mon père est prof de maths alors c'est assez facile de comprendre pour moi. Rien d'intéressant dans ma vie, j'écris cette confession, que personne ne lira de toute façon, pendant le quart d'heure lecture de mon cours de philo...

Oh ça y est ça sonne enfin ! Je prends mes affaires et me dirige vers mon cours d'histoire. J'arrive devant la salle et parle avec mes 2 seules amies dans cette classe, Mia et Céline.

- C'était barbant le cours de philo tu trouves pas ? Me demande Mia

- Ouais c'était pas ouf, et maintenant direction le cours d'histoire, c'est l'éclate totale, annonçais je ironiquement.

L'un des gars de la classe s'avance vers nous, il s'agit de Louis, il prend Mia dans ses bras.

- Alors ma petite Mia ? Tu m'aimes bien aujourd'hui ?

Ce mec est un lourdaingue. Il colle toutes les filles et se croit super populaire. En plus Mia a déjà un petit amis. Elle repousse Louis.

- Je t'aimerais le jour où j'aurais la joie de voir ta tête de mongole accrochée à l'entrée du lycée, lui dit-elle cyniquement.

- Toujours de mauvais poils toi, lui répond-t-il d'un air vexé.

Céline et moi sommes écroulés de rire devant la racler que Mia vient de lui mettre. En même temps elle n'a pas tort, voir sa sale tête d'hyprocrite exposé à la vue de tous, pourrait être drôle. Nous rentrons en cours. Nous sommes tout les trois à coté et Louis est derrière moi. La prof fait l'appel pour vérifier qu'aucun de nous n'a séchés les cours.

- Marie n'est toujours pas revenue ? dit-t-elle au reste de la classe, Cela fait pourtant 2 semaines qu'on n'a pas eu de ses nouvelles. Quelqu'un sait ce qui lui est arrivée ?

Personne ne répond, car personne n'a la réponse. La prof commence son cours d'un air dépitée. Marie... En effet cela fait longtemps qu'on ne l'a pas vue. Pourtant les autres devraient être au courant, elle est super populaire au sein de notre classe ainsi que du lycée en lui même. On n'a plus eu de nouvelles depuis... 2 semaines... Il s'est passé quoi il y a deux semaines ? Je n'arrive pas à m'en souvenir. J'essaye de parler à Mia, mais quand je relève la tête je remarque que tout le monde est figé

Comment cela se fait il ?

Je décide de les toucher pour voir leurs réactions, mais rien. Personne ne réagit on se croirait dans un film d'horreur. J'avance vers le couloir, aucun signe vie, l'ambiance est oppressante. Je ne sais pas quoi faire, je sens le stress monté en moi. Mon cœur s'accélère, j'ai de plus en plus de mal à respirer. Je me sens suffoquer. Je m'écroule au sol. Je cherche le peu d'oxygène que je peux trouver, mais je n'y arrive pas. Je me sens partir.............

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Un homme se dirige vers Adrien.

- Hallo chef, je viens de capturer un autre humaniste. Oui ils sont de la même classe. Je vous l'amène immédiatement.

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