A S O C I A L E ᴇʀᴇʀɪ [𝘙𝘦𝘦𝘤𝘳𝘪𝘵𝘶𝘳𝘦]

n e u f

Vendredi, 25 décembre 2019
8h00

La porte s'ouvrît sur la chambre aux bouquins, une femme accompagnée d'un framboisier avec en son centre seize bougies, la femme n'était pas seule, en effet, son frère et les deux meilleurs amis du propriétaire de cette chambre, étaient aussi présents.

Propriétaire qui avait ses écouteurs et était installé à son bureau, il était donc dos à la porte, le jeune garçon était tellement plongé dans une de ses lecteurs qu'il ne remarqua rien.

La jeune fille à lunette décide d'attirer son attention, elle avance et pose sa main sur l'épaule du bouquineur, ce dernier se retourne en enlevant ses écouteurs et sursauta au moment où tout le monde lui dirent, que dis-je, lui hurlèrent.

« BON ANNIVERSAIRE LIVAÏ !

_ ... merci, répondît-il timidement.

_ Aller Lili souffle t'es bougies !

_ Arrête de m'appeler comme ça ! Binoclarde de merde !

_ Livaï !

_ Excuse maman... »

Le noiraud s'apprêta a soufflé, mais il fut arrêté dans sa course par une main, celle de sa meilleure amie.

« Quoi encore ?, demanda-t-il agacé.

_ Fais un vœu !

_ Un vœu ?, elle acquiesça, j'ai besoin de rien.

_ Aller s'il te plaît ! »

Il soupira et fit mine de réfléchir, « Je n'est rien à souhaiter. », il fit donc semblant et soufflât vite les bougies, il reçus trois cadeaux un de la part de sa mère, un autre de son oncle et un dernier de ses deux amis.

Livaï avait un tique, il n'ouvrais jamais ses cadeaux en public, il estimait cela personnelle, oui, c'était une drôle d'énergumènes.

La matinée passa vite, l'après-midi aussi, après ses cours Livaï décida d'aller dehors, il faisait étrangement bon pour un mois de décembre, il n'y avait pas de neige, certainement à cause du réchauffement climatique.

Y s'installa confortablement dans le petit kiosque qui se trouvait dans le jardin derrière sa maison, il posa sur la petite table en face de lui les cadeaux qu'on lui avait offert et s'apprêta à les ouvrir.

Il décida de commencer par celui de son oncle, au vue de la forme longue et rectangulaire il supposais déjà savoir se que cela pouvait être.

Soit une arme blanche, comme il avait déjà eu au paravant, soit une mauvaise blague de la part du quarantenaire.

Une arme blanche.

Un couteau papillon plus précisément, Livaï avait une petite collection de couteaux, d'on la plus part venais de son oncle, et c'était le deuxième couteau papillon qu'il recevait de sa part.

Il était noir anthracite, et la lame qui était cachée était tout aussi noire avec des reflets verts, « Pas mal... », se disait-il.

Il joua un peu avec le couteau le faisant tournoyer entre ses fins doigts pour finalement le poser sur la table. Et ouvrir le cadeau de ses deux amis.

Il soupira juste en regardant l'emballage, tous les ans c'était la même chose, il y avait plus de scotch et de ruban que de papier cadeau, il prit donc le couteau et commença à ouvrir le paquet.