A S O C I A L E ᴇʀᴇʀɪ [𝘙𝘦𝘦𝘤𝘳𝘪𝘵𝘶𝘳𝘦]

c i n q

Mardi, 22 décembre 2019
19h01

Kenny Ackerman, que dir de lui... beaucoup de choses, un frère prêt à tous pour sa sœur, un oncle blagueur et direct avec son neveu, mais pour les autres Kenny était juste un sale type égoïste et sans tact.

Oui on peut le dire, ce type est un sacré numéro, toujours entrain de faire une connerie pour emmerder le monde. Pour cet homme contourner et/ou transgresser les règles sans, presque, jamais avoir d'ennuis était tout un art.

Kuchel, sa sœur, était habitué depuis le temps, mais, avoir le luxe de réprimander son grand frère était toujours agréable pour elle, il faut croire que la notion de sadisme était de famille chez les Ackerman.

« Alors frangine, comment tu vas depuis l'temps ?, demanda-t-il près avoir bu une gorgée de sa bière.

_ Plutôt bien, elle lui sourit et continua de préparer à manger, et toi ?

_ Ben... tu sais comment sont les affaires, il soupira, les gens sont vraiment tous con comme des valises sans poignée.

_ Racontes moi tout, lui intima gentiment la petite sœur.

_ Je... c'est rien, juste que le boulot paye pas assez et mon andouille de patron comprend pas que le smic c'est absolument rien à l'heure d'aujourd'hui.

_ Je comprend, Kuchel soupir.

_ Qu'est-ce que t'as ?, demanda Kenny en fermant la porte de la cuisine afin qu'ils soit que deux dans la pièce.

_ Je... enfaite c'est Livaï, elle regarda par la fenêtre pensive, je m'inquiète toujours pour lui et j'ai peur pour son avenir.

_ Si je me rappelle bien, t'était exactement comme lui quand on était gosses, l'homme ricana légèrement, et puis Livaï c'est une vrai tête ! Je m'inquiète pas tellement pour lui c'est une vrai flèche ce gamin.

_ Je veux juste que mon p'tit garçon est une vie heureuse, elle sera ses bras contre elle, je m'inquiète tellement pour lui. »

Le grand frère mis sa fierté de côté pour aller prendre sa sœur dans ses bras, cette dernière lâcha un soupir triste.

Mais ce qu'ils ne savaient pas c'est que l'Ackerman, le plus jeune, avait tout entendu créant un sentiment de culpabilité, lui qui détestait voir sa mère triste, voilà qu'il apprend qu'il était la cause de sa peine.

Il ne le supportait pas, car oui, notre Livaï était très impulsif quand il s'agissait du bonheur de sa mère. Il respira un coup et toqua à la porte de la cuisine.

Il entre dans la pièce et Kenny commence déjà à taquiner son neveu, pour le grand malheur de ce dernier. Ils s'installèrent tous les trois à table et discutèrent tranquillement.

« Et toi mon p'tit Livaï, le concerné lèva la tête, toujours vierge ?

_ Et toi Kenny, il laissa un petit blanc, toujours alcoolique ?

_ Hahahah ! Toujours autant de répartie à c'que j'vois !

_ Ouais, Livaï soupira et Kuchel pouffa un peu face au comportement des deux homme.

_ Tu n'as toujours pas répondu à ma question, insista l'oncle.

_ Baiser n'est pas dans mes priorités.