CHAPITRE 38

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Retour en arrière,

Miguel me réveille avec une extrême douceur, me faisant de délicieuses caresses sur tout mon corps ainsi que des centaines de petits bisous sur mon cou.

— Joyeux Noël ma belle, me souhaite t-il avec amour.

Quant à moi, je me contente d'approcher ma tête de ses lèvres, sans dire un mot, profitant de cet instant de douceur. Il embrasse mon front avant de m'enlacer amoureusement. Mon homme est d'une générosité extrême aujourd'hui. Il est très câlin ! Ça n'a pas été le cas très souvent ces derniers temps, j'ai intérêt à en profiter.

Je resterai là pendant des heures, à rien faire, lui avec ses bras autour de moi, mon dos contre son torse, et ses mains sur mon ventre. Et moi, toute emmitouflée dans la chaleur de son corps. Je me sens si bien que rien d'autre à d'importance en ce moment, même la douleur de mon dos passe au second plan.

— Je pourrais resté là pendant des heures, tout contre toi mon amour ! répond t-il à mes attente sans que je lui dise quoique ce soit.

Je me colle à lui, savourant chaque seconde notre étreinte matinale.

— Comment te sens tu, ce matin ?

— Fatiguée, mais bien ! Encore plus, depuis que tu t'es décidé à ne pas me fuir comme la peste.

Son comportement était plus du genre à prendre ses jambes à son cou lorsque j'avais le malheur de trop me coller à lui ces dernières semaines. Qu'est-ce qui a changé ?

— C'est pour ton bien ! me répète t-il.

Je commence à croire que c'est son expression préférée. Il passe tout son temps à me la rappeler.

— Je t'aime ! Tu es la femme la plus merveilleuse que je connaisse !

Rien que ça ? Il exagère comme toujours !

— Et je ferais n'importe quoi pour toi ! Tu en es consciente, j'espère ?

Ça reste à voir ?

Je me retourne dans mon lit afin de lui faire face. Mais comment vous dire, cette manipulation qui doit se faire en deux secondes, devient un vrai parcours du combattant pour moi. J'ai l'impression d'avoir été lesté d'une charge monstre, trop pour le petit gabarit que je suis, ce qui empêche lourdement mes mouvements.

— Qu'est-ce que tu fabriques ?

— Tu pourrais m'aider au lieu de me le demander ? je le gronde.

Ce qui le fait réagir immédiatement. Et en trois secondes chrono me voici face à lui.

— C'est bon, tu es bien ?

— Oui ! Merci !

— Comment je ferais sans toi ? Tu es une femme géniale !

Et le voici encore avec ses exagérations. Je sais que c'est Noël, mais ça suffit ! Je sais qu'il m'aime ! Et que je suis à ses yeux la femme de sa vie ! Je n'ai pas besoin de l'entendre à longueur de temps !

— Ma femme !

— Pas encore ! je décide de contrecarrer ses désirs, tout en plaisantant. Tu dois encore attendre quelques mois, avant d'employer ce genre de mot pour me désigner !

— Dans mon cœur tu l'es déjà ! m'annonce t-il tout embêter.

— Et dans le mien aussi ! Rassure-toi !

Mon cœur d'artichaut me conduira à ma perte. Je ne parviens pas à tenir devant ses mimiques. C'est plus fort que moi, je suis trop bonne !

Il prend mon visage en coupe et m'embrasse d'un tendre baiser. Quand il quitte mes lèvres, je fais la petite fille que j'ai toujours été :

PRENDRE MON ENVOLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant