Un mariage, une alliance.
Un duel, un drame.
Des rires, puis des larmes.
Seize ans n'effacent pas la douleur imposée par les flammes. Le peuple d'Aonyhrr pleure encore la perte d'un prince héritier, d'une princesse et d'une reine. L'hypocrisie règn...
Me revoilà, avec un nouveau chapitre 9.1 tout beau, tout propre ! 😻
Comme je l'avais annoncé, à l'aide d'une armée de post-it, j'ai beaucoup réfléchi !! Peut être trop, me direz-vous ^^
Cependant, c'était nécessaire et bénéfique, car j'ai remanié l'intrigue ! 😉
La fin de ce 1er tome est actée, et le chemin pour y aller aussi, donc on a plus qu'à filer droit jusqu'au bout maintenant !
N'oubliez pas que vos petits commentaires me mettent des étoiles dans les yeux ! ✨❤
À bientôt
Mélie
N.B. : Je m'excuse auprès de celles et ceux qui auraient déjà lu la version précédente. 🙏 Certains passages seront réutilisés, mais j'ai changé leur ordre pour que ça s'enchaîne mieux ! 🙂
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Enfin arrivée à destination, Aélys saisit la poignée dorée de la porte et l'entrouvrit fébrilement. Elle voulait entrer discrètement, mais la lourde porte de chêne en décida autrement. Exprimant toute sa vieillesse, elle grinça bruyamment au contact de ses gonds, ceux-là même qui l'ancraient au mur. Un léger rictus de crispation s'empara des lèvres de la jeune femme. Elle haussa les épaules, désolée du bruit criard qu'elle avait involontairement déclenché. Personne ne sembla s'en inquiéter. Cependant qu'elle se glissait dans l'immense pièce qu'elle n'avait pas encore découverte, elle vérifia qu'Isobel ne l'avait pas suivi.
Elle ignorait combien de temps elle était restée inconsciente, cette bonne dame ne lui avait rien dit. Aélys s'était gardé de révéler son identité, préférant la complaisance de l'anonymat. Elle avait déjà tenté par plusieurs fois de se rendre auprès de sa sœur, mais ladite Isobel l'avait forcé à rester aliter pour reprendre des forces. Telle une mère bien trop protectrice, elle était même allée jusqu'à placer un garde devant sa porte pour s'assurer que la demoiselle anonyme ne s'échappe pas de son nid.
Mais comment en vouloir à cette femme affable ? Après tout, même si elle l'avait gardé enfermée dans une cage dorée, la vieille servante avait pris soin d'elle comme d'un oiseau blessé. Elle lui avait été d'un secours inestimable pour soigner ses plaies et se remettre physiquement de son épopée lugubre. Lorsqu'une image refaisait surface dans son esprit embrumé, le cœur de la princesse se serrait à l'idée d'avoir laissé s'envoler les cendres de son amour.
Toutefois, Aélys en avait assez de se morfondre, alors que ce château abritait sa grande sœur, perdue quinze ans plus tôt. Profitant des longues heures passées en compagnie d'Isobel, la princesse d'Aonyhrr avait feint de s'intéresser aux habitudes de la reine par simple curiosité. C'est ainsi qu'Aélys avait appris que cette dernière se rendait tous les matins dans la chapelle pour confier au divin son enfant à venir. Prétextant une envie soudaine de prier, Aélys avait berné le garde posté devant sa porte.
