Un mariage, une alliance.
Un duel, un drame.
Des rires, puis des larmes.
Seize ans n'effacent pas la douleur imposée par les flammes. Le peuple d'Aonyhrr pleure encore la perte d'un prince héritier, d'une princesse et d'une reine. L'hypocrisie règn...
Je viens tout juste de reprendre un travail, donc je ne vous cacherai pas que le rythme est assez fatiguant ces temps-ci.
Paradoxalement, j'avance bien dans la réécriture pour le moment. Voici le début du chapitre 2 (ancien chapitre 3). J'espère pouvoir publier la suite incessamment sous peu, au moins pour le concours qui a un peu bousculé mes plans d'écriture ! 😜
Je vous embrasse fort et vous souhaite une belle lecture !
💛 Mélie 💛
PS : N'oubliez pas que quelques commentaires et étoiles réchauffent le cœur des apprentis auteurs que nous sommes ! Merci merci 😘💕
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Ressassant sa bêtise, Aélys avait fixé le plafond de sa chambre pendant de longues minutes avant de trouver le sommeil. Elle avait eu le temps de décortiquer les innombrables formes géométriques qui constituaient son firmament sylvestre. À peine close, ses paupières asséchées par la fatigue furent brutalisées par les rayons du soleil. Curieux, ils s'étaient frayés un chemin à travers la lucarne. Ouvrant péniblement les yeux, Aélys entrevit le rideau soigneusement roulé sur le côté. Elle se réprimanda mentalement de n'avoir pas pensé à le tirer. Des courbatures remontèrent brusquement dans le dos, sentence sournoise de son escapade idiote.
Katell dormait encore à poings fermés. Sa nuit avait été mouvementée, elle s'était tournée et retournée dans son lit tant de fois que la princesse en avait perdu le compte. Elle méritait un peu de répit, c'est pourquoi Aélys calfeutra la fenêtre pour préserver le repos de son amie.
Comme chaque matin, elle descendit dans le jardin derrière le château. Troublée par les événements de la veille, elle avait moins d'entrain que le matin précédent. Suivant son rituel, elle marcha pendant quelques minutes dans les rangs du verger à la recherche d'une belle pomme. Elle en cueillit une délicatement et alla s'asseoir dans l'herbe. Elle croqua à pleines dents dans le fruit, puis le délaissa pour ouvrir son flacon d'encre. Elle y trempa sa plume et commença à coucher ses pensées sur le papier.
Elle avait pris cette habitude depuis quelques années déjà. La perte de son frère aîné, de sa grande sœur et de sa douce maman avait marqué son cœur de petite fille, âgée d'à peine quatre ans. Ces trois personnes avaient une place importante dans son enfance et Aélys cherchait à combler ce vide en écrivant à sa sœur.
Annwenn représentait à elle seule un espoir incertain de retrouver le monde qu'elle avait perdu plus jeune. Mais, comme à chaque fois, alors qu'elle s'apprêtait à signer la lettre, Aélys renonçait. Refermant son flacon, elle chiffonna la feuille et s'allongea dans l'herbe. Les nuages au-dessus d'elle se mouvaient sans peine grâce à la brise légère. Sa cage thoracique montait et descendait rapidement. Ce rythme saccadé donnait l'impression que la princesse aux boucles mordorées souffrait d'une insuffisance respiratoire. Elle se redressa et entreprit de terminer sa pomme, fruit qui lui redonnait de la fraîcheur et de la vitalité.
