Un mariage, une alliance.
Un duel, un drame.
Des rires, puis des larmes.
Seize ans n'effacent pas la douleur imposée par les flammes. Le peuple d'Aonyhrr pleure encore la perte d'un prince héritier, d'une princesse et d'une reine. L'hypocrisie règn...
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Nos âmes abîmées ne sont ni noires, ni blanches.
La vie nous écorche, tous. Parfois, souvent, avec force et violence ou par simple innocence, mais qu'importe. Marquée au fer rouge, l'intimité de notre cœur en portera les stigmates. Nous sommes à la fois des êtres d'ombre et de lumière.
Le seul espoir qu'il nous reste est alors de parvenir à réduire le trou béant entre les petits et grands bonheurs qui illuminent notre quotidien et la peine de notre âme.
La plupart du temps, cette peine, ou ce qui l'a créée, est en apparence sans grande gravité. Dans l'œil de l'observateur, elle ne relève pas de ces maux qui détruisent des vies et des cœurs. Si anodine soit-elle, elle meurtrie tout de même notre âme et y laisse une trace indélébile.
Et comme si cela ne suffisait pas, notre âme en peine est tourmentée par notre fierté. Notre orgueilleuse raison nous intime ses ordres, et nous nous persuadons qu'il est inconcevable de montrer des signes de faiblesse. Par la force des choses, cette secrète souffrance devient inavouable à soi-même et aux autres, et cela ronge notre âme fragile.
Pourtant, le monde dissimule de nombreuses âmes bienveillantes tout aussi molestées que la nôtre. Pour s'affranchir de notre souffrance, il faut oser ouvrir son cœur à d'autres. C'est en leur confiant notre peine que nous pourrons trouver un refuge, un espoir, une consolation.
Il sera alors possible, sinon de guérir, au moins de panser notre blessure pour en ressortir plus fort qu'auparavant.
Cette histoire n'est pas amusante, ni drôle. Mais elle m'a permis d'extérioriser ma « peine à moi ».
La famille que vous allez découvrir n'est pas du tout la mienne. Les maux qui la meurtrissent ne sont pas du tout les miens. Ils sont beaucoup plus fort, beaucoup plus violents, mais l'espoir reste toujours le même : trouver la paix.
La solitude a été ma peine, ma famille a été mon refuge. Mais mon espoir et ma consolation, ce sont ma plume et mes mots.
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