Un mariage, une alliance.
Un duel, un drame.
Des rires, puis des larmes.
Seize ans n'effacent pas la douleur imposée par les flammes. Le peuple d'Aonyhrr pleure encore la perte d'un prince héritier, d'une princesse et d'une reine. L'hypocrisie règn...
Sorry, j'avais du mal à gérer mon emploi du temps... 😔
J'espère que vous aimerez 😘
Mélie
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« Mon petit ange... »
Cette voix, cet élan de tendresse et d'emprise.
Ce n'était pas Loig.
Aélys expira, soulagée. Elle supprima le nom de son frère de sa liste imaginaire et entrebâilla ses lèvres.
— Tu n'as rien fait...
Ce faible balbutiement parvint aux oreilles de Loig. Il questionna les yeux de sa soeur à demi ouverts et y lut un étrange sentiment de quiétude. S'agenouillant près d'elle, il passa l'un de ses bras sous ses genoux, plaça l'autre dans son dos et la souleva délicatement. Il la berça quelques secondes contre son torse avant de l'allonger sur le lit.
— Sois tranquille, je suis là, mon ange... Je serai toujours là.
Se tournant ensuite vers le roi, il exprima sa colère d'une voix claire et lucide :
— Quel monstre êtes-vous devenu !? Vous voulez détruire Judicaël de Kylhenghor, soit. Vous pouvez rayer son royaume de la carte si cela flatte votre orgueil ! Mais, que les dieux nous viennent en aide, laissez-nous-en dehors de ça ! Cessez de nous faire payer le tribut de votre perte !
La posture modérée du prince dérouta le roi. Loig se surprit lui-même en imposant à ses poings de rester le long de son corps.
— Si... si je me soumets à votre volonté... sans... sans lutter...
— Non, Aélys ! se révolta Loig en faisant volteface. Tu ne peux p...
— Loig, s'imposa-t-elle. Laisse-moi parler, s'il te plait. Père, si je vous obéis, est-ce que vous promettez de le relâcher ?
D'abord étonné de ce retournement de situation, Yval s'en félicita. Il ne pouvait décemment pas tous les faire enfermer.
— Tu resteras dans tes appartements jusqu'à ta noce, Eloy et Bisbal y veilleront !
— Mais, promettez-vous ? insista-t-elle.
— Soit. Toutefois, tu es prévenue : à la moindre incartade, tu sais ce qu'il adviendra de lui. Je le garde aux fers, tant que je n'aurai pas noué le cordon marital autour de ton bras. Après ton départ, je le ferai libérer, tu as ma parole !
— Aélys, tu ne peux pas faire ça ! Ce chantage est abject ! s'offusqua Loig en assassinant son odieux paternel du regard.
— Peu m'importe, du moment que notre alliance avec le royaume d'Yrdell est conclue.
