17.

7.1K 281 88
                                    

C'est à mon tour de raconter ma relation avec mon père à partir de ce moment où tout a changé. Parce que, lorsqu'on découvre la masturbation le lien avec le père se modifie, disons qu'on est un peu plus à égalité. On se sent homme, et le père est évidemment le modèle.

– Pour moi c'était plus simple, puisque tout avait déjà été vécu par mon frère.

– Raconte.

– Mon père l'a surpris lors d'une de ses masturbations. Ils ont eu une discussion, mais mon père est assez cool sur le sujet, il n'y a pas vraiment de pudeur dans la famille.

– Il a su comment que toi aussi tu commençais à découvrir le plaisir solitaire ?

– Il a compris de lui-même, sans à avoir de preuve. Il y a quand même des signes qui ne trompent pas. Surtout l'odeur, je pense. Je ne me lavais pas après chaque masturbation et à la maison je me baladais toujours en caleçon, forcément je sentais le sperme.

– Vous n'en avez jamais discuté.

– Non, j'imagine qu'il s'est dit qu'il avait déjà fait le boulot avec mon frère et que du coup c'est lui qui allait m'accompagner pour cette transition.


Je note en même temps que je parle, puisque je suis le rédacteur des articles du site.

– Et avec ton frère, vous vous contentiez de mater des pornos, chacun sur votre lit ?

– Pendant un long moment, oui. Et puis on s'est rapprochés.

– Qui a initié ce rapprochement ?

– Lui. Quand on a commencé à se masturber ensemble, il avait une copine. Donc il était pleinement satisfait. Puis ils ont rompu, je crois qu'il a ressenti un manque de contact, ce besoin que quelqu'un d'autre provoque le plaisir.

– Comment il a amené la chose ?

– Il est resté allongé sur son lit, mains derrière la nuque, le sexe dressé. Et il m'a fait un simple signe de la tête.

– Tu as tout de suite compris ?

– Oui, quand il s'agit de sexe on comprend d'instinct ! Et puis j'avais depuis longtemps envie de le toucher. Comparé à moi c'était déjà un mâle, poilu, de tout le corps, avec un gros et long sexe. Je voulais savoir ce que ça faisait de tenir un si gros membre.

– Continue.

– Je l'ai pris en main et j'ai commencé à le masturber. Lui gémissait et se tortillait.

– La situation ne vous paraissait pas étrange ?

– Pas un seul instant. Je sais bien que vu de l'extérieur c'est bizarre, mais on avait tellement l'habitude de tout partager que c'était juste un truc en plus.

– Tu l'as amené jusqu'à l'orgasme ?

– Oui, il voulait que j'aille jusqu'au bout. C'est une sensation incroyable de sentir le sexe de son frère se contracter entre ses mains. J'ai joui sans me toucher.

– J'imagine que vous n'avez plus jamais arrêté.

– Non, une fois qu'on a goûté à la masturbation mutuelle, on ne s'arrête plus.

– Personne n'a jamais su ce que vous faisiez ?

– Non, nous n'avons jamais été surpris.

– Et vous êtes allés plus loin ?

– Je l'ai pris en bouche.

– Et lui ?

– Jamais.


Nous sommes déjà bien excités, il va être temps de soulager la bête.

– Quand est-ce que vous avez arrêté ?

– Il est parti faire ses études dans une autre ville. Mais quand on se retrouve, pendant les vacances, on remet ça, c'est une habitude et nous en avons tous les deux envie.

– Il doit te manquer.

– C'est vrai que parfois je repense à ces instants et ça me manque.

Bart se lève. Il s'allonge sur son lit, passe ses mains derrière sa nuque et reste là, sexe dressé.

– Je veux savoir ce que ça fait.

Enfin ! Comme à l'époque pour mon frère, il y a un moment que j'ai envie de toucher et de profiter du sexe de mon roommate. Je ne vais pas laisser passer cette occasion. Je prends son membre en main. Rien que cette étape le fait gémir. J'hésite quand même. Elle est coupée, j'ai peur de lui faire mal.

– Crache dessus.

Mince, il réagit comme Chad. Il n'y aurait donc pas trop de différence entre les hétéros et les homos quand il s'agit de prendre son plaisir.

– Vas-y à fond !

Il a quand même fermé les yeux, peut-être pour ne pas voir que c'est moi qui fais monter la sève.

– Je viens.

Il est plus rapide que d'habitude, je l'amène jusqu'au bout. Et rapidement je me retire, il ne faut pas trop abuser non plus, je le laisse se nettoyer. Il ne me rendra pas la pareille, moi je dois me vider avec ma propre main. Rapidement aussi, cet instant a été un véritable bonheur.

RoommateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant